Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1925 01 novembre 1925
Description : 1925/11/01 (A13,N95)-1925/11/30. 1925/11/01 (A13,N95)-1925/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6433214n
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
212 e ÉTUDES ET MÉMOIRES
du coton,, dans le moyen Dahomey, était en honneur depuis
les temps les plus reculés. Au temps des rois dahoméens, alors
que les voies d'accès vers la côte étaient peu fréquentées ou
dangereuses, les habitants du Dahomey tiraient exclusivement
le coton nécessaire à leur vêtement de la région située entre le
parallèle de Paouiguinau et celui de Savé.
Dans cette région, le cotonnier se cultivait sur butte associé
aux cultures vivrières et à l'igname. Cette dernière plante est
mise en terre en mars, sur des ados. En mai-juin, elle a déjà
un fort développement. Elle reçoit alors un désherbage que
l'indigène met à profit pour semer le coton.
Dans la haute Côte d'Ivoire, nous relevons, dans les notices
publiées par le Gouvernement général de l'A. O. F. pour la
première Exposition coloniale de Marseille, que « dans le cercle
de Korhogo, il n'existe qu'une seule culture industrielle, celle
du coton, surtout développée autour des centres où habitent
des dioulas ». Dans le Baouli, vers Bouaké, où chaque famille
chaque village possèdent, auprès des cultures destinées à leur
alimentation, une plantation de coton, généralement de faible
étendue, cette culture était là trop peu développée pour suffire
à vêtir les indigènes. Elle n'acquiérait une importance rela-
tive que chez les Ouarébos de Sakassou, au sud-est de Baoulé,
centre principal de fabrication des meilleurs pagnes dû-pays.
« Le climat du pays, ajoutait la brochure, paraît convenir
à cette culture. »
Tout ceci confirme que la culture du cotonnier n'est pas
nouvelle dans la presque totalité de l'Afrique Occidentale.
C'est là une considération importante dans l'étude du déve-
loppement de la production cotonnière.
Lorsque les tissus importés se sont répandus à l'intérieur
de la colonie, il s'est produit, dans les régions touchées par le
commerce, une régression de la culture. Les indigènes, surtout
ceux de la côte, trouvaient à des prix avantageux des coton-
nades dont le brillant, le coloris, sinon la solidité, étaient
supérieurs à ceux fabriqués dans les villages. Les femmes
surtout étaient attirése par la diversité et la voyance des cou-
leurs. Au Dahomey, l'occupation française, en ouvrant toutes
du coton,, dans le moyen Dahomey, était en honneur depuis
les temps les plus reculés. Au temps des rois dahoméens, alors
que les voies d'accès vers la côte étaient peu fréquentées ou
dangereuses, les habitants du Dahomey tiraient exclusivement
le coton nécessaire à leur vêtement de la région située entre le
parallèle de Paouiguinau et celui de Savé.
Dans cette région, le cotonnier se cultivait sur butte associé
aux cultures vivrières et à l'igname. Cette dernière plante est
mise en terre en mars, sur des ados. En mai-juin, elle a déjà
un fort développement. Elle reçoit alors un désherbage que
l'indigène met à profit pour semer le coton.
Dans la haute Côte d'Ivoire, nous relevons, dans les notices
publiées par le Gouvernement général de l'A. O. F. pour la
première Exposition coloniale de Marseille, que « dans le cercle
de Korhogo, il n'existe qu'une seule culture industrielle, celle
du coton, surtout développée autour des centres où habitent
des dioulas ». Dans le Baouli, vers Bouaké, où chaque famille
chaque village possèdent, auprès des cultures destinées à leur
alimentation, une plantation de coton, généralement de faible
étendue, cette culture était là trop peu développée pour suffire
à vêtir les indigènes. Elle n'acquiérait une importance rela-
tive que chez les Ouarébos de Sakassou, au sud-est de Baoulé,
centre principal de fabrication des meilleurs pagnes dû-pays.
« Le climat du pays, ajoutait la brochure, paraît convenir
à cette culture. »
Tout ceci confirme que la culture du cotonnier n'est pas
nouvelle dans la presque totalité de l'Afrique Occidentale.
C'est là une considération importante dans l'étude du déve-
loppement de la production cotonnière.
Lorsque les tissus importés se sont répandus à l'intérieur
de la colonie, il s'est produit, dans les régions touchées par le
commerce, une régression de la culture. Les indigènes, surtout
ceux de la côte, trouvaient à des prix avantageux des coton-
nades dont le brillant, le coloris, sinon la solidité, étaient
supérieurs à ceux fabriqués dans les villages. Les femmes
surtout étaient attirése par la diversité et la voyance des cou-
leurs. Au Dahomey, l'occupation française, en ouvrant toutes
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