Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1923 01 janvier 1923
Description : 1923/01/01 (A8,N61)-1923/01/31. 1923/01/01 (A8,N61)-1923/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437065h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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- .......... Page(s) .......... 29
COMMUNICATIONS DIVERSES 25
1° Station du Cocotier. — La région la plus propice au cocotier est la bande
côtière que nous devons tendre à couvrir promptement de cette riche culture.
La station de Cotonou, située au centre de cette région, se trouve désignée
pour s'occuper du cocotier.
Sont but unique sera de créer de vastes pépinières de plants sélectionnés.
Les cocoteraies régulièrement plantées sont encore peu nombreuses : une
des principales raisons du peu d'empressement dans ce sens des cultivateure
indigènes st surtout européens me semble être l'obligation où ils se trouvent
actuellement soit d'établir eux-mêmes des pépinières et d'attendre assez
longtemps un résultat incertain, soit de faire venir, de fort loin, des plants.
Lorsqu'ils auront à leur disposition à proximité et à un prix modique des
plants tout prêts, ils seront vivement encouragés à en peupler des conces-
sions qui leur donneront par la suite fort peu de peine et un revenu certain.
2° Station du Maïs. — Le maïs est cultivé dans toute la Colonie ; mais il
est particulièrement aboudant dans les régions d'Allada, de Sakété et de Pobé.
La station de Sakété. sera choisie comme centre d'étude particulier de ce
produit.
Le maïs est cultivé par les indigènes depuis fort longtemps. La récolte est
abondante puisque le Dahomey est arrivé, certaines années, à une exportation
de 30,000 tonnes, mais cet effort n'a pu être continué par suite de la consta-
tation qu'ont pu faire les exportateurs, que le produit, sain sur la plante, se
charançonnait rapidement et perdait de ses qualités marchandes.
Le but de la station de Sakété sera donc moins d'intensifier la culture que
de la perfectionner et de rechercher les moyens pratiques de conservation de
la récolte. Sans doute existe-t-il des systèmes d'étuvage qui pourraient être
mis par nous en pratique. Ce serait insuffisant. Il s'agira de trouver le trai-
tement facile, à la portée des indigènes et pouvant être appliqué, sinon par
chacun, du moins par des groupements réduits, puis d'en surveiller l'appli-
cation. Un autre perfectionnement consistera à introduire un système méca-
nique d'égrenage, destiné à remplacer l'égrenage à la main qui absorde une
main-d'œuvre trop considérable.
3° Station du Cacaoyer et Caféier. — Ces deux plantes ont donné des résul-
tats excellents particulièrement dans les cercles d'Allada et du Mono.
La station d'essai de Niaouli, la plus importants du Dahomey, se consa-
crera désormais, exclusivement, à ces deux cultures.
En ce qui concerne le cacaoyer, des planteurs européens et indigènes s'y
sont déjà intéressés. Les échantillons envoyés en Europe ont été déclarés
très sains et de première qualité. Afin d'encourager le mouvement qui se
dessine déjà, il sera créé des pépinières des meilleures variétés, afin de
fournir des plants et de faciliter l'établissement de nouvelles exploitations.
Chaque plant de cacaoyer se développe, jusqu'à transplantation, dans un
panier spécial. L'obligation de se procurer de ces nombreux paniers n'offrira
pas de difficultés, car on trouve à Allada tous les éléments de cette fabri-
cation : matière et main-d'œuvre.
Quant au caféier, sa culture présente un intérêt tout particulier. Il a été
créé à Niaouli une variété des plus intéressantes, opinion consacrée par les
études qu'en a faites le Jardin Colonial. A ses qualité d'arome et de tonicité,
à sa résistance aux maladies, la variété dite « de Niaouli », joint l'énorme
avantage de produire des graines qui, contrairement à celles d'autres espè-
ces, arrivent à maturité à peu prés simultanément. De ce fait, la récolte est
grandement facilitée et la main-d'œuvre réduite.
On a pu remarquer, en outre, que cette plante se couvrait de fleurs dès la
deuxième année de sa transplantation de sorte que les cultivateurs peuvent,
dans un délai très restreint, commencer à récupérer leurs premiers frais
d'exploitation.
La station de Niaouli s'occupera donc d'établir de vastes pépinières de ces
caféiers pour les répandre dans toute la région.
