Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 319
— D'après un rapport d'u chargé d'affaires d'Angleterre en Afrique centrale anglaise, résumé
riVna a Board' of trade Journal H, no 37ST, 190i,'il y a actuellement dans cette région 4.00G acres en
cul'ture pour l'obtention de coton ; on estime qu'en 1905 Fexportation de coton de cette région |attein-
dra 25.000 livres ; le cotO» paraît devoir devenir une des cultures principales de la région. Déjà les
prix de cette marchandise se sont trouvés très rémunérateurs, de 6 à 8 deniers par fivre ; TU ce
prix élevé, on se propose d'augmenter dans une large proportion la surface mise en culture.
— Dans le commerce qui s'est établi en 1903 entre la Perse et la Russie figurent 25.873 tonnes
,de coton de Astara et Enzeli et 124 tonnes de fruits secs dont beaucoup de raisins, expédiées par
(la voie de Bakou.
- D'après les « Nachrichten furTHandel und Industries, no 13, 1904, le nombre total de planta- ,
tions de café, grandes et petites, est d'environ 49.000. Leur production annuelle comporte plus de
21.500.000 sacs, ce qui, en comptant en moyenne 134 livres- par sac, donne une production de
2.881.000.000 de livres. La valeur du café versé annuellement sur le marché du monde atteint
255.00u.i'J().ddoUars.La surface de terrain dévolue uniquement à cette culture dépasse3.600.000 acres;
les constructions, machines, etc.,'employés dans les plantations, ont une valeur de plus deL350 000.000.
Le nombre de travailleurs : hommes, femmes et enfants, ayant été occupés pendant cette période,
était de 2.200.000; les salaires de ces travailleurs se sont élevés à plus de 135 millions de dollars.
D'après ces données, on peut estimer que les caféiers donnent en moyenne par an 1 kgr. 600 de
café brut, de sorte que par acre, contenant 500 arbres, on peut espérer une récolte de 800 livres de
■ ycal'é brut. -
— A l'Equateur, les plantations de cacao se multiplient. Les qualités du cacao récolté dans les
districts de Machela et Bela sont inférieures à celle de Arriba; ce qui est dû au climat pluvieux des
deux premiers districts où le séchage se fait moins facilement. Jusqu'à ce jour le séchage artificiel
ne paraît pas avoir été effectué avec succès dans la région. Tout le cacao de l'Equateur passe en
.général par Guayaquil, où il est trié et expédié soit en Europe, soit aux États-Unis.
- M. W. G. BOORSMA publie dans le no 1,1900, du « Teysmannia D une étude sur les sésames ; il
résulte de nombreuses analyses faites par l'auteur que les graines de sésame de Java renferment
une moins grande proportion d'huile que celles de provenance étrangère : Siam, Baroda (Bombay),
Saharampur, dans laquelle la proportion d'huile varie de 44,9 à 54,3 ; dans les graines de Java,
elle varie de 36,7 à 41,4 seulement. Cependant certains échantillons ont donné jusqu'à 52,6 ;
mais ils avaient perdu l'enveloppe des graines, de sorte que la proportion de 52 est un peu trop
élevée et peut être réduite à 43 La valeur des graines du Siam résiderait en partie dans leur
forte teneur en albumine, ce qui permettrait l'emploi du tourteau dans l'alimentation du bétail; en
outre, les graines de cette variété peuvent se cultiver par les temps secs et produisent des plantes
qui parviennent à maturité au bout de trois mois environ, sans irrigation. Bien que le rendement
ne soit pas des plus considérables, la valeur du produit atteint de 7 à 8 florins le picul à Singapore,
où cette graine porte le nom « teelseed M.
