Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
162 ÉTUDES ET MÉMOlHFS
tion, d'une part, et l'accroissement de bien-être pour les popu- lations vivant sous notre drapeau, de l'autre.
Rapprochons maintenant la carte de la répartition de la culture du coton suivant le climat de celle de la répartition de la population. Nous voyons que les régions où les popula- tions sont les plus denses sont comprises dans la zone coton- nière. Ce sont, d'abord, en Haute Guinée, les cercles de Pita et de Labé, qui ont respectivement 173.000 et 300.000 habi- tants ; puis, une grande région qui englobe le sud du Soudan et presque toute la Haute Volta, avec les cercles de :
Bamako. 20 .OUO h ta Bougoumé 176.000 — S'k 23 000 oudan.
Ouagadougou 1. 300.000 — , Fada N'Gourma. 190.000 — i
Enfin, une troisième tache se trouve au moyen Dahomey et moyen Togo, avec une densité de population qui, dans cer- tains cercles, atteint 20 à 30 habitants au kilomètre carré.
Comme on le voit, et fort heureusement, une grande partie de la région cotonnière correspond aux zones les plus peuplées ; ce sont là les contrées de culture optima du coton sec en Afrique occidentale.
Enfin, il nous reste, dans cette étude générale des condi- tions de production du coton en Afrique occidentale, à étudier un dernier facteur : les moyens de communications qui, le cas échéant, favoriseront l'évacuation du produit.
Quelles sont J es vpies de communication existant en Afrique occidentale et pouvant permettre la mise en valeur des régions cotonnières ?
Les moyens de communication. — Pendant longtemps, la seule voie d'accès à l'intérieur du pays fut le fleuve Sénégal.
Toute sa partie navigable est comprise dans la zone sahé- lienne. Il ne peut donc exporter que du coton irrigué. Ce fleuve peut être remonté en tout temps, par des navires de haute mer,
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