tOUttîSMË ET TRANSPORTS 263
Nha-Trang.
Une des entraves principales au développement du tourisme
aux colonies, c'est le manque d'hôtels. Sous le titre : Nous voulons
des hôtels, notre confrère, l'Impartial regrette que l'on n'ait
encore rien fait à Nhatrang pour remédier au manque de
logement, alors que ce centre « est appelé à prendre une grande
extension et la plage à se couvrir de villas appartenant aux
Saïgonnais.
« En plus de l'Institut Pasteur que Nhatrang possède, un
Institut scientifique est en train de se créer.
« En effet, pour longtemps encore, Nhatrang sera le point
terminus de la ligne du chemin de fer Saïgon-Khanh-Hoa, point
terminus encore du service automobile subventionné Tourane-
Nhatrang.
« Des Saïgonnais ont acheté des terrains ; des villas s'élèvent
dans la grande plaine devant la belle plage, et l'Institut Pasteur
ne voulant pas rester en retard, étudie le projet d'éclairage de
toute la ville. Notre nouveau docteur, qui est un spécialiste
chirurgien, se propose d'ouvrir une clinique où les Saïgonnais
fatigués pourront avec la fraîcheur du climat, se remettre plus
facilement.
« Ce mouvement intense de voyageurs ou touristes journaliers
tend à augmenter encore; vingt-deux autos sont inscrites à la
Résidenoe de Nhatrang dont les 3/4 appartiennent à des indigènes.
« Tout ce mouvement démontre que le pays tend à se déve-
lopper. »
Le chemin de fer du Langbian.
Le 1er août 1922, ont commencé les travaux du chemin de fer
du Langbian qui seront sans doute terminés à la fin 1923. C'est,
à part ceux du Japon, le premier chemin de fer de montagne
construit en Extrême-Orient.
Cette ligne s'amorce à Krompha par une ligne de plaine de
41 kilomètres se détachant à Tour Cham de la ligne Saïgon-
Nhatrang. A Krompha on se trouve devant une muraille haute
de 1,000 mètres. De là il y a 42 kilomètres à construire pour
arriver à Dalat. Sur 7.500 mètres on a une pente de 120 mm., où
la crémaillère s'impose. La vallée du Ba-Sua est aussi remontée
Nha-Trang.
Une des entraves principales au développement du tourisme
aux colonies, c'est le manque d'hôtels. Sous le titre : Nous voulons
des hôtels, notre confrère, l'Impartial regrette que l'on n'ait
encore rien fait à Nhatrang pour remédier au manque de
logement, alors que ce centre « est appelé à prendre une grande
extension et la plage à se couvrir de villas appartenant aux
Saïgonnais.
« En plus de l'Institut Pasteur que Nhatrang possède, un
Institut scientifique est en train de se créer.
« En effet, pour longtemps encore, Nhatrang sera le point
terminus de la ligne du chemin de fer Saïgon-Khanh-Hoa, point
terminus encore du service automobile subventionné Tourane-
Nhatrang.
« Des Saïgonnais ont acheté des terrains ; des villas s'élèvent
dans la grande plaine devant la belle plage, et l'Institut Pasteur
ne voulant pas rester en retard, étudie le projet d'éclairage de
toute la ville. Notre nouveau docteur, qui est un spécialiste
chirurgien, se propose d'ouvrir une clinique où les Saïgonnais
fatigués pourront avec la fraîcheur du climat, se remettre plus
facilement.
« Ce mouvement intense de voyageurs ou touristes journaliers
tend à augmenter encore; vingt-deux autos sont inscrites à la
Résidenoe de Nhatrang dont les 3/4 appartiennent à des indigènes.
« Tout ce mouvement démontre que le pays tend à se déve-
lopper. »
Le chemin de fer du Langbian.
Le 1er août 1922, ont commencé les travaux du chemin de fer
du Langbian qui seront sans doute terminés à la fin 1923. C'est,
à part ceux du Japon, le premier chemin de fer de montagne
construit en Extrême-Orient.
Cette ligne s'amorce à Krompha par une ligne de plaine de
41 kilomètres se détachant à Tour Cham de la ligne Saïgon-
Nhatrang. A Krompha on se trouve devant une muraille haute
de 1,000 mètres. De là il y a 42 kilomètres à construire pour
arriver à Dalat. Sur 7.500 mètres on a une pente de 120 mm., où
la crémaillère s'impose. La vallée du Ba-Sua est aussi remontée
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