478 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Les rizières aménagées ne sont guère nombreuses, aussi la
seule matière imposable est-elle l'individu. Le Laotien paie
chaque année au budget local 2 piastres 50 d'impôt personnel,
4 piastres de rachat de prestations et 0 piastre 50 de taxe d'alcool,
soit en tout 7 piastres. C'est de tous les contribuables indochinois
celui qui est le plus imposé, sous la forme personnelle.
L'augmentation des ressources du Laos ne peut donc être
cherchée de ce côté. L'impôt foncier, quand il sera établi, devra être
d'abord léger, et n'être augmenté que peu à peu, à mesure qu'il
entrera dans les mœurs. L'Administration a préparé un pro-
gramme de grands travaux s'échelonnant sur quatre ans pour un
montant total de 2. 240. 000 piastres.
Le Laos pourra ainsi s'acheminer vers la destinée brillante
0 qui l'attend. Il ne faut pas oublier, d'autre part, que le Laos n'a
guère de débouchés commodes pour l'instant que le Siam; d'ici
peu, le rail ira d'Oubone à Korat, et le Mékong sera alors à
3 ou 4 jours de Bangkok; dans la vallée de la Ménam, le chemin
de fer a dépassé Muong-Prey, ce qui met Luang-Prabang à 10
ou 12 jours de Bangkok.
« Ce sont toutes ces considérations, conclut notre confrère,
qui font qu'il est urgent de hâter la construction de l'outillage
économique de notre Laos et de le soustraire aux influences étran-
gères en le rattachant au plus tôt aux autres pays de l'Indochine »
Les arachides.
Les arachides alimentent presque uniquement le commerce
d'exportation du Sénégal.
Les quantités expédiées de l'A. 0. F. à destination de France,
vont en augmentant régulièrement chaque année. Si l'on compare
le tonnage exporté avant la guerre et celui de ces deux dernières
années, on se rend compte du développement formidable de la
production. De 200.000 tonnes, moyenne des exportations de
1910 à 1913, nous passons à 250.000 tonnes en 1919 et à 286.000 en
1920. En 1921. il a été importé en France 279.500 tonnes d'ara-
chides de l'Ouest africain français dont environ 50.000 sont décor-
tiquées
L'aire de culture de l'arachide comprend non seulement le
Sénégal, mais encore la totalité du Soudan. Mais, une faible partie
seulement des terres favorables lui est consacrée. Sa culture n'a
pu se répandre que là où existent des moyens d'évacuation à bon
Les rizières aménagées ne sont guère nombreuses, aussi la
seule matière imposable est-elle l'individu. Le Laotien paie
chaque année au budget local 2 piastres 50 d'impôt personnel,
4 piastres de rachat de prestations et 0 piastre 50 de taxe d'alcool,
soit en tout 7 piastres. C'est de tous les contribuables indochinois
celui qui est le plus imposé, sous la forme personnelle.
L'augmentation des ressources du Laos ne peut donc être
cherchée de ce côté. L'impôt foncier, quand il sera établi, devra être
d'abord léger, et n'être augmenté que peu à peu, à mesure qu'il
entrera dans les mœurs. L'Administration a préparé un pro-
gramme de grands travaux s'échelonnant sur quatre ans pour un
montant total de 2. 240. 000 piastres.
Le Laos pourra ainsi s'acheminer vers la destinée brillante
0 qui l'attend. Il ne faut pas oublier, d'autre part, que le Laos n'a
guère de débouchés commodes pour l'instant que le Siam; d'ici
peu, le rail ira d'Oubone à Korat, et le Mékong sera alors à
3 ou 4 jours de Bangkok; dans la vallée de la Ménam, le chemin
de fer a dépassé Muong-Prey, ce qui met Luang-Prabang à 10
ou 12 jours de Bangkok.
« Ce sont toutes ces considérations, conclut notre confrère,
qui font qu'il est urgent de hâter la construction de l'outillage
économique de notre Laos et de le soustraire aux influences étran-
gères en le rattachant au plus tôt aux autres pays de l'Indochine »
Les arachides.
Les arachides alimentent presque uniquement le commerce
d'exportation du Sénégal.
Les quantités expédiées de l'A. 0. F. à destination de France,
vont en augmentant régulièrement chaque année. Si l'on compare
le tonnage exporté avant la guerre et celui de ces deux dernières
années, on se rend compte du développement formidable de la
production. De 200.000 tonnes, moyenne des exportations de
1910 à 1913, nous passons à 250.000 tonnes en 1919 et à 286.000 en
1920. En 1921. il a été importé en France 279.500 tonnes d'ara-
chides de l'Ouest africain français dont environ 50.000 sont décor-
tiquées
L'aire de culture de l'arachide comprend non seulement le
Sénégal, mais encore la totalité du Soudan. Mais, une faible partie
seulement des terres favorables lui est consacrée. Sa culture n'a
pu se répandre que là où existent des moyens d'évacuation à bon
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