470 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Succédanés de la pâte de bois.
UTILISATION DES NOIX DE COCO POUR LA FABRICATION
DE LA PATE A PAPIER
Le Bureau de Recherches commerciales des États-Unis signale
une innovation intéressante en ce qui concerne l'industrie pape-
tière dans les Philippines. En présence des résidus considérables
laissés parles noix de coco, tant au point de vue alimentaire qu'au
point de vue industriel, environ 350 à 400.000 tonnes par an, on
a jugé possible de tirer parti de ces masses fibreuses pour fabri-
quer du papier, et déjà l'on a entrepris de dessécher les enve-
loppes des noix de coco et de les comprimer en balles de 100 kilos,
le prix étant de 20 $ environ par tonne métrique. Toutefois, ce
prix de revient serait considérable accru par les frais de trans-
port, de chargement et d'assurance, si bien que l'utilisation de
cette matière première et sa transformation en pâte à papier
devrait, pour être réellement rémunératrice, avoir lieu sur place.
Le Papier, auquel nous empruntons ce renseignement, ajoute
que la question est envisagée àAl'heurc actuelle, de créer éven-
tuellement des usines dans ce but, bien que la grande difficulté
réside dans le problème de la force motrice.
Les bois coloniaux trouvent des amateurs.
Il paraît qu'il ne reste plus rien de la magnifique exposition
de bois coloniaux présentée par l'A. 0. F. à Marseille. Presque
toutes les billes ont été vendues au commerce métropolitain.
Parmi les acquéreurs on trouve : des particuliers, des artisans,
l'administration des Ponts et Chaussées, des entrepreneurs, des
industriels, Mme DE ROTHSCHILD s'est réservé la pièce d'iroko cou-
chée au milieu de la salle centrale du palais de l'A. 0. F. Elle
servira à faire des boiseries originales. La bille d'acajou moire
qui se dressait dans la même salle sera convertie en boiseries
pour les salons des paquebots d'une Compagnie marseillaise.
Les billes d'andovéré ont été achetées par une maison de Mar-
seille, qui s'occupe de constructions aéronautiques.
Une maison d'automobiles a demandé une grande partie des
bois Bolivia, Bossé, Makoré, Tali et Tiama pour faire la carros-
serie de ses voitures.
Enfin, le commandant BERTIN s'est réservé un lot de bois de
petites dimensions, en vue de constituer des échantillonnages.
(Courrier colonial.)
Succédanés de la pâte de bois.
UTILISATION DES NOIX DE COCO POUR LA FABRICATION
DE LA PATE A PAPIER
Le Bureau de Recherches commerciales des États-Unis signale
une innovation intéressante en ce qui concerne l'industrie pape-
tière dans les Philippines. En présence des résidus considérables
laissés parles noix de coco, tant au point de vue alimentaire qu'au
point de vue industriel, environ 350 à 400.000 tonnes par an, on
a jugé possible de tirer parti de ces masses fibreuses pour fabri-
quer du papier, et déjà l'on a entrepris de dessécher les enve-
loppes des noix de coco et de les comprimer en balles de 100 kilos,
le prix étant de 20 $ environ par tonne métrique. Toutefois, ce
prix de revient serait considérable accru par les frais de trans-
port, de chargement et d'assurance, si bien que l'utilisation de
cette matière première et sa transformation en pâte à papier
devrait, pour être réellement rémunératrice, avoir lieu sur place.
Le Papier, auquel nous empruntons ce renseignement, ajoute
que la question est envisagée àAl'heurc actuelle, de créer éven-
tuellement des usines dans ce but, bien que la grande difficulté
réside dans le problème de la force motrice.
Les bois coloniaux trouvent des amateurs.
Il paraît qu'il ne reste plus rien de la magnifique exposition
de bois coloniaux présentée par l'A. 0. F. à Marseille. Presque
toutes les billes ont été vendues au commerce métropolitain.
Parmi les acquéreurs on trouve : des particuliers, des artisans,
l'administration des Ponts et Chaussées, des entrepreneurs, des
industriels, Mme DE ROTHSCHILD s'est réservé la pièce d'iroko cou-
chée au milieu de la salle centrale du palais de l'A. 0. F. Elle
servira à faire des boiseries originales. La bille d'acajou moire
qui se dressait dans la même salle sera convertie en boiseries
pour les salons des paquebots d'une Compagnie marseillaise.
Les billes d'andovéré ont été achetées par une maison de Mar-
seille, qui s'occupe de constructions aéronautiques.
Une maison d'automobiles a demandé une grande partie des
bois Bolivia, Bossé, Makoré, Tali et Tiama pour faire la carros-
serie de ses voitures.
Enfin, le commandant BERTIN s'est réservé un lot de bois de
petites dimensions, en vue de constituer des échantillonnages.
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