Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-05-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 mai 1904 05 mai 1904

Description : 1904/05/05 (A8,N148,T14). 1904/05/05 (A8,N148,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321800

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

88 ANNÉ. TOME XIV. N° 148. 5 MAI 1904

REVUE
DES

CULTURES COLONIALES

SOMMAIRE. --Climatologie agricole du Nord de l'Afrique; refroidissements nocturnes de l'air et
du sol, en Algérie notamment, en Tunisie et au Maroc (Fin) : CH. RIVIÈRE. Productions de la
zone centrale sénégalaise : Dr CONAN. Cultures coloniales en France : JUMELLE.

Variétés. - L'arbre à papier du Tonkin (Suite) : F. CLAVERIE. Égreneuses de coton (Suite) :
F, MAIN. L'ouverture des cabosses du cacaoyer.

Bibliographie. Nouvelles et correspondances. Revue commerciale.

CLIMATOLOGIE AGRICOLE DU NORD DE L'AFRIQUE (1)

REFROIDISSEMENTS NOCTURNES DE L'AIR ET DU SOL
EN ALGÉRIE NOTAMMENT, EN TUNISIE ET AU MAROC (Fin).

L'abaissement de la chaleur dans les végétaux varie avec leur nature et c'est
dans les milieux en question que l'on peut suivre les amplitudes de ces tempé-
ratures internes.
On remarque en Algérie, que dans l'intérieur des chaumes creux des grands
Bambous (Bambusa macroculmis), la chaleur s'y perd rapidement la nuit, mais que
la température interne y reste toujours supérieure dans la journée à celle de
l'air extérieur. Cependant il arrive souvent que le degré minimum est plus bas
que celui de l'atmosphère : on a enregistré quelquefois seulement + 30 en mars
et dans les sujets jeunes et en activité. Faut-il dire qu'en octobre le degré mjni
mum est de -t- 13° et que, dans un autre Bambou, la plus grosse espèce du
groupe des Phyllostachyées (Phyllostachys mitis), la température s'y est élevée, le
7 septembre 1877, à + 39°8 (1) ?

Souvent, dans les Bambous en activité, surtout en élongation, leur tempéra-
ture interne est peu influencée par l'air extérieur et se rapproche beaucoup plus
du degré de la couche de terre humide ou de celui de la nappe aquifère qui les
alimente : il y a là, suivant la nature des végétaux, des actions variables qui
atténuent les effets des refroidissements nocturnes quand ils ne sont pas trop
prolongés.

Dans tous les cas, les Bambous de végétation vernale, c'est-à-dire en activité

(l) Voir Revue, nos 135, 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146 et 147.

(2) Les Bambous. A. et CH. RIVIÈRE. Observations faites au Jardin d'Essai d'Alger.

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