Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1923 01 mai 1923
Description : 1923/05/01 (A8,N65)-1923/05/31. 1923/05/01 (A8,N65)-1923/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370695
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CONFÉRENCE COTONNIÈRE INTERNATIONALE 133
de la vente de leurs produits. Ces fermes vendraient en effet
les semences sélectionnées produites par elles au prix courant
du marché, mais seulement aux agriculteurs qui s'engageraient
à les cultiver exclusivement sur toute l'étendue de leur plan-
tation.
Ceci nous amène à une conception relativement récente,
mais indispensable si on veut obtenir l'homogénéité, donc la
qualité de la fibre récoltée. Quand on a constaté les désastres
provoqués par le mélange de variétés différentes, ou seulement
le voisinage de variétés différentes sur des champs contigus
— comme en Basse-Egypte où les meilleures variétés (ainsi
le mitafifi) se sont complètement détériorées — on doit, non
seulement exiger une seule variété dans chaque plantation,
mais même pour toute une région, comme le demande la con-
clusion 53, qui tend, après détermination de la variété la
mieux appropriée à une zone, à y interdire aux particuliers la
culture de toute autre variété.
Il y a donc là action de services d'Etat — eux seuls peuvent
réaliser avec continuité un programme d'ensemble dans un
aussi vaste pays — qui se complètent et ne se comprennent
pas l'un sans l'autre. Car la sélection n'a d'intérêt pratique que
si on multiplie et vend (ou distribue) aux agriculteurs les
graines sélectionnées et si, dans la suite des générations, on
maintient chez l'agriculteur même ces variétés pures : ce qui
exige un service contrôlant l'emploi d'une variété unique pour
chaque zone. C'est, au Brésil, une nécessité d'autant plus
impérieuse que, dans toute la région cotonnière, on trouve de
nombreuses variétés locales plus ou moins disséminées.
A la demande de la Commission étudiant spécialement la
région du Nord-Est brésilien, la Conférence a précisé la fonda-
tion d'une station expérimentale à établir dans le district de
Sérido (Etat de Rio Grande do Norte) où se produit actuelle-
ment le meilleur coton de la variété dite « Moco », variété assez
répandue dans le Nord de la fédération où elle donne une fibre
qui, bien préparée, est voisine du Jumel d'Egypte.
Des conclusions préconisent, outre la sélection des graines,
l'emploi de machines agricoles modernes (les méthodes cultu-
de la vente de leurs produits. Ces fermes vendraient en effet
les semences sélectionnées produites par elles au prix courant
du marché, mais seulement aux agriculteurs qui s'engageraient
à les cultiver exclusivement sur toute l'étendue de leur plan-
tation.
Ceci nous amène à une conception relativement récente,
mais indispensable si on veut obtenir l'homogénéité, donc la
qualité de la fibre récoltée. Quand on a constaté les désastres
provoqués par le mélange de variétés différentes, ou seulement
le voisinage de variétés différentes sur des champs contigus
— comme en Basse-Egypte où les meilleures variétés (ainsi
le mitafifi) se sont complètement détériorées — on doit, non
seulement exiger une seule variété dans chaque plantation,
mais même pour toute une région, comme le demande la con-
clusion 53, qui tend, après détermination de la variété la
mieux appropriée à une zone, à y interdire aux particuliers la
culture de toute autre variété.
Il y a donc là action de services d'Etat — eux seuls peuvent
réaliser avec continuité un programme d'ensemble dans un
aussi vaste pays — qui se complètent et ne se comprennent
pas l'un sans l'autre. Car la sélection n'a d'intérêt pratique que
si on multiplie et vend (ou distribue) aux agriculteurs les
graines sélectionnées et si, dans la suite des générations, on
maintient chez l'agriculteur même ces variétés pures : ce qui
exige un service contrôlant l'emploi d'une variété unique pour
chaque zone. C'est, au Brésil, une nécessité d'autant plus
impérieuse que, dans toute la région cotonnière, on trouve de
nombreuses variétés locales plus ou moins disséminées.
A la demande de la Commission étudiant spécialement la
région du Nord-Est brésilien, la Conférence a précisé la fonda-
tion d'une station expérimentale à établir dans le district de
Sérido (Etat de Rio Grande do Norte) où se produit actuelle-
ment le meilleur coton de la variété dite « Moco », variété assez
répandue dans le Nord de la fédération où elle donne une fibre
qui, bien préparée, est voisine du Jumel d'Egypte.
Des conclusions préconisent, outre la sélection des graines,
l'emploi de machines agricoles modernes (les méthodes cultu-
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