Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1923 01 janvier 1923
Description : 1923/01/01 (A8,N61)-1923/01/31. 1923/01/01 (A8,N61)-1923/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437065h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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26 COMMUNICATIONS DIVERSES
Dahomey. Il est prévu deux stations consacrées à cet important produit :
l'une à Abomey, l'autre à Savalou.
Le coton du Dahomey, sans être sans valeur, est déprécié sur les marchés
d'Europe par suite de son manque d'homogénéité. Les variétés locales à
graines feutrées ont été améliorées déjà par l'introduction d'autres variétés
à graines lisses et à longueur suffisante de fibre. Ces graines proviennent
surtout des variétés acclimatées par les Allemands dans les régions d'Abomey
et de Savalou. Il importe, maintenant, de rassembler chaque année les graines
fournies par ces plants, de les sélectionner et de laisser disparaître peu à peu
les mauvais plants locaux. Les stations du cotonnier auront donc, comme but
essentiel, de stocker patiemment au cours de l'année, les graines lisses choisies
pour les distribuer au moment des semailles, aux cultivateurs.
Dans ces conditions, on peut espérer que dans peu d'années il sera possible
de présenter un produit homogène dont la valeur marchande sera considé-
rablement accrue.
5° Station du Tabac. — Le tabac est cultivé dans tout le Haut-Dahomey
dont le sol et le climat lui sont éminemment favorables. A la suite des études
faites et, particulièrement, grâce aux efforts et à la compétence en la matière
de M. l'Administrateur BIDAINE, pendant le commandement qu'il a exercé à
Parakou, la preuve est faite de la possibilité d'évolution des différentes
variétés propres à la consommation tant européenne qu'indigène.
Cette certitude d'écoule de l'appréciation très favorable dont les échantil-
lons, envoyés en France, ont été l'objet.
Cependant, les premiers essais faits sans aucune organisation technique,
sans matériel approprié, sans hangars de séchage ou chambres de fermenta-
tion, sans possibilité d'empaquetage n'ont pu produire du tabac réellement
apprécié par le commerce.
Il s'agit donc de remédier à cette insuffisance d'organisation technique et
ce sera le but de la station du tabac de Parakou. J'examine actuellement la
possibilité d'engager par contrat, en vue de cette œuvre, un ou deux agents.
techniques et de poursuivre ainsi les premiers efforts réalisés par la Société
des tabacs africains.
Telle est l'organisation que je compte donner au Service d'Agriculture du
Dahomey. Vous constaterez quelle a pour résultat, d'orienter les efforts tant
des indigènes que des européens qui voudraient se livrer à des cultures pra-
tiques, puisqu'un commerçant ou un colon débarquant au Dahomey pourra,
par une simple visite aux différentes stations, se rendre compte des possibi-
lités de développement immédiat des principales cultures à rendement certain.
Mais si son effort est ainsi spécialisé, il ne faut point que le Service
d'Agriculture cesse de répandre, dans les cercles, d'autres plantes intéres-
santes. Il faut aussi que ce Service puisse poursuivre les essais tant sur les
plantes anciennes que sur de nouvelles. C'est dans ce but que sera mainte-
nue, avec le plus d'ampleur possible, la station centrale et importante de
Porto-Novo, résidence du chef du Service d'Agriculture et centre de l'Ecole
locale d'Agriculture.
Pour mener à bien l'ensemble de ces projets, un personnel compétent et
actif est absolument nécessaire.
Le cadre indigène des moniteurs suffira à assurer la marche de chaque
station pour la préparation des terrains à pépinières et leur culture. Ces sta-
tions doivent, dans mon idée, être groupées par deux ou trois sous l'autorité
d'un européen qui en aura la direction et la surveillance.
