Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1925 01 septembre 1925
Description : 1925/09/01 (A13,N93)-1925/09/30. 1925/09/01 (A13,N93)-1925/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6433212t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
112 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Ailes postérieures grises avec cils gris.
Abdomen cendré. Pattes pâles, avec des rayures foncées peu
visibles. Longueur : 4 à 6 millimètres.
Chenille. — La chenille a la tête brune et le corps crème
durant son premier âge ; parfois les matières de couleur foncée
dont elle s'alimente, visibles par transparence à travers sa peau
la font paraître brune ; il arrive souvent aussi qu'elle soit cou-
verte par les spores d'un champignon noir fréquent dans les
capsules abîmées. Dans les âges suivants, chaque anneau de la
chenille porte, sur sa face dorsale, deux traits transversaux dis-
tincts rouges ; ce caractère, très net, permet aisément de distin-
guer ceffte chenille de celle de Gelechia (Pectinophora) gossypiella
Saund. chez qui la teinte rouge est plus diffuse et qui est encore
blanche lorsqu'elle a la taille que la chenille de Pyroderces simplex
atteint en fin de croissance, c'est-à-dire 7 à 8 millimètres de
longueur. Cette similitude des chenilles des divers Pyroderces
avec celle de G. gossypiella a provoqué, à peu près dans tous
les pays où le « Ver rose » n'existe pas, des confusions regretta-
bles qui souvent ont alarmé inutilement les populations.
L'A. O. F. n'a pas échappé à cette erreur, que nous avons dû
signaler à diverses reprises. Nous avons eu également à trancher
la question pour le Tonkin, où la présence du « Ver rose » est à
notre connaissance signalée inexactement. Nous ne saurons
trop répéter que G. gossypiella n'existe que dans une colonie
française, à Madagascar d'après les documents qui nous ont
été communiqués par M. CAYLA, chargé de mission, et qu'il y
a lieu, plus que jamais, de surveiller l'application stricte des
mesures sévères pour empêcher son introduction.
Chrysalide. - La chrysalide, plus petite que celle de Gelechia,
ne porte pas, comme cette dernière, des poils et un petit cro-
chet à son extrémité : elle est logée dans un léger cocon soyeux
blanc grisâtre.
Œuf. — Très petit : 0,36 millimètres de long sur 0,22 milli-
mètres de large, ovale, strié longitudinalement.
Biologie. Evolution. — Les œufs sont déposés sur les capsules
encore vertes, parfois sur les fruits murs et épanouis, le plus
Ailes postérieures grises avec cils gris.
Abdomen cendré. Pattes pâles, avec des rayures foncées peu
visibles. Longueur : 4 à 6 millimètres.
Chenille. — La chenille a la tête brune et le corps crème
durant son premier âge ; parfois les matières de couleur foncée
dont elle s'alimente, visibles par transparence à travers sa peau
la font paraître brune ; il arrive souvent aussi qu'elle soit cou-
verte par les spores d'un champignon noir fréquent dans les
capsules abîmées. Dans les âges suivants, chaque anneau de la
chenille porte, sur sa face dorsale, deux traits transversaux dis-
tincts rouges ; ce caractère, très net, permet aisément de distin-
guer ceffte chenille de celle de Gelechia (Pectinophora) gossypiella
Saund. chez qui la teinte rouge est plus diffuse et qui est encore
blanche lorsqu'elle a la taille que la chenille de Pyroderces simplex
atteint en fin de croissance, c'est-à-dire 7 à 8 millimètres de
longueur. Cette similitude des chenilles des divers Pyroderces
avec celle de G. gossypiella a provoqué, à peu près dans tous
les pays où le « Ver rose » n'existe pas, des confusions regretta-
bles qui souvent ont alarmé inutilement les populations.
L'A. O. F. n'a pas échappé à cette erreur, que nous avons dû
signaler à diverses reprises. Nous avons eu également à trancher
la question pour le Tonkin, où la présence du « Ver rose » est à
notre connaissance signalée inexactement. Nous ne saurons
trop répéter que G. gossypiella n'existe que dans une colonie
française, à Madagascar d'après les documents qui nous ont
été communiqués par M. CAYLA, chargé de mission, et qu'il y
a lieu, plus que jamais, de surveiller l'application stricte des
mesures sévères pour empêcher son introduction.
Chrysalide. - La chrysalide, plus petite que celle de Gelechia,
ne porte pas, comme cette dernière, des poils et un petit cro-
chet à son extrémité : elle est logée dans un léger cocon soyeux
blanc grisâtre.
Œuf. — Très petit : 0,36 millimètres de long sur 0,22 milli-
mètres de large, ovale, strié longitudinalement.
Biologie. Evolution. — Les œufs sont déposés sur les capsules
encore vertes, parfois sur les fruits murs et épanouis, le plus
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