Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
292 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Par contre, les inflorescences, sur les premiers de ces plants, apparaissent
plus tard que sur les seconds. Les épis, ici, ne commencent à se montrer que le
28 octobre, au lieu du 13.
Depuis que les tiges sont sorties de terre (9 mai) jusqu'à la fin d'octobre, la
température moyenne, pendant ces cent soixante-treize jours, a été de 1802.
Le 1er novembre, les touffes ont 2 mètres à 2m30 de hauteur et 3 mètres de
circonférence.
Une de ces touffes, coupée au niveau du sol, le 5 novembre, a un poids frais de 38 kilo-
grammes.
A partir de cette époque, les inflorescences sont de plus en plus nombreuses,
quoique toujours moins avancées que sur les pieds repiqués.
Le 19 novembre, les 21 pieds qui restent sont coupés. Leur poids total est de
485 kilogrammes ; ce qui représente une moyenne de 23 kilogrammes par pied, au début
de la tioraison.
Coupés plus tôt que ceux repiqués, ces pieds ont un moins grand nombre de
feuilles desséchées. Le poids que nous indiquons ici représente, par conséquent,
mieux que celui de la première culture, le poids réel du fourrage.
En résumé, il y a eu avantage à semer directement les graines en pleine terre.
En raison de la température un peu variable de cette année, les débuts de la ger-
mination ont bien été un peu difficiles, mais, dans la suite, les pieds ont repris
une plus grande vigueur, qui est toujours restée, depuis lors, supérieure à celle
des plants repiqués. Ces derniers ont fleuri un peu plus tôt, mais sbnt restés un
peu plus faibles.
Et il faut observer que l'époque et l'abondance de la floraison sont de faible
importance chez une plante dont les grains, comme on le sait depuis longtemps,
ne mûrissent ordinairement pas sous les climats tempérés.
Ce n'est que comme espèce fourragère que le téosinté, chez nous, peut être
cultivé, la coupe ayant lieu avant la floraison.
Les résultats précédents offrent alors cet intérêt de nous indiquer la moyenne
thermique suffisante pour la végétation de cette plante.
Notre récolte n'a certes pas été comparable à celle qu'on peut obtenir dans
les pays chauds. Néanmoins, un rendement de 38 kilogrammes de fourrage en
six mois, pour un pied provenant d'une seule graine de 8 centigrammmes, peut
ne pas sembler négligeable.
Toutes les cultures que nous venons de décrire ont été faites, comme on
l'aura remarqué et comme nous l'avons dit plus haut, sur un sol qui n'a reçu,
cette année, aucune fumure préalable. Mais nous nous proposons précisément
d'étudier, l'année prochaine, dans le même champ, l'influence des engrais sur
un certain nombre de ces plantes semi-tropicales.
JUMELLE.
Par contre, les inflorescences, sur les premiers de ces plants, apparaissent
plus tard que sur les seconds. Les épis, ici, ne commencent à se montrer que le
28 octobre, au lieu du 13.
Depuis que les tiges sont sorties de terre (9 mai) jusqu'à la fin d'octobre, la
température moyenne, pendant ces cent soixante-treize jours, a été de 1802.
Le 1er novembre, les touffes ont 2 mètres à 2m30 de hauteur et 3 mètres de
circonférence.
Une de ces touffes, coupée au niveau du sol, le 5 novembre, a un poids frais de 38 kilo-
grammes.
A partir de cette époque, les inflorescences sont de plus en plus nombreuses,
quoique toujours moins avancées que sur les pieds repiqués.
Le 19 novembre, les 21 pieds qui restent sont coupés. Leur poids total est de
485 kilogrammes ; ce qui représente une moyenne de 23 kilogrammes par pied, au début
de la tioraison.
Coupés plus tôt que ceux repiqués, ces pieds ont un moins grand nombre de
feuilles desséchées. Le poids que nous indiquons ici représente, par conséquent,
mieux que celui de la première culture, le poids réel du fourrage.
En résumé, il y a eu avantage à semer directement les graines en pleine terre.
En raison de la température un peu variable de cette année, les débuts de la ger-
mination ont bien été un peu difficiles, mais, dans la suite, les pieds ont repris
une plus grande vigueur, qui est toujours restée, depuis lors, supérieure à celle
des plants repiqués. Ces derniers ont fleuri un peu plus tôt, mais sbnt restés un
peu plus faibles.
Et il faut observer que l'époque et l'abondance de la floraison sont de faible
importance chez une plante dont les grains, comme on le sait depuis longtemps,
ne mûrissent ordinairement pas sous les climats tempérés.
Ce n'est que comme espèce fourragère que le téosinté, chez nous, peut être
cultivé, la coupe ayant lieu avant la floraison.
Les résultats précédents offrent alors cet intérêt de nous indiquer la moyenne
thermique suffisante pour la végétation de cette plante.
Notre récolte n'a certes pas été comparable à celle qu'on peut obtenir dans
les pays chauds. Néanmoins, un rendement de 38 kilogrammes de fourrage en
six mois, pour un pied provenant d'une seule graine de 8 centigrammmes, peut
ne pas sembler négligeable.
Toutes les cultures que nous venons de décrire ont été faites, comme on
l'aura remarqué et comme nous l'avons dit plus haut, sur un sol qui n'a reçu,
cette année, aucune fumure préalable. Mais nous nous proposons précisément
d'étudier, l'année prochaine, dans le même champ, l'influence des engrais sur
un certain nombre de ces plantes semi-tropicales.
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