Deux européens suffiront pour le moment, l'un pour les stations du Sud
et l'autre pour les stations du Nord. Ces agents d'Agriculture se spécialiseront
dans les cultures qu'ils sont chargés de développer. Pour faciliter cette spé-
cialisation, j'ai prescrit au Chef de Service de constituer dans chaque station
une bibliothèque très complète relative à la plante étudiée. Les livres pratiques
seront achetés en deux exemplaires, l'un qui formera la bibliothèque pro-
prement dite et l'autre qui pourra être mis sur place à la disposition des
Dahomey. Il est prévu deux stations consacrées à cet important produit :
l'une à Abomey, l'autre à Savalou.
Le coton du Dahomey, sans être sans valeur, est déprécié sur les marchés
d'Europe par suite de son manque d'homogénéité. Les variétés locales à
graines feutrées ont été améliorées déjà par l'introduction d'autres variétés
à graines lisses et à longueur suffisante de fibre. Ces graines proviennent
surtout des variétés acclimatées par les Allemands dans les régions d'Abomey
et de Savalou. Il importe, maintenant, de rassembler chaque année les graines
fournies par ces plants, de les sélectionner et de laisser disparaître peu à peu
les mauvais plants locaux. Les stations du cotonnier auront donc, comme but
essentiel, de stocker patiemment au cours de l'année, les graines lisses choisies
pour les distribuer au moment des semailles, aux cultivateurs.
Dans ces conditions, on peut espérer que dans peu d'années il sera possible
de présenter un produit homogène dont la valeur marchande sera considé-
rablement accrue.
5° Station du Tabac. — Le tabac est cultivé dans tout le Haut-Dahomey
dont le sol et le climat lui sont éminemment favorables. A la suite des études
faites et, particulièrement, grâce aux efforts et à la compétence en la matière
de M. l'Administrateur BIDAINE, pendant le commandement qu'il a exercé à
Parakou, la preuve est faite de la possibilité d'évolution des différentes
variétés propres à la consommation tant européenne qu'indigène.
Cette certitude d'écoule de l'appréciation très favorable dont les échantil-
lons, envoyés en France, ont été l'objet.
Cependant, les premiers essais faits sans aucune organisation technique,
sans matériel approprié, sans hangars de séchage ou chambres de fermenta-
tion, sans possibilité d'empaquetage n'ont pu produire du tabac réellement
apprécié par le commerce.
Il s'agit donc de remédier à cette insuffisance d'organisation technique et
ce sera le but de la station du tabac de Parakou. J'examine actuellement la
possibilité d'engager par contrat, en vue de cette œuvre, un ou deux agents.
techniques et de poursuivre ainsi les premiers efforts réalisés par la Société
des tabacs africains.
Telle est l'organisation que je compte donner au Service d'Agriculture du
Dahomey. Vous constaterez quelle a pour résultat, d'orienter les efforts tant
des indigènes que des européens qui voudraient se livrer à des cultures pra-
tiques, puisqu'un commerçant ou un colon débarquant au Dahomey pourra,
par une simple visite aux différentes stations, se rendre compte des possibi-
lités de développement immédiat des principales cultures à rendement certain.
Mais si son effort est ainsi spécialisé, il ne faut point que le Service
d'Agriculture cesse de répandre, dans les cercles, d'autres plantes intéres-
santes. Il faut aussi que ce Service puisse poursuivre les essais tant sur les
plantes anciennes que sur de nouvelles. C'est dans ce but que sera mainte-
nue, avec le plus d'ampleur possible, la station centrale et importante de
Porto-Novo, résidence du chef du Service d'Agriculture et centre de l'Ecole
locale d'Agriculture.
Pour mener à bien l'ensemble de ces projets, un personnel compétent et
actif est absolument nécessaire.
Le cadre indigène des moniteurs suffira à assurer la marche de chaque
station pour la préparation des terrains à pépinières et leur culture. Ces sta-
tions doivent, dans mon idée, être groupées par deux ou trois sous l'autorité
d'un européen qui en aura la direction et la surveillance.
Deux européens suffiront pour le moment, l'un pour les stations du Sud
et l'autre pour les stations du Nord. Ces agents d'Agriculture se spécialiseront
dans les cultures qu'ils sont chargés de développer. Pour faciliter cette spé-
cialisation, j'ai prescrit au Chef de Service de constituer dans chaque station
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