RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 259
Régime des cacaos du Togo et du Cameroun.
Les cacaos du Togo et du Cameroun, constitués en entrepôt
en 1920 et ayant donné lieu, lors de leur sortie d'entrepôt, pos-
térieurement au 15 septembre 1921, à la consignation du demi-
droit, doivent être admis au bénéfice de la détaxe. Il n'y a pas
lieu de subordonner l'administration du régime de faveur à la
production de nouveaux certificats d'origine pour ces cacaos
lorsque les conditions d'origine et de transport ont été établies
précédemment au vu des mentions apposées par les douanes de
prime abord.
Quant aux sacs importés pleins et originaires du Togo ou du
Cameroun, ils sont, en principe, comme les sacs pleins originaires
des colonies françaises du 2e groupe, passibles du demi-droit du
tarif minimum ; mais, en fait, ils bénéficient provisoirement de
la franchise, par application de l'article 7 de la loi du 29 mars 1910,
à moins qu'il ne s'agisse de produits taxés au brut, auquel cas ils
sont compris dans le poids imposable.
Ce que produit l'archipel des Comores.
La vanille et le sucre ont valu aux Comores, surtout dans le
passé, une prospérité inouïe qui pourrait aisément reparaître.
Dans les bonnes années, ces îles produisent 150 tonnes de vanille
à un prix moyen de 40 à 50 francs le kilo. Ajoutons-y: 4 à 5
tonnes d'ylang-ylang, à 3 ou 400 francs le kilo ; 300 tonnes de
sisal, à 200 francs la tonne ; 70 tonnes de cacao, 400 tonnes de
sucre, 10 tonnes de citronnelle, 100 tonnes de coprah, des
pignons d'Inde, des peaux, des burgos, gros coquillages à nacre,
des nattes, etc.
Aucune autre région de Madagascar ne pourrait rivaliser
avec la province des Comores si l'Administration de Madagascar
ne s'en désintéressait pas et avait pour elle la même sollicitude
que pour les autres parties de la Grande Ile.
(Le Courrier colonial.)
L'exploitation des palétuviers de la Grande Ile.
Le Journal officiel du 21 août publie un décret approuvant
une convention passée entre le Gouverneur général de Mada-
gascar et une société privée pour la location de 20.000 hectares
Régime des cacaos du Togo et du Cameroun.
Les cacaos du Togo et du Cameroun, constitués en entrepôt
en 1920 et ayant donné lieu, lors de leur sortie d'entrepôt, pos-
térieurement au 15 septembre 1921, à la consignation du demi-
droit, doivent être admis au bénéfice de la détaxe. Il n'y a pas
lieu de subordonner l'administration du régime de faveur à la
production de nouveaux certificats d'origine pour ces cacaos
lorsque les conditions d'origine et de transport ont été établies
précédemment au vu des mentions apposées par les douanes de
prime abord.
Quant aux sacs importés pleins et originaires du Togo ou du
Cameroun, ils sont, en principe, comme les sacs pleins originaires
des colonies françaises du 2e groupe, passibles du demi-droit du
tarif minimum ; mais, en fait, ils bénéficient provisoirement de
la franchise, par application de l'article 7 de la loi du 29 mars 1910,
à moins qu'il ne s'agisse de produits taxés au brut, auquel cas ils
sont compris dans le poids imposable.
Ce que produit l'archipel des Comores.
La vanille et le sucre ont valu aux Comores, surtout dans le
passé, une prospérité inouïe qui pourrait aisément reparaître.
Dans les bonnes années, ces îles produisent 150 tonnes de vanille
à un prix moyen de 40 à 50 francs le kilo. Ajoutons-y: 4 à 5
tonnes d'ylang-ylang, à 3 ou 400 francs le kilo ; 300 tonnes de
sisal, à 200 francs la tonne ; 70 tonnes de cacao, 400 tonnes de
sucre, 10 tonnes de citronnelle, 100 tonnes de coprah, des
pignons d'Inde, des peaux, des burgos, gros coquillages à nacre,
des nattes, etc.
Aucune autre région de Madagascar ne pourrait rivaliser
avec la province des Comores si l'Administration de Madagascar
ne s'en désintéressait pas et avait pour elle la même sollicitude
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