INFORMATIONS 473
Il paraîtrait assez rationnel que les terrains incultes depuis
un certain nombre d'années fussent accordés aux noirs qui feraient
connaître leur désir de repeupler ces étendues en gommiers ou
en gonakiers.
(Bulletin des Renseignements coloniaux.)
La lutte contre le paludisme à Dakar.
L'administration du Sénégal a entrepris de lutter contre la
fièvre paludéenne qui, à Dakar, provoque une mortalité infantile
intense. Le traitement préventif par la quinine donne de bons
résultats et, assure-t-on, rend la race plus robuste. Mais les indi-
gènes de Dakar sont négligents, et puis, peu d'enfants se soucient
d'absorber de la quinine.
Afin de sauver la race indigène, malgré elle, des médecins,
des dames visiteuses, des infirmiers, etc. ont reçu des instructions
pour se présenter dans les maisons et administrer aux enfants,
même les plus jeunes, la potion ou le cachet de quinine qui doit
les immuniser contre le paludisme.
Une centrale électrique à Ouagadougou.
Sous l'administration sage et hardie de son gouverneur, la
Haute-Volta, qui, hier, n'était rien, voit s'ouvrir aujourd'hui un
avenir plein de riches promesses.
Les écoles s'ouvrent, les routes se construisent, les cultures
s'étendent, les premières usines naissent. Grâce à 1 organisation
des transports et à l'introduction dans la Colonie des chemins de
fer sur routes il a été possible d'installer à Ouagadougou le
matériel d'une usine centrale électrique.. Cette centrale fournira
l'énergie pour la fabrication de la glace (200 kilos par jour) pour
l'éclairage de la ville et des principaux bâtiments publics
(700 lampes de 50 bougies) pour le fonctionnement des machines-
outils dans les ateliers de charronnage et de menuiserie des
Travaux publics. Elle actionnera également un moulin avec
bluterie destiné à moudre le blé récolté dans le pays. Le rende-
ment de ce moulin sera de 75 kilos à l'heure.
L'énergie nécessaire au fonctionnement de ces installations
est fournie par deux moteurs à huile végétale, fonctionnant à
l'huile d'arachides comme carburant; pour leur graissage, on
emploie l'huile de ricin du pays.
Il paraîtrait assez rationnel que les terrains incultes depuis
un certain nombre d'années fussent accordés aux noirs qui feraient
connaître leur désir de repeupler ces étendues en gommiers ou
en gonakiers.
(Bulletin des Renseignements coloniaux.)
La lutte contre le paludisme à Dakar.
L'administration du Sénégal a entrepris de lutter contre la
fièvre paludéenne qui, à Dakar, provoque une mortalité infantile
intense. Le traitement préventif par la quinine donne de bons
résultats et, assure-t-on, rend la race plus robuste. Mais les indi-
gènes de Dakar sont négligents, et puis, peu d'enfants se soucient
d'absorber de la quinine.
Afin de sauver la race indigène, malgré elle, des médecins,
des dames visiteuses, des infirmiers, etc. ont reçu des instructions
pour se présenter dans les maisons et administrer aux enfants,
même les plus jeunes, la potion ou le cachet de quinine qui doit
les immuniser contre le paludisme.
Une centrale électrique à Ouagadougou.
Sous l'administration sage et hardie de son gouverneur, la
Haute-Volta, qui, hier, n'était rien, voit s'ouvrir aujourd'hui un
avenir plein de riches promesses.
Les écoles s'ouvrent, les routes se construisent, les cultures
s'étendent, les premières usines naissent. Grâce à 1 organisation
des transports et à l'introduction dans la Colonie des chemins de
fer sur routes il a été possible d'installer à Ouagadougou le
matériel d'une usine centrale électrique.. Cette centrale fournira
l'énergie pour la fabrication de la glace (200 kilos par jour) pour
l'éclairage de la ville et des principaux bâtiments publics
(700 lampes de 50 bougies) pour le fonctionnement des machines-
outils dans les ateliers de charronnage et de menuiserie des
Travaux publics. Elle actionnera également un moulin avec
bluterie destiné à moudre le blé récolté dans le pays. Le rende-
ment de ce moulin sera de 75 kilos à l'heure.
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