- - Le même périodique décrit et figure un instrument inventé par M. H. Blok, pour la saignée
des caomtchonticra Il est constitué par un ciseau sur la lame duquel s'applique une pièce mobile
qui peut être fixée par une vis de pression de manière qu'une plus ou moins grande longueur de
la lame dépasse, longueur calculée d'après l'épaisseur de l'écorce. L'instrument est construit de
manière que la blessure se fasse de bas en haut, ce qui permet d'éviter le stationnement de l'eau
dans la plaie. A la suite de la note relatant cet instrument, M. W. R. Tromp de Haas étudie la
question-suivante. Les Ficus produisent-ils davantage quand ils sont saignés à plusieurs reprises
à quelques jours d'intervalle ou en une fois ? Il semble résulter des expériences entreprises, qui
gagneraient certes à être faites sur une plus grande échelle, que la saignée faite en deux ou trois
fois, avec un repos de 6 jours entre les saignées, donne un plus grand rendement qui peut atteindre
en moyenne 598-266-332 grammes par arbre. En examinant les frais de récolte qui deviennent, par
cette multiplicité de saignées, un peu plus élevés, on peut encore, en employant ce nouveau procédé,
fjiire un bénéfice, étant donné que par le nouveau mode d'extraction l'augmentation en rendement
est de 50 et dépasse de beaucoup les frais qui sont cependant plus que quadruplés.
— Voici la méthode préconisée pour purifier l'huile de coco. Cette huile est mélangé à de l'acide
chlorhydrique très dilué, puis le mélange est amené dans un récipient renfermant de la chaux
réduite en poudre; la masse remuée est chauffée à 50-60° pour saponifier les acides gras. L'huile
est ensuite exprimée et son goût désagréable est enlevé en y ajoutant 2 de carbonate
alcalin et en chauffant à 100° jusqu'à ce que l'odeur désagréable soit enlevée. L'huile est ensuite
lavée à l'eau. Cette méthode permet même de transformer des huiles très colorées et de mauvaise
odeur en huile insipide capable de se conserver très longtemps. Le « Teysmannia » signale à propos
de cette méthode que le traitement par l'acide dilué ne parait pas absolument nécessaire ; l'auteur
— D'après un rapport d'u chargé d'affaires d'Angleterre en Afrique centrale anglaise, résumé
riVna a Board' of trade Journal H, no 37ST, 190i,'il y a actuellement dans cette région 4.00G acres en
cul'ture pour l'obtention de coton ; on estime qu'en 1905 Fexportation de coton de cette région |attein-
dra 25.000 livres ; le cotO» paraît devoir devenir une des cultures principales de la région. Déjà les
prix de cette marchandise se sont trouvés très rémunérateurs, de 6 à 8 deniers par fivre ; TU ce
prix élevé, on se propose d'augmenter dans une large proportion la surface mise en culture.
— Dans le commerce qui s'est établi en 1903 entre la Perse et la Russie figurent 25.873 tonnes
,de coton de Astara et Enzeli et 124 tonnes de fruits secs dont beaucoup de raisins, expédiées par
(la voie de Bakou.
- D'après les « Nachrichten furTHandel und Industries, no 13, 1904, le nombre total de planta- ,
tions de café, grandes et petites, est d'environ 49.000. Leur production annuelle comporte plus de
21.500.000 sacs, ce qui, en comptant en moyenne 134 livres- par sac, donne une production de
2.881.000.000 de livres. La valeur du café versé annuellement sur le marché du monde atteint
255.00u.i'J().ddoUars.La surface de terrain dévolue uniquement à cette culture dépasse3.600.000 acres;
les constructions, machines, etc.,'employés dans les plantations, ont une valeur de plus deL350 000.000.
Le nombre de travailleurs : hommes, femmes et enfants, ayant été occupés pendant cette période,
était de 2.200.000; les salaires de ces travailleurs se sont élevés à plus de 135 millions de dollars.