4° Station du Cotonnier. — Le coton est cultivé dons le Moyen et le Haut-
1° Station du Cocotier. — La région la plus propice au cocotier est la bande
côtière que nous devons tendre à couvrir promptement de cette riche culture.
La station de Cotonou, située au centre de cette région, se trouve désignée
pour s'occuper du cocotier.
Sont but unique sera de créer de vastes pépinières de plants sélectionnés.
Les cocoteraies régulièrement plantées sont encore peu nombreuses : une
des principales raisons du peu d'empressement dans ce sens des cultivateure
indigènes st surtout européens me semble être l'obligation où ils se trouvent
actuellement soit d'établir eux-mêmes des pépinières et d'attendre assez
longtemps un résultat incertain, soit de faire venir, de fort loin, des plants.
Lorsqu'ils auront à leur disposition à proximité et à un prix modique des
plants tout prêts, ils seront vivement encouragés à en peupler des conces-
sions qui leur donneront par la suite fort peu de peine et un revenu certain.
2° Station du Maïs. — Le maïs est cultivé dans toute la Colonie ; mais il
est particulièrement aboudant dans les régions d'Allada, de Sakété et de Pobé.
La station de Sakété. sera choisie comme centre d'étude particulier de ce
produit.
Le maïs est cultivé par les indigènes depuis fort longtemps. La récolte est
abondante puisque le Dahomey est arrivé, certaines années, à une exportation
de 30,000 tonnes, mais cet effort n'a pu être continué par suite de la consta-
tation qu'ont pu faire les exportateurs, que le produit, sain sur la plante, se
charançonnait rapidement et perdait de ses qualités marchandes.
Le but de la station de Sakété sera donc moins d'intensifier la culture que
de la perfectionner et de rechercher les moyens pratiques de conservation de
la récolte. Sans doute existe-t-il des systèmes d'étuvage qui pourraient être
mis par nous en pratique. Ce serait insuffisant. Il s'agira de trouver le trai-
tement facile, à la portée des indigènes et pouvant être appliqué, sinon par
chacun, du moins par des groupements réduits, puis d'en surveiller l'appli-
cation. Un autre perfectionnement consistera à introduire un système méca-
nique d'égrenage, destiné à remplacer l'égrenage à la main qui absorde une
main-d'œuvre trop considérable.
3° Station du Cacaoyer et Caféier. — Ces deux plantes ont donné des résul-
tats excellents particulièrement dans les cercles d'Allada et du Mono.
La station d'essai de Niaouli, la plus importants du Dahomey, se consa-
crera désormais, exclusivement, à ces deux cultures.
En ce qui concerne le cacaoyer, des planteurs européens et indigènes s'y
sont déjà intéressés. Les échantillons envoyés en Europe ont été déclarés
très sains et de première qualité. Afin d'encourager le mouvement qui se
dessine déjà, il sera créé des pépinières des meilleures variétés, afin de
fournir des plants et de faciliter l'établissement de nouvelles exploitations.
Chaque plant de cacaoyer se développe, jusqu'à transplantation, dans un
panier spécial. L'obligation de se procurer de ces nombreux paniers n'offrira
pas de difficultés, car on trouve à Allada tous les éléments de cette fabri-
cation : matière et main-d'œuvre.
Quant au caféier, sa culture présente un intérêt tout particulier. Il a été
créé à Niaouli une variété des plus intéressantes, opinion consacrée par les
études qu'en a faites le Jardin Colonial. A ses qualité d'arome et de tonicité,
à sa résistance aux maladies, la variété dite « de Niaouli », joint l'énorme
avantage de produire des graines qui, contrairement à celles d'autres espè-
ces, arrivent à maturité à peu prés simultanément. De ce fait, la récolte est
grandement facilitée et la main-d'œuvre réduite.
On a pu remarquer, en outre, que cette plante se couvrait de fleurs dès la
deuxième année de sa transplantation de sorte que les cultivateurs peuvent,
dans un délai très restreint, commencer à récupérer leurs premiers frais
d'exploitation.
La station de Niaouli s'occupera donc d'établir de vastes pépinières de ces
caféiers pour les répandre dans toute la région.
4° Station du Cotonnier. — Le coton est cultivé dons le Moyen et le Haut-
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