Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juillet 1904 05 juillet 1904
Description : 1904/07/05 (A8,N152,T15). 1904/07/05 (A8,N152,T15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432184n
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
26 REVUE DES CULTURES COLONIALES
rétie ; la récolte est achetée à 11 fr. 50 la tonne de tiges vertes par la Société la
Gauloise. On espère récolter 32.000 kilogrammes par hectare.
Une usine comprenant huit machines à décortiquer est installée près de cette
plantation, elle estime que 1.000 kilogrammes de tiges donneront 10 kilogrammes
de ramie prête à être filée.
D'après M. Thiébaut, cette industrie ne pourra prendre de l'essor qu'avec le
secours de l'industrie et des capitaux étrangers, car au Caucase l'argent manque
ainsi que l'esprit d'initiative.
É. D. W.
A PROPOS DU c CHANVRE DE MANILLE »,
FIBRES DU MUSA TEXflLIS
Sur la proposition de M. le professeur 0. Warburg, du Comité colonial alle-
mand, la puissante institution allemande a décidé de créer un prix de 3.000 marks
pour la construction de machines destinées à défibrer les gaines des feuilles de
bananiers.
Dans presque toutes les régions tropicales, on s'occupe de l'utilisation des
fibres des bananiers, et nous-même, dans nos Notes sur quelques plantes utils
ou intéressantes du Congo, nous avons attiré l'attention sur la possibilité de la
culture du Musa textilis en Afrique occidentale.
Les considérations que M. 0. Warburg a fait valoir pour obtenir la création
de ce prix ont été résumées dans les comptes rendus des séances du (f Kolonial
Wirtschaftlichen Komitée », première séance de 1904. Les essais faits dans les
colonies allemandes avec la ramie, le jute et le sun n'ont pas donné de bril-
lants résultats; certes la culture des bananiers et en particulier celle du chanvre
de Manille qui a été un monopole pour les Philippines sont plus importantes. La
valeur de cette fibre est donnée d'ailleurs par le tableau suivant des exportations
de ce produit pendant ces dernières années :
189 7 200.000 tonnes
1898 151.000 —
1899. 188.000 —
1900. 72.000 —
1901. 102.000 —
190 2 70.000 -
Tandis que le sisal vaut 740 marks la tonne, le chanvre de Manille en vaut
1.000.
Au point de vue climatologique, la culture de cette plante pourrait se faire
dans les îles des mers du Sud ; mais le manque de bras empêchera le développe-
ment de cette culture, à moins que l'on ne puisse introduire la main-d'œuvre
chinoise.
En Afrique, la culture pourrait se faire, dit M. O. Warburg, en Afrique orien-
tale, au Cameroun (zone côtière) et dans la région des lacs où partout on cultive
le bananier comestible; on pourrait ajouter dans tout le Congo.
Bien que les bananes comestibles paraissent donner une fibre de qualité infé-
rieure, surtout quand les fruits sont arrivés à maturité, il est certain que les
rétie ; la récolte est achetée à 11 fr. 50 la tonne de tiges vertes par la Société la
Gauloise. On espère récolter 32.000 kilogrammes par hectare.
Une usine comprenant huit machines à décortiquer est installée près de cette
plantation, elle estime que 1.000 kilogrammes de tiges donneront 10 kilogrammes
de ramie prête à être filée.
D'après M. Thiébaut, cette industrie ne pourra prendre de l'essor qu'avec le
secours de l'industrie et des capitaux étrangers, car au Caucase l'argent manque
ainsi que l'esprit d'initiative.
É. D. W.
A PROPOS DU c CHANVRE DE MANILLE »,
FIBRES DU MUSA TEXflLIS
Sur la proposition de M. le professeur 0. Warburg, du Comité colonial alle-
mand, la puissante institution allemande a décidé de créer un prix de 3.000 marks
pour la construction de machines destinées à défibrer les gaines des feuilles de
bananiers.
Dans presque toutes les régions tropicales, on s'occupe de l'utilisation des
fibres des bananiers, et nous-même, dans nos Notes sur quelques plantes utils
ou intéressantes du Congo, nous avons attiré l'attention sur la possibilité de la
culture du Musa textilis en Afrique occidentale.
Les considérations que M. 0. Warburg a fait valoir pour obtenir la création
de ce prix ont été résumées dans les comptes rendus des séances du (f Kolonial
Wirtschaftlichen Komitée », première séance de 1904. Les essais faits dans les
colonies allemandes avec la ramie, le jute et le sun n'ont pas donné de bril-
lants résultats; certes la culture des bananiers et en particulier celle du chanvre
de Manille qui a été un monopole pour les Philippines sont plus importantes. La
valeur de cette fibre est donnée d'ailleurs par le tableau suivant des exportations
de ce produit pendant ces dernières années :
189 7 200.000 tonnes
1898 151.000 —
1899. 188.000 —
1900. 72.000 —
1901. 102.000 —
190 2 70.000 -
Tandis que le sisal vaut 740 marks la tonne, le chanvre de Manille en vaut
1.000.
Au point de vue climatologique, la culture de cette plante pourrait se faire
dans les îles des mers du Sud ; mais le manque de bras empêchera le développe-
ment de cette culture, à moins que l'on ne puisse introduire la main-d'œuvre
chinoise.
En Afrique, la culture pourrait se faire, dit M. O. Warburg, en Afrique orien-
tale, au Cameroun (zone côtière) et dans la région des lacs où partout on cultive
le bananier comestible; on pourrait ajouter dans tout le Congo.
Bien que les bananes comestibles paraissent donner une fibre de qualité infé-
rieure, surtout quand les fruits sont arrivés à maturité, il est certain que les
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 26/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6432184n/f26.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6432184n/f26.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6432184n/f26.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6432184n
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6432184n
Facebook
Twitter