D'après ces données, on peut estimer que les caféiers donnent en moyenne par an 1 kgr. 600 de
café brut, de sorte que par acre, contenant 500 arbres, on peut espérer une récolte de 800 livres de
■ ycal'é brut. -
— A l'Equateur, les plantations de cacao se multiplient. Les qualités du cacao récolté dans les
districts de Machela et Bela sont inférieures à celle de Arriba; ce qui est dû au climat pluvieux des
deux premiers districts où le séchage se fait moins facilement. Jusqu'à ce jour le séchage artificiel
ne paraît pas avoir été effectué avec succès dans la région. Tout le cacao de l'Equateur passe en
.général par Guayaquil, où il est trié et expédié soit en Europe, soit aux États-Unis.
- M. W. G. BOORSMA publie dans le no 1,1900, du « Teysmannia D une étude sur les sésames ; il
résulte de nombreuses analyses faites par l'auteur que les graines de sésame de Java renferment
une moins grande proportion d'huile que celles de provenance étrangère : Siam, Baroda (Bombay),
Saharampur, dans laquelle la proportion d'huile varie de 44,9 à 54,3 ; dans les graines de Java,
elle varie de 36,7 à 41,4 seulement. Cependant certains échantillons ont donné jusqu'à 52,6 ;
mais ils avaient perdu l'enveloppe des graines, de sorte que la proportion de 52 est un peu trop
élevée et peut être réduite à 43 La valeur des graines du Siam résiderait en partie dans leur
forte teneur en albumine, ce qui permettrait l'emploi du tourteau dans l'alimentation du bétail; en
outre, les graines de cette variété peuvent se cultiver par les temps secs et produisent des plantes
qui parviennent à maturité au bout de trois mois environ, sans irrigation. Bien que le rendement
ne soit pas des plus considérables, la valeur du produit atteint de 7 à 8 florins le picul à Singapore,
où cette graine porte le nom « teelseed M.
- - Le même périodique décrit et figure un instrument inventé par M. H. Blok, pour la saignée
des caomtchonticra Il est constitué par un ciseau sur la lame duquel s'applique une pièce mobile
qui peut être fixée par une vis de pression de manière qu'une plus ou moins grande longueur de
la lame dépasse, longueur calculée d'après l'épaisseur de l'écorce. L'instrument est construit de
manière que la blessure se fasse de bas en haut, ce qui permet d'éviter le stationnement de l'eau
dans la plaie. A la suite de la note relatant cet instrument, M. W. R. Tromp de Haas étudie la
question-suivante. Les Ficus produisent-ils davantage quand ils sont saignés à plusieurs reprises
à quelques jours d'intervalle ou en une fois ? Il semble résulter des expériences entreprises, qui
gagneraient certes à être faites sur une plus grande échelle, que la saignée faite en deux ou trois
fois, avec un repos de 6 jours entre les saignées, donne un plus grand rendement qui peut atteindre
en moyenne 598-266-332 grammes par arbre. En examinant les frais de récolte qui deviennent, par
cette multiplicité de saignées, un peu plus élevés, on peut encore, en employant ce nouveau procédé,
fjiire un bénéfice, étant donné que par le nouveau mode d'extraction l'augmentation en rendement
est de 50 et dépasse de beaucoup les frais qui sont cependant plus que quadruplés.
— Voici la méthode préconisée pour purifier l'huile de coco. Cette huile est mélangé à de l'acide
chlorhydrique très dilué, puis le mélange est amené dans un récipient renfermant de la chaux
réduite en poudre; la masse remuée est chauffée à 50-60° pour saponifier les acides gras. L'huile
est ensuite exprimée et son goût désagréable est enlevé en y ajoutant 2 de carbonate
alcalin et en chauffant à 100° jusqu'à ce que l'odeur désagréable soit enlevée. L'huile est ensuite
lavée à l'eau. Cette méthode permet même de transformer des huiles très colorées et de mauvaise
odeur en huile insipide capable de se conserver très longtemps. Le « Teysmannia » signale à propos
de cette méthode que le traitement par l'acide dilué ne parait pas absolument nécessaire ; l'auteur
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