INFORMATIONS 23
dans les caféraies d'une maladie s'attaquant aux feuilles
des caféiers.
Cette maladie, due à un champignon, l'hemileia vastatrix,
est comparable dans sa forme et dans ses effets, au mildiou
de la vigne. Elle anéantit en quelques années les plantations
de certains pays. Il en résulta des ruines retentissantes.
C'est ainsi que les planteurs anglais de Ceylan furent entiè-
rement ruinés.
Aujourd'hui tous les pays baignés par les océans Indien
et Pacifique sont contaminés par la maladie des feuilles du
caféier d'Arabie et la culture de cette essence y est devenu
pratiquement impossible
Depuis une trentaine d'années les planteurs de ces pays
et principalement ceux des Indes néerlandaises, ont tenté d'y
constituer la production du café en s'adressant à de nou-
velles espèces de caféier réfractaires à la maladie des feuilles
et presque toutes originaires de nos colonies de l'Ouest-
Africain.
Ces nouveaux caféiers ne donnent malheureusement pas
un café comparable à celui du caféier d'Arabie. Leur culture
s'est cependant sensiblement augmentée en ces dernières
années principalement à Java et à Sumatra, sans que pour
cela la production' du café se soit accrue considérablement
dans l'ancien monde.
W' A. FAUCHÈRE.
%,
(La Dépêche coloniale.)
Nos forêts coloniales.
J'ai déjà souvent parlé ici de nos forêts coloniales, des projets
d'exploitation, des concessions déjà accordées et en voie d'orga-
nisation, et surtout des ressources considérables que l'on espère
retirer de cet immense domaine colonial. L'épuisement des der-
niers produits disponibles de nos boisements de France, celui
très prochain des forêts d'Europe qui nous procurent encore à des
prix fabuleux les bois d'œuvre indispensables à la marche de nos
industries, tout annonce cette pénurie de bois d'œuvre prédite
dès le commencement du siècle par mon camarade MÉLARD. Il
parlait de cinquante ans environ, mais la catastrophe mondiale
déchaînée par le fou couronné d'Allemagne, a précipité les évé-
nements et nous entamons déjà, après vingt ans à peine cette
fatale période de disette.
dans les caféraies d'une maladie s'attaquant aux feuilles
des caféiers.
Cette maladie, due à un champignon, l'hemileia vastatrix,
est comparable dans sa forme et dans ses effets, au mildiou
de la vigne. Elle anéantit en quelques années les plantations
de certains pays. Il en résulta des ruines retentissantes.
C'est ainsi que les planteurs anglais de Ceylan furent entiè-
rement ruinés.
Aujourd'hui tous les pays baignés par les océans Indien
et Pacifique sont contaminés par la maladie des feuilles du
caféier d'Arabie et la culture de cette essence y est devenu
pratiquement impossible
Depuis une trentaine d'années les planteurs de ces pays
et principalement ceux des Indes néerlandaises, ont tenté d'y
constituer la production du café en s'adressant à de nou-
velles espèces de caféier réfractaires à la maladie des feuilles
et presque toutes originaires de nos colonies de l'Ouest-
Africain.
Ces nouveaux caféiers ne donnent malheureusement pas
un café comparable à celui du caféier d'Arabie. Leur culture
s'est cependant sensiblement augmentée en ces dernières
années principalement à Java et à Sumatra, sans que pour
cela la production' du café se soit accrue considérablement
dans l'ancien monde.
W' A. FAUCHÈRE.
%,
(La Dépêche coloniale.)
Nos forêts coloniales.
J'ai déjà souvent parlé ici de nos forêts coloniales, des projets
d'exploitation, des concessions déjà accordées et en voie d'orga-
nisation, et surtout des ressources considérables que l'on espère
retirer de cet immense domaine colonial. L'épuisement des der-
niers produits disponibles de nos boisements de France, celui
très prochain des forêts d'Europe qui nous procurent encore à des
prix fabuleux les bois d'œuvre indispensables à la marche de nos
industries, tout annonce cette pénurie de bois d'œuvre prédite
dès le commencement du siècle par mon camarade MÉLARD. Il
parlait de cinquante ans environ, mais la catastrophe mondiale
déchaînée par le fou couronné d'Allemagne, a précipité les évé-
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