Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 299
fond du coffre, fermé par une grille au travers de laquelle passent les graines
défibrées. En offrant à ces graines un passage plus ou moins large, elles restent
plus ou moins longtemps exposées au travail des scies et peuvent être expulsées
soit totalement nues, soit encore recouvertes d'un léger duvet, très court et de
peu de valeur.
L'action des scies sur la masse de coton provoque la mise en mouvement de
cette masse qui forme bientôt un rouleau tournant en sens contraire de l'arbre
porte-scies. Cette rotation augmente la qualité des fibres produites, car elles
sont attaquées moins violemment par les dents et il y a moins de ruptures de
fibres. Lorsque, par accident, ce rouleau de coton vient à s'arrêter, les scies
coupent au lieu d'arracher et se frayent dans la masse un passage nettement
sectionné. Le même fait peut avoir lieu lorsque les dents des scies sont trop
aiguisées. On fait alors tourner la machine en mettant dans la trémie, dont on
ferme le bas, un mélange de sable et de graines défibrées ; les dents des scies
sont rapidement émoussées.
A la sortie des fibres se place souvent un condenseur, formé de deux rouleaux,
de diamètres très différents, qui livre le coton sous forme d'une nappe peu
épaisse, assez régulière, ce qui offre des avantages pour l'emploi de certaines
presses, ainsi que nous aurons l'occasion de le voir.
FIG. 9. — Coupe verticale d'une égreneuse
de coton à scies (saw gin).
FIG. 10. — Coupe verticale d'une égreneuse de
coton à scies, dite huiler gin.
Le huiler gin présente les mêmes organes essentiels; nous y retrouvons
(fig. iO) les scies S, le tablier métallique tt' et le tambour G armé de brosses.
Mais la trémie se trouve séparée en deux parties par une pièce ajustable A,
articulée à la partie supérieure, en arrière de laquelle vient se déverser le
mélange de graines, de bourres et de débris ligneux. Ce mélange tombe sur un
arbre B portant une série de dents courbes qui passent dans les intervalles des
barreaux d'une grille. Les capsules sont brisées au contact de ce rouleau et les
débris passent au travers de la grille. Les graines à défibrer sont reprises par les
scies S et remontent dans la partie antérieure A' de la trémie, où s'effectue l'égre-
nage. La paroi médiane de la trémie permet de ne laisser passer que les graines
fond du coffre, fermé par une grille au travers de laquelle passent les graines
défibrées. En offrant à ces graines un passage plus ou moins large, elles restent
plus ou moins longtemps exposées au travail des scies et peuvent être expulsées
soit totalement nues, soit encore recouvertes d'un léger duvet, très court et de
peu de valeur.
L'action des scies sur la masse de coton provoque la mise en mouvement de
cette masse qui forme bientôt un rouleau tournant en sens contraire de l'arbre
porte-scies. Cette rotation augmente la qualité des fibres produites, car elles
sont attaquées moins violemment par les dents et il y a moins de ruptures de
fibres. Lorsque, par accident, ce rouleau de coton vient à s'arrêter, les scies
coupent au lieu d'arracher et se frayent dans la masse un passage nettement
sectionné. Le même fait peut avoir lieu lorsque les dents des scies sont trop
aiguisées. On fait alors tourner la machine en mettant dans la trémie, dont on
ferme le bas, un mélange de sable et de graines défibrées ; les dents des scies
sont rapidement émoussées.
A la sortie des fibres se place souvent un condenseur, formé de deux rouleaux,
de diamètres très différents, qui livre le coton sous forme d'une nappe peu
épaisse, assez régulière, ce qui offre des avantages pour l'emploi de certaines
presses, ainsi que nous aurons l'occasion de le voir.
FIG. 9. — Coupe verticale d'une égreneuse
de coton à scies (saw gin).
FIG. 10. — Coupe verticale d'une égreneuse de
coton à scies, dite huiler gin.
Le huiler gin présente les mêmes organes essentiels; nous y retrouvons
(fig. iO) les scies S, le tablier métallique tt' et le tambour G armé de brosses.
Mais la trémie se trouve séparée en deux parties par une pièce ajustable A,
articulée à la partie supérieure, en arrière de laquelle vient se déverser le
mélange de graines, de bourres et de débris ligneux. Ce mélange tombe sur un
arbre B portant une série de dents courbes qui passent dans les intervalles des
barreaux d'une grille. Les capsules sont brisées au contact de ce rouleau et les
débris passent au travers de la grille. Les graines à défibrer sont reprises par les
scies S et remontent dans la partie antérieure A' de la trémie, où s'effectue l'égre-
nage. La paroi médiane de la trémie permet de ne laisser passer que les graines
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