Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1925 01 septembre 1925
Description : 1925/09/01 (A13,N93)-1925/09/30. 1925/09/01 (A13,N93)-1925/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6433212t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA MALADIE DES TACHES BRUNES DE L'ARACHIDE 127
« M. Fourneau estime que, dans certaines zones du Cayor,
les dégâts causés ne paraissent pas inférieurs à 15%.
« Peu après, M. Denis, inspecteur général d'agriculture de
la Casamance, m'adressait à son tour des échantillons de la
même maladie.
« Ainsi donc, en l'espace d'un mois, le Cercospora était
signalé au nord (Saint-Louis), au centre (Cayor) et dans l'ex-
trême-sud (Casamance) de la colonie.
« M. Fourneau, chargé de se rendre dans les diverses cir-
conscriptions productrices d'arachides, pour y déterminer
l'aire d'extension de la maladie, a pu constater que de nom-
breux champs étaient atteints dans les cercles du Cayor, de
Baol, de Thiès et du Sine-Saloum. Les indigènes, interrogés,
ont déclaré qu'ils avaient observé depuis longtemps des feuilles
d'arachides tachées. »
M. Claveau se demande ensuite d'où vient cette invasion
brusque et à peu près générale dans toute la colonie, s'il s'agit
d'une importation d'un parasite déjà connu en Gold Coast
ou de l'extension d'un champignon n'existant jusqu'ici qu'en
quelques foyers peu importants, passés inaperçus.
Cette dernière hypothèse pourrait bien être exacte, sans
qu'on jpuisse répondre avec certitude. Ce qui peut l'appuyer,
c'est que, au cours de la dernière saison des pluies, la hauteur
d'eau tombée en août-septembre a été considérable ; l'humidité,
jointe à une température élevée, a pu multiplier considérable-
ment un champignon qui n'existait qu'à l'état sporadique.
Dans ce cas, il n'y aurait pas lieu de s'alarmer ; car en somme
des dégâts sensibles (15% au Sénégal, d'après M. Fourneau,
jusqu'à 20% aux Etats-Unis) ne s'observent que dans les
attaques intenses. Cependant, M. Claveau se préoccupe des
mesures de défense les plus efficaces et conclut ainsi :
« Ces mesures ne seront jamais que des palliatifs. La solu-
tion la plus complète et la plus rationnelle, c'est la création
de variétés' capables de résister aux parasites. Or, un des
buts principaux des Stations de sélection est la recherche de
variétés nouvelles résistantes, tâche que doit poursuivre sans
retard la Station expérimentale de l'Arachide de M'Bambey. »
« M. Fourneau estime que, dans certaines zones du Cayor,
les dégâts causés ne paraissent pas inférieurs à 15%.
« Peu après, M. Denis, inspecteur général d'agriculture de
la Casamance, m'adressait à son tour des échantillons de la
même maladie.
« Ainsi donc, en l'espace d'un mois, le Cercospora était
signalé au nord (Saint-Louis), au centre (Cayor) et dans l'ex-
trême-sud (Casamance) de la colonie.
« M. Fourneau, chargé de se rendre dans les diverses cir-
conscriptions productrices d'arachides, pour y déterminer
l'aire d'extension de la maladie, a pu constater que de nom-
breux champs étaient atteints dans les cercles du Cayor, de
Baol, de Thiès et du Sine-Saloum. Les indigènes, interrogés,
ont déclaré qu'ils avaient observé depuis longtemps des feuilles
d'arachides tachées. »
M. Claveau se demande ensuite d'où vient cette invasion
brusque et à peu près générale dans toute la colonie, s'il s'agit
d'une importation d'un parasite déjà connu en Gold Coast
ou de l'extension d'un champignon n'existant jusqu'ici qu'en
quelques foyers peu importants, passés inaperçus.
Cette dernière hypothèse pourrait bien être exacte, sans
qu'on jpuisse répondre avec certitude. Ce qui peut l'appuyer,
c'est que, au cours de la dernière saison des pluies, la hauteur
d'eau tombée en août-septembre a été considérable ; l'humidité,
jointe à une température élevée, a pu multiplier considérable-
ment un champignon qui n'existait qu'à l'état sporadique.
Dans ce cas, il n'y aurait pas lieu de s'alarmer ; car en somme
des dégâts sensibles (15% au Sénégal, d'après M. Fourneau,
jusqu'à 20% aux Etats-Unis) ne s'observent que dans les
attaques intenses. Cependant, M. Claveau se préoccupe des
mesures de défense les plus efficaces et conclut ainsi :
« Ces mesures ne seront jamais que des palliatifs. La solu-
tion la plus complète et la plus rationnelle, c'est la création
de variétés' capables de résister aux parasites. Or, un des
buts principaux des Stations de sélection est la recherche de
variétés nouvelles résistantes, tâche que doit poursuivre sans
retard la Station expérimentale de l'Arachide de M'Bambey. »
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