Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1904 05 mai 1904
Description : 1904/05/05 (A8,N148,T14). 1904/05/05 (A8,N148,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321800
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
284 REVUE DES CULTURES COLONIALES
de la famille des Sterculiacées (Paraguay), a été examine au Département scientifique de l'Impérial
Institute; cette soie est constituée par des poils lustrés de 10 à 20 millimètres de long, de couleur
pâle, ces soies sont trop courtes pour être tissées, mais pourraient servir comme rembourrage de
coussins et matelas. La valeur de ce produit serait de 4 deniers et demi par livre. L'exportation
devrait se faire en balles de '150 livres et la matière ne devrait pas être trop fortement pressée.
MM. J. et EUG. POISSON ont publié dans le « Bulletin du Muséum», n° 8, 1903, une courte mais
intéressante étude sur le palmier à huile de la côte occidentale d'Afrique (Elaeis gnineensts).
Les auteurs estiment en moyenne le rendement à 4 francs par arbre, et en supposant 100 palmiers
à l'hectare, ce qui est peu,, on aurait un rapport de 400 francs. La fibre des jeunes feuilles permet
de faire des cordages, des filets réputés imputrescibles ; elle vaudrait à Londres de 50 à 60 francs
la tonne.
La « Feuille des renseignements économiques de Tamatave et Côte Est » résume comme suit la
culture du fraisier à Madagascar. La plantation du fraisier doit être faite en mai ou en juin; si
l'on veut obtenir un grand nombre de jeunes plants, il faut planter à mi-ombre; les sujets destinés -
à la production fruitière seront mis en plein soleil. La fructification est favorisée par la suppression
des filets; l'auteur recommande de pailler le sol avant la maturité des fruits afin qu'ils ne traînent
par terre. Le fraisier ne donne des fruits à Madagascar que de fin août à fin décembre; pendant le
reste de l'année, l'humidité et les jours brumeux sont trop fréquents pour permettre la fructification.
- Sous le titre :(( Une énorme production de cacao dans une plantation à Java, »M. du Bois, dans
« Cultuurgids » n°s 10 et 11, 1904, donne les résultats suivants des récoltes faites dans une plantation de
Pekalongan. Celle-ci comprend 30 bouws et 15.000 arbres capables de porter des fruits; pendant les
sept dernières années cette plantation a produit : 141, 264, 240, 357, 374, 152, 556 piculs, pendant
1903 on a donc obtenu une production par bouw de 18 piculs de cacao prêts pour le marché. Cette
plantation se trouve dans une région assez élevée, donc peu favorable pour cette culture.
- Voici à propos du commerce du cacao la statistique de ce produit pendant les huit premiers
mois des années 1901, 1902 et 1903, dressée par M. Van Eeghem, d'Amsterdam :
1903- 1902 1901
Importations en France 33.163.400 30.650.600 25.859.300 kgr.
en Angleterre. 17.708 502 19.388.952 18.695.288–
Total. 50.873.902 50.039.550 44.554.388 kgr.
Exportations de France. 14.044.300 lu.851.500 12.366.900 kgr.
d'Angleterre. 3.682.053 4.148.442 3.316.738
Total. 17.226.353 15.000.942 15.683.638 kgr.
Consommation en France. 11.818.400 12.268.300 11.655.600 kgr.
en Angleterre. 12 822.014 14.858.911 )3.451.824
TotaL. 24.640.414 27.127.211 25.107.424 kgr.
Stock en France 20.334.500 16.346.900 10.731.600 kgr.
- en Angleterre., 5.952.915 5.898.287 9.547.481
Total à fin août. 26.287.415 22.245.187 20.274.081 kgr.
M. le Br ZEHNTNER, dont les travaux sur les insectes parasites des plantes de grande culture
sont bien connus, a publié dans le « Korte Mededeelingen », n° 9 de la « Proefstation voor Cacao »,
quelques notes des plus intéressantes qu'il n'est .pas sans intérêt, pensons-nous, de résumer, car elles
ont rapport à une question qui intéresse, à la fois la biologie et la culture. Les fourmis sont con-
sidérées par beaucoup de planteurs comme de bons défenseurs des plantes cultivées, attaquant et
détruisant souvent d'autres insectes ou des larves. On a observé, il y a peu de temps, à Java, des
fourmis noires d'une variété qui vit malheureusement isolée, capturant des Helopeltis ; bien que
détruisant cet ennemi terrible, on ne peut considérer cette fourmi comme très active pour combattre
les millions d'Helopeltis, car elles sont en trop petit nombre pour suffire à la besogne. D'autres
fourmis, telles Semoet Krangrang, ou fourmis r.ouges, tuent également ce parasite. M. Nering Bogel a
observé que les arbres sur lesquels logent ces fourmis sont presque privés de larves d'Helopeltis
et il a pu, en apportant ces dernières sur un cacaoyer très visité par les fourmis, voir celles-ci se
précipiter sur les larves. M. Zehntner fait remarquer à ce propos que si l'auteur de cette observation
avait jeté parmi les fourmis des fragments de bois, de verre ou de métal et même du cigare allumé,
les fourmis se seraient également jetées sur eux. La question serait tout autre. Partout où l'on voit
- beaucoup de fourmis, on peut être presque assuré qu'il existe également des pucerons, que les four-
mis recherchent avec passion pour sucer le suc mielleux qu'ils excrètent, aussi ne songent-elles plus
à faire la chasse aux Helopeltis, et l'auteur a pu voir fréquemment un rameau de cacaoyer tapissé
de fourmis voisinant avec un rameau attaqué par l'Helopeltis ; Helopeltis et fourmis se trouvent
de la famille des Sterculiacées (Paraguay), a été examine au Département scientifique de l'Impérial
Institute; cette soie est constituée par des poils lustrés de 10 à 20 millimètres de long, de couleur
pâle, ces soies sont trop courtes pour être tissées, mais pourraient servir comme rembourrage de
coussins et matelas. La valeur de ce produit serait de 4 deniers et demi par livre. L'exportation
devrait se faire en balles de '150 livres et la matière ne devrait pas être trop fortement pressée.
MM. J. et EUG. POISSON ont publié dans le « Bulletin du Muséum», n° 8, 1903, une courte mais
intéressante étude sur le palmier à huile de la côte occidentale d'Afrique (Elaeis gnineensts).
Les auteurs estiment en moyenne le rendement à 4 francs par arbre, et en supposant 100 palmiers
à l'hectare, ce qui est peu,, on aurait un rapport de 400 francs. La fibre des jeunes feuilles permet
de faire des cordages, des filets réputés imputrescibles ; elle vaudrait à Londres de 50 à 60 francs
la tonne.
La « Feuille des renseignements économiques de Tamatave et Côte Est » résume comme suit la
culture du fraisier à Madagascar. La plantation du fraisier doit être faite en mai ou en juin; si
l'on veut obtenir un grand nombre de jeunes plants, il faut planter à mi-ombre; les sujets destinés -
à la production fruitière seront mis en plein soleil. La fructification est favorisée par la suppression
des filets; l'auteur recommande de pailler le sol avant la maturité des fruits afin qu'ils ne traînent
par terre. Le fraisier ne donne des fruits à Madagascar que de fin août à fin décembre; pendant le
reste de l'année, l'humidité et les jours brumeux sont trop fréquents pour permettre la fructification.
- Sous le titre :(( Une énorme production de cacao dans une plantation à Java, »M. du Bois, dans
« Cultuurgids » n°s 10 et 11, 1904, donne les résultats suivants des récoltes faites dans une plantation de
Pekalongan. Celle-ci comprend 30 bouws et 15.000 arbres capables de porter des fruits; pendant les
sept dernières années cette plantation a produit : 141, 264, 240, 357, 374, 152, 556 piculs, pendant
1903 on a donc obtenu une production par bouw de 18 piculs de cacao prêts pour le marché. Cette
plantation se trouve dans une région assez élevée, donc peu favorable pour cette culture.
- Voici à propos du commerce du cacao la statistique de ce produit pendant les huit premiers
mois des années 1901, 1902 et 1903, dressée par M. Van Eeghem, d'Amsterdam :
1903- 1902 1901
Importations en France 33.163.400 30.650.600 25.859.300 kgr.
en Angleterre. 17.708 502 19.388.952 18.695.288–
Total. 50.873.902 50.039.550 44.554.388 kgr.
Exportations de France. 14.044.300 lu.851.500 12.366.900 kgr.
d'Angleterre. 3.682.053 4.148.442 3.316.738
Total. 17.226.353 15.000.942 15.683.638 kgr.
Consommation en France. 11.818.400 12.268.300 11.655.600 kgr.
en Angleterre. 12 822.014 14.858.911 )3.451.824
TotaL. 24.640.414 27.127.211 25.107.424 kgr.
Stock en France 20.334.500 16.346.900 10.731.600 kgr.
- en Angleterre., 5.952.915 5.898.287 9.547.481
Total à fin août. 26.287.415 22.245.187 20.274.081 kgr.
M. le Br ZEHNTNER, dont les travaux sur les insectes parasites des plantes de grande culture
sont bien connus, a publié dans le « Korte Mededeelingen », n° 9 de la « Proefstation voor Cacao »,
quelques notes des plus intéressantes qu'il n'est .pas sans intérêt, pensons-nous, de résumer, car elles
ont rapport à une question qui intéresse, à la fois la biologie et la culture. Les fourmis sont con-
sidérées par beaucoup de planteurs comme de bons défenseurs des plantes cultivées, attaquant et
détruisant souvent d'autres insectes ou des larves. On a observé, il y a peu de temps, à Java, des
fourmis noires d'une variété qui vit malheureusement isolée, capturant des Helopeltis ; bien que
détruisant cet ennemi terrible, on ne peut considérer cette fourmi comme très active pour combattre
les millions d'Helopeltis, car elles sont en trop petit nombre pour suffire à la besogne. D'autres
fourmis, telles Semoet Krangrang, ou fourmis r.ouges, tuent également ce parasite. M. Nering Bogel a
observé que les arbres sur lesquels logent ces fourmis sont presque privés de larves d'Helopeltis
et il a pu, en apportant ces dernières sur un cacaoyer très visité par les fourmis, voir celles-ci se
précipiter sur les larves. M. Zehntner fait remarquer à ce propos que si l'auteur de cette observation
avait jeté parmi les fourmis des fragments de bois, de verre ou de métal et même du cigare allumé,
les fourmis se seraient également jetées sur eux. La question serait tout autre. Partout où l'on voit
- beaucoup de fourmis, on peut être presque assuré qu'il existe également des pucerons, que les four-
mis recherchent avec passion pour sucer le suc mielleux qu'ils excrètent, aussi ne songent-elles plus
à faire la chasse aux Helopeltis, et l'auteur a pu voir fréquemment un rameau de cacaoyer tapissé
de fourmis voisinant avec un rameau attaqué par l'