Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1904 05 juin 1904
Description : 1904/06/05 (A8,N150,T14). 1904/06/05 (A8,N150,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432182t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
344 REVUE DES CULTURES COLONIALES
environ. Ces mensurations sont préférées par les importateurs à Amsterdam.
On augmente la solidité des caisses par des bandes ou des fils de fer.
Les noix sont chaulées ou parfois à Banda enfumées, afin de les préserver du
coléoptère perforant dénommé « boeboek » ; l'enfumage ne paraît pas néces-
saire.
Les noix sont classées en neuf sortes et le macis en quatre sortes.
Cette culture mérite d'être conseillée comme culture accessoire tant dans des
plantations à créer que dans des plantations anciennes.
A Djati Roengge, l'auteur a essayé la culture du café Java, café de Libéria, cacao
rouge, cacao blanc, muscadier ; il a retenu cacao et muscadier. Le café Java ne se
développe plus à Djati, le Libéria souffre des maladies de feuilles et ne se déve-
loppe que grâce à un apport notable d'engrais et à un travail très serré du sol;
quant au cacao rouge, il est de plus en plus remplacé par le cacao blanc.
Pour terminer, l'auteur fait un appel pressant pour la création d'une station de
recherches destinée à combattre toutes les maladies des cultures de la région.
« L'agriculture sans la science est, dit-il avec raison, un aveugle sans guide. »
Le muscadier n'est pas exigeant, quant au sol, cependant, si celui-ci est par
trop maigre, il faudra amener un peu d'engrais. Ce dernier est amené en cercle
au niveau de l'extrémité des rameaux et retourné dans le sol; le meilleur moment
est peu de temps avant la mousson d'ouest. Cet amendement sera renouvelé tous
les ans.
Si la culture doit être faite dans des terrains marécageux où à nappe d'eau
souterraine, il faudra faire un drainage profond.
Dans des plantations existantes de caféiers et de cacaoyers, il est à conseiller
de planter les muscadiers le long des chemins à une distance de 36 pieds, de
manière qu'ils se trouvent en triangle.
La principale maladie du muscadier est occasionnée par un champignon atta-
quant les rameaux et occasionnant leur mort rapide; on ne peut lutter contre
cette maladie dont l'origine est mal connue; il n'est pas nécessaire d'enlever ces
rameaux, ils tombent d'eux-mêmes.
Un autre ennemi du muscadier est un coléoptère qui fait un trou dans la tige,
en particulier dans les endroits où l'écorce est endommagée; l'arbre meurt assez
rapidement. Le muscadier souffre parfois aussi d'une sorte de chancre d'où
s'écoule un liquide gluant. On a avantage à couper les arbres attaqués par ces
deux maladies.
Le muscadier commence parfois à produire à sept ans, mais le rendement est
alors généralement minime, c'est vers douze ans que la production devient
sérieuse et à partir de ce moment elle augmente journellement. La floraison a
lieu pendant toute l'année, de sorte que la récolte peut se faire constamment; la
plus forte récolte a lieu de novembre à février inclusivement.
Le muscadier demande de sept à huit mois pour passer de la fleur au fruit;
celui-ci est mûr quand il s'ouvre, il doit être cueilli à ce moment; les noix
tombées donnent une fleur comme on l'appelle, c'est-à-dire le macis de qualité
inférieure.
Par une sécheresse trop prolongée, les fruits se recroquevillent; ils peuvent se
remettre si les pluies reprennent, mais les fruits jeunes tombent généralement
avant maturité, ce qui produit une qualité tout à fait inférieure.
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environ. Ces mensurations sont préférées par les importateurs à Amsterdam.
On augmente la solidité des caisses par des bandes ou des fils de fer.
Les noix sont chaulées ou parfois à Banda enfumées, afin de les préserver du
coléoptère perforant dénommé « boeboek » ; l'enfumage ne paraît pas néces-
saire.
Les noix sont classées en neuf sortes et le macis en quatre sortes.
Cette culture mérite d'être conseillée comme culture accessoire tant dans des
plantations à créer que dans des plantations anciennes.
A Djati Roengge, l'auteur a essayé la culture du café Java, café de Libéria, cacao
rouge, cacao blanc, muscadier ; il a retenu cacao et muscadier. Le café Java ne se
développe plus à Djati, le Libéria souffre des maladies de feuilles et ne se déve-
loppe que grâce à un apport notable d'engrais et à un travail très serré du sol;
quant au cacao rouge, il est de plus en plus remplacé par le cacao blanc.
Pour terminer, l'auteur fait un appel pressant pour la création d'une station de
recherches destinée à combattre toutes les maladies des cultures de la région.
« L'agriculture sans la science est, dit-il avec raison, un aveugle sans guide. »
Le muscadier n'est pas exigeant, quant au sol, cependant, si celui-ci est par
trop maigre, il faudra amener un peu d'engrais. Ce dernier est amené en cercle
au niveau de l'extrémité des rameaux et retourné dans le sol; le meilleur moment
est peu de temps avant la mousson d'ouest. Cet amendement sera renouvelé tous
les ans.
Si la culture doit être faite dans des terrains marécageux où à nappe d'eau
souterraine, il faudra faire un drainage profond.
Dans des plantations existantes de caféiers et de cacaoyers, il est à conseiller
de planter les muscadiers le long des chemins à une distance de 36 pieds, de
manière qu'ils se trouvent en triangle.
La principale maladie du muscadier est occasionnée par un champignon atta-
quant les rameaux et occasionnant leur mort rapide; on ne peut lutter contre
cette maladie dont l'origine est mal connue; il n'est pas nécessaire d'enlever ces
rameaux, ils tombent d'eux-mêmes.
Un autre ennemi du muscadier est un coléoptère qui fait un trou dans la tige,
en particulier dans les endroits où l'écorce est endommagée; l'arbre meurt assez
rapidement. Le muscadier souffre parfois aussi d'une sorte de chancre d'où
s'écoule un liquide gluant. On a avantage à couper les arbres attaqués par ces
deux maladies.
Le muscadier commence parfois à produire à sept ans, mais le rendement est
alors généralement minime, c'est vers douze ans que la production devient
sérieuse et à partir de ce moment elle augmente journellement. La floraison a
lieu pendant toute l'année, de sorte que la récolte peut se faire constamment; la
plus forte récolte a lieu de novembre à février inclusivement.
Le muscadier demande de sept à huit mois pour passer de la fleur au fruit;
celui-ci est mûr quand il s'ouvre, il doit être cueilli à ce moment; les noix
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