TOURISMES ET TRANSPORTS 609
kilomètres, il sera d'une utilité extrême : tout d'abord pour 1 a
construction même de la voie, préalables reconnaissances du
terrain, établissement du tracé, ravitaillement des travailleurs,
transport sur place des matériaux, ensuite pour assurer la jonc-
tion de nos divers postes les uns avec les autres, et également
avec les stations du chemin de fer qui ne les desserviraient point
directement.
Il rendra, en outre, possible d'installer définitivement la
liaison par les airs, des deux bords du Sahara. Inutile d'insister
sur les avantages sans nombre de la régularité de la navigation
aérienne dans de semblables contrées.
En second lieu, le moteur à combustible d'huile.
L'on affirme que le problème est résolu entièrement, que
d'ores et déjà l'on a les données techniques suffisantes, en emplo-
yant des moteurs de cette nature, pour fabriquer des locomo-
tives puissantes, capables de remorquer des trains lourds, en
brûlant des huiles d'arachide et de palme, que sont susceptibles
de produire à profusion nos diverses possessions de l'Afrique
centrale.
Minimum de poids, d'encombrement de carburant et d'eau de
refroidissement ou de consommation ! Grâce à de tels avantages,
500 à 600 kilomètres pourront être franchis d'un seul trait, au
moyen des seules provisions portées par un tender.
Dès lors, plus besoin, comme l'a fait remarquer avec tant
d'autorité le général ESTIENNE, au cours d'une conférence récente,
de multiplier les stations.
Ces 500 à 600 kilomètres deviendront la longueur normale
des sections -. que suffiront à surveiller des équipes de canton-
niers mobiles, et que parcourront sans arrêt les trains pendant
plusieurs heures consécutives.
Corollaire : des vitesses commerciales considérables et une
économie très forte dans l'exploitation.
Aviation transsaharienne.
L'aviation française se développe d'année en année. Le
nombre des kilomètres parcourus, le chiffre des voyageurs trans-
portés sur nos lignes commerciales s'accroît sans cesse. Voilà
d'heureux résultats. Nul ne s'étonnera que l'aviation coloniale
grandisse, puisque par définition même les transports aériens
doivent relier la France aux pays lointains, et plus particu-
kilomètres, il sera d'une utilité extrême : tout d'abord pour 1 a
construction même de la voie, préalables reconnaissances du
terrain, établissement du tracé, ravitaillement des travailleurs,
transport sur place des matériaux, ensuite pour assurer la jonc-
tion de nos divers postes les uns avec les autres, et également
avec les stations du chemin de fer qui ne les desserviraient point
directement.
Il rendra, en outre, possible d'installer définitivement la
liaison par les airs, des deux bords du Sahara. Inutile d'insister
sur les avantages sans nombre de la régularité de la navigation
aérienne dans de semblables contrées.
En second lieu, le moteur à combustible d'huile.
L'on affirme que le problème est résolu entièrement, que
d'ores et déjà l'on a les données techniques suffisantes, en emplo-
yant des moteurs de cette nature, pour fabriquer des locomo-
tives puissantes, capables de remorquer des trains lourds, en
brûlant des huiles d'arachide et de palme, que sont susceptibles
de produire à profusion nos diverses possessions de l'Afrique
centrale.
Minimum de poids, d'encombrement de carburant et d'eau de
refroidissement ou de consommation ! Grâce à de tels avantages,
500 à 600 kilomètres pourront être franchis d'un seul trait, au
moyen des seules provisions portées par un tender.
Dès lors, plus besoin, comme l'a fait remarquer avec tant
d'autorité le général ESTIENNE, au cours d'une conférence récente,
de multiplier les stations.
Ces 500 à 600 kilomètres deviendront la longueur normale
des sections -. que suffiront à surveiller des équipes de canton-
niers mobiles, et que parcourront sans arrêt les trains pendant
plusieurs heures consécutives.
Corollaire : des vitesses commerciales considérables et une
économie très forte dans l'exploitation.
Aviation transsaharienne.
L'aviation française se développe d'année en année. Le
nombre des kilomètres parcourus, le chiffre des voyageurs trans-
portés sur nos lignes commerciales s'accroît sans cesse. Voilà
d'heureux résultats. Nul ne s'étonnera que l'aviation coloniale
grandisse, puisque par définition même les transports aériens
doivent relier la France aux pays lointains, et plus particu-
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