Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
64 ÉTUDES ET MÉMOIRES
montré favorable à l'infection, on pulvérisera successivement de petits groupes de plants (trois ou quatre par exemple) à des intervalles réguliers et assez rapprochés, chaque plant ne recevant qu'un seul traitement. Les traitements faits après l'infection étant forcément inefficaces, ce sera le dernier trai- tement ayant préservé la plante qui aura été fait à l'époque la plus convenable, puisqu'il aura évité la contamination et qu'au moment de son exécution toutes les feuilles épanouies auront été touchées par l'anticryptogamique.
En conclusion, nous pouvons dire que le planteur, même isolé et loin de toute station de recherche, peut cependant arriver à connaître les maladies qui envahissent ses plantations : par l'envoi bien fait d'échantillons, il pourra obtenir des pré- cisions sur la nature des parasites ; par des observations per- sonnelles, complétées au besoin par quelques expériences simples, il pourra acquérir des données sur l'évolution des maladies, données qui lui serviront à engager une lutte plus efficace.
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
Facebook
Twitter