Presse et revues
58 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1925 01 octobre 1925
Description : 1925/10/01 (A13,N94)-1925/10/31. 1925/10/01 (A13,N94)-1925/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64332137
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
174 ETUDES ET MEMOIRES
sumait son existence en A. 0 F., où nous l'avons observée au
Sénégal.
Description. — Pyralide d'assez grande taille, 80 millimètres
d'envergure chez les mâles et 39 millimètres chez les femelles.
Ailes antérieures étroites, allongées, arrondies au bord externe
brun roussâtre clair, divisées par Une Ombre médiane plus foncée
surmontée de deux points noirs dans la cellule. Toutes les ner-
vures distinctement marquées en noirâtre, striées de rouge près
des bords antérieurs et externes. Chez les mâles, une bande
blanche part de la base de l'aile, la traverse et va en s'atténuant
vers le bord. Ailes postérieures larges, semi-hyalines, d'un
blanc jaunâtre, lavées de roussâtre sur les bords. Tête et tho-
rax brun clair. Abdomen blanchâtre.
Plantes nourricières. — Bien que des observations précises
n'aient, à notre connaissance, jamais été faites sur E. saccharina,
nous pensons que la chenille est susceptible de vivre aux
dépens des diverses Graminées cultivées.
Observations biologiques. — Les chenilles, au Sénégal, vivent
à l'intérieur des tiges de toutes les variétés de petit Mil ; au
début de la végétation, elles minent les nervures médianes des
feuilles, l'orifice de pénétration étant parfaitement circulaire,
les déjections et la sciure rejetées à l'extérieur ; plus tard, les
tiges sont perforées de même façon ; les galeries, d'abord hori-
zontales, deviennent ascendantes. Elles sont rarement centrales ;
leur longueur peut atteindre 10 centimètres. L'orifice d'entrée,
généralement située au-dessus d'un nœud, est plus ou moins bou-
ché par de la sciure ; il laisse écouler, pendant la saison des pluies,
Un produit mucilagineux jaune clair qui s'accumule parfois dans
la partie engainante de la feuille inférieure ; cette substance,
dissoute par l'eau de pluie, forme une gomme liquide presque
incolore. 1
En fin de saison, quelques galeries ont plusieurs ouvertures.
La chenille chrysalide en un léger cocon soyeux de 15 à 20 mil-
limètres de longueur, placé toujours verticalement; sa partie
inférieure (généralement) est coudée et son extrémité va pren-
dre appui contre les bords d'un orifice donnant sur l'extérieur.
sumait son existence en A. 0 F., où nous l'avons observée au
Sénégal.
Description. — Pyralide d'assez grande taille, 80 millimètres
d'envergure chez les mâles et 39 millimètres chez les femelles.
Ailes antérieures étroites, allongées, arrondies au bord externe
brun roussâtre clair, divisées par Une Ombre médiane plus foncée
surmontée de deux points noirs dans la cellule. Toutes les ner-
vures distinctement marquées en noirâtre, striées de rouge près
des bords antérieurs et externes. Chez les mâles, une bande
blanche part de la base de l'aile, la traverse et va en s'atténuant
vers le bord. Ailes postérieures larges, semi-hyalines, d'un
blanc jaunâtre, lavées de roussâtre sur les bords. Tête et tho-
rax brun clair. Abdomen blanchâtre.
Plantes nourricières. — Bien que des observations précises
n'aient, à notre connaissance, jamais été faites sur E. saccharina,
nous pensons que la chenille est susceptible de vivre aux
dépens des diverses Graminées cultivées.
Observations biologiques. — Les chenilles, au Sénégal, vivent
à l'intérieur des tiges de toutes les variétés de petit Mil ; au
début de la végétation, elles minent les nervures médianes des
feuilles, l'orifice de pénétration étant parfaitement circulaire,
les déjections et la sciure rejetées à l'extérieur ; plus tard, les
tiges sont perforées de même façon ; les galeries, d'abord hori-
zontales, deviennent ascendantes. Elles sont rarement centrales ;
leur longueur peut atteindre 10 centimètres. L'orifice d'entrée,
généralement située au-dessus d'un nœud, est plus ou moins bou-
ché par de la sciure ; il laisse écouler, pendant la saison des pluies,
Un produit mucilagineux jaune clair qui s'accumule parfois dans
la partie engainante de la feuille inférieure ; cette substance,
dissoute par l'eau de pluie, forme une gomme liquide presque
incolore. 1
En fin de saison, quelques galeries ont plusieurs ouvertures.
La chenille chrysalide en un léger cocon soyeux de 15 à 20 mil-
limètres de longueur, placé toujours verticalement; sa partie
inférieure (généralement) est coudée et son extrémité va pren-
dre appui contre les bords d'un orifice donnant sur l'extérieur.
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