Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
298 REVUE DES CULTURES COLONIALES
cas le coton par la fibre, en ayant soin de laisser sur la plante les parois de la
capsule encore adhérente au pédoncule.
Si, au contraire, la cueillette se fait en enlevant à la fois la graine, la fibre et
la capsule, on se trouve en présence d'un produit comprenant une certaine
quantité de débris ligneux qu'il importe de séparer avant d'opérer l'égrenage
proprement dit. Ces deux opérations se font avec la même machine qui porte le
nom de huller gin (littéralement : décortiqueur-égreneur).
Les deux types de machines se font de diverses tailles, pour être actionnées à
bras ou mues par un moteur; dans les deux cas, le principe reste le même.
Le saw gin proprement dit est représenté en coupe par la figure 9. Il se
compose essentiellement d'un arbre C sur lequel sont enfilés un certain nombre
de disques D légèrement dentés, assez rapprochés les uns des autres pour empê-
cher le coincement des graines entre deux d'entre eux. La partie antérieure et
supérieure de ces disques (le quart environ) traverse un tablier t formé d'une
série de lames métalliques laissant entre elles un certain espace, et suivant, sur
une partie de leur longueur, la convexité des scies. Ce tablier est articulé en E,
et il est possible, en l'élevant ou en l'abaissant à l'aide de la poignée F, de faire
pénétrer plus ou moins les scies dans la trémie A. En arrière des scies, et à la
même hauteur, se trouve un second arbre J, qui forme l'axe d'un tambour garni
de brosses dures g. Ce tambour tourne à une vitesse plus grande que les scies et
en sens inverse; il les débarrasse de la fibre qu'il lance dans le conduit s de
droite, d'où elle est reprise par un aspirateur, ou encore se rend au condenseur.
Dans la plupart des machines actuelles, en K se trouve une grille serrée au
travers de laquelle passe une partie de la poussière, chassée par le courant d'air
que produit le tambour des brosses; cette grille n'est pas représentée sur la
figure 9; en I, H, M et N sont les pièces de réglage de l'enveloppe B de l'alimen-
tation A.
La machine est ordinairement complétée par un alimentateur qui se compose
d'une toile sans fin amenant les produits à travailler à un rouleau squelette
armé de fourches à deux dents qui prennent le coton par petites quantités et le
jettent dans la trémie A.
Le réglage de l'égreneuse est assez délicat, et comporte plusieurs points diffé-
rents :
Le premier et le plus important concerne la vitesse des scies; c'est d'elle en
effet que dépend l'intégrité plus ou moins grande des fibres. On augmente sou-
vent le rendement par un accroissement de vitesse, mais les fibres sont beaucoup
plus abîmées; de plus, une vitesse excessive risque d'écraser des graines dont
l'huile tache le coton. D'autre part, si la vitesse est trop faible, il reste une cer-
taine quantité de fibre adhérente aux graines. La vitesse moyenne est de
400 tours : elle varie légèrement avec les espèces de coton à traiter, et en général
dans chaque région, on connaît la vitesse maxima à adopter; on ne doit jamais
dépasser 500 tours, et on n'y arrive même souvent que dans les moments de
presse, nécessitant le maximum de rendement à l'heure. Les égreneuses sont
munis de pignons permettant ces changements de vitesse ; notons que la brosse G,
qui est commandée par l'arbre des scies, subit des variations proportionnelles.
On règle ensuite la quantité dont les scies pénètrent-dans la trémie, en rele-
vant plus ou moins le tablier t E ; plus les scies arrivent sur une grande partie de
leur circonférence, en contact avec les graine?, plus le défibrage est complet.
L'égrenage peut enfin être influencé par le réglage de la partie antérieure du
cas le coton par la fibre, en ayant soin de laisser sur la plante les parois de la
capsule encore adhérente au pédoncule.
Si, au contraire, la cueillette se fait en enlevant à la fois la graine, la fibre et
la capsule, on se trouve en présence d'un produit comprenant une certaine
quantité de débris ligneux qu'il importe de séparer avant d'opérer l'égrenage
proprement dit. Ces deux opérations se font avec la même machine qui porte le
nom de huller gin (littéralement : décortiqueur-égreneur).
Les deux types de machines se font de diverses tailles, pour être actionnées à
bras ou mues par un moteur; dans les deux cas, le principe reste le même.
Le saw gin proprement dit est représenté en coupe par la figure 9. Il se
compose essentiellement d'un arbre C sur lequel sont enfilés un certain nombre
de disques D légèrement dentés, assez rapprochés les uns des autres pour empê-
cher le coincement des graines entre deux d'entre eux. La partie antérieure et
supérieure de ces disques (le quart environ) traverse un tablier t formé d'une
série de lames métalliques laissant entre elles un certain espace, et suivant, sur
une partie de leur longueur, la convexité des scies. Ce tablier est articulé en E,
et il est possible, en l'élevant ou en l'abaissant à l'aide de la poignée F, de faire
pénétrer plus ou moins les scies dans la trémie A. En arrière des scies, et à la
même hauteur, se trouve un second arbre J, qui forme l'axe d'un tambour garni
de brosses dures g. Ce tambour tourne à une vitesse plus grande que les scies et
en sens inverse; il les débarrasse de la fibre qu'il lance dans le conduit s de
droite, d'où elle est reprise par un aspirateur, ou encore se rend au condenseur.
Dans la plupart des machines actuelles, en K se trouve une grille serrée au
travers de laquelle passe une partie de la poussière, chassée par le courant d'air
que produit le tambour des brosses; cette grille n'est pas représentée sur la
figure 9; en I, H, M et N sont les pièces de réglage de l'enveloppe B de l'alimen-
tation A.
La machine est ordinairement complétée par un alimentateur qui se compose
d'une toile sans fin amenant les produits à travailler à un rouleau squelette
armé de fourches à deux dents qui prennent le coton par petites quantités et le
jettent dans la trémie A.
Le réglage de l'égreneuse est assez délicat, et comporte plusieurs points diffé-
rents :
Le premier et le plus important concerne la vitesse des scies; c'est d'elle en
effet que dépend l'intégrité plus ou moins grande des fibres. On augmente sou-
vent le rendement par un accroissement de vitesse, mais les fibres sont beaucoup
plus abîmées; de plus, une vitesse excessive risque d'écraser des graines dont
l'huile tache le coton. D'autre part, si la vitesse est trop faible, il reste une cer-
taine quantité de fibre adhérente aux graines. La vitesse moyenne est de
400 tours : elle varie légèrement avec les espèces de coton à traiter, et en général
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dépasser 500 tours, et on n'y arrive même souvent que dans les moments de
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qui est commandée par l'arbre des scies, subit des variations proportionnelles.
On règle ensuite la quantité dont les scies pénètrent-dans la trémie, en rele-
vant plus ou moins le tablier t E ; plus les scies arrivent sur une grande partie de
leur circonférence, en contact avec les graine?, plus le défibrage est complet.
L'égrenage peut enfin être influencé par le réglage de la partie antérieure du
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