Presse et revues
58 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1925 01 octobre 1925
Description : 1925/10/01 (A13,N94)-1925/10/31. 1925/10/01 (A13,N94)-1925/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64332137
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA PRODUCTION COTONNIÈRE EN A. 0. 163
jusqu'à Podor. Des seuils rocheux, en saison sèche, interdisent
la navigation au delà de ce point. Pendant la période des
crues, c'est-à-dire vers le milieu d'août, la montée du fleuve
permet aux navires d'atteindre Kayes. C'était cette époque
qui permettait l'alimentation du Soudan en produits importés
et l'évacuation des produits du cru. Malheureusement, les
crues du fleuve n'ont pas une durée aussi longue que celles
du Niger et la période de transaction est limitée; en outre,
ces crues ne sont pas régulières et, certaines années, les bateaux
ne peuvent remonter jusqu'au terminus par suite du manque
d'eau.
C'est pour éviter cette irrégularité et pour créer une liaison
constante entre le Soudan et la côte, que le Gouvernement
général de la colonie a créé une ligne de chemin de fer, dont la
construction a duré une vingtaine d'années et qui relie main-
tenant les trois ports de la côte : Dakar, Rufisque et Kaolack,
à Kayes et au Soudan. Cette voie ferrée permet l'évacuation
vers la. mer des produits du centre africain. Nous voyons
qu'elle est, elle aussi, tout entière dans la zone sahélienne.
Pour que les produits de l'intérieur puissent arriver à Kayes
même, il a été créé un chemin de fer reliant ce point, terminus
du cours navigable du Sénégal, au point terminus du bief
navigable de la boucle du Niger à Koulikoro. C'est la voie
ferrée Kayes-Niger qui passe par Bamako, chef-lieu de la
colonie du Soudan. A ce point, la voie ferrée vient toucher
la zone de production du coton de terres sèches dans sa partie
nord. A Koulikoro commence le bief navigable du Niger, qui
va jusqu'à Ansongo, sur la branche descendant vers le sud du
lfeuve. La courbe du Niger tout entière se trouvant dans la
zone sahélienne ou sub-sahélienne, ne peut draîner vers la
côte que du coton provenant de cultures irriguées.
La ligne Kayes-Niger a une longueur de 599 kilomètres, et
celle de Kayes à Thiès, 650 kilom., à laquelle il y a lieu d'ajouter
60 kilom. environ entre Thiès et Dakar, sur la ligne de Dakar
à Saint-Louis. Soit environ, 1.300 kilom. de voie ferrée.
Plus au Sud, un autre chemin de fer part de Konakry,
pénètre dans la région cotonnière au delà de Timbo et va
jusqu'à Podor. Des seuils rocheux, en saison sèche, interdisent
la navigation au delà de ce point. Pendant la période des
crues, c'est-à-dire vers le milieu d'août, la montée du fleuve
permet aux navires d'atteindre Kayes. C'était cette époque
qui permettait l'alimentation du Soudan en produits importés
et l'évacuation des produits du cru. Malheureusement, les
crues du fleuve n'ont pas une durée aussi longue que celles
du Niger et la période de transaction est limitée; en outre,
ces crues ne sont pas régulières et, certaines années, les bateaux
ne peuvent remonter jusqu'au terminus par suite du manque
d'eau.
C'est pour éviter cette irrégularité et pour créer une liaison
constante entre le Soudan et la côte, que le Gouvernement
général de la colonie a créé une ligne de chemin de fer, dont la
construction a duré une vingtaine d'années et qui relie main-
tenant les trois ports de la côte : Dakar, Rufisque et Kaolack,
à Kayes et au Soudan. Cette voie ferrée permet l'évacuation
vers la. mer des produits du centre africain. Nous voyons
qu'elle est, elle aussi, tout entière dans la zone sahélienne.
Pour que les produits de l'intérieur puissent arriver à Kayes
même, il a été créé un chemin de fer reliant ce point, terminus
du cours navigable du Sénégal, au point terminus du bief
navigable de la boucle du Niger à Koulikoro. C'est la voie
ferrée Kayes-Niger qui passe par Bamako, chef-lieu de la
colonie du Soudan. A ce point, la voie ferrée vient toucher
la zone de production du coton de terres sèches dans sa partie
nord. A Koulikoro commence le bief navigable du Niger, qui
va jusqu'à Ansongo, sur la branche descendant vers le sud du
lfeuve. La courbe du Niger tout entière se trouvant dans la
zone sahélienne ou sub-sahélienne, ne peut draîner vers la
côte que du coton provenant de cultures irriguées.
La ligne Kayes-Niger a une longueur de 599 kilomètres, et
celle de Kayes à Thiès, 650 kilom., à laquelle il y a lieu d'ajouter
60 kilom. environ entre Thiès et Dakar, sur la ligne de Dakar
à Saint-Louis. Soit environ, 1.300 kilom. de voie ferrée.
Plus au Sud, un autre chemin de fer part de Konakry,
pénètre dans la région cotonnière au delà de Timbo et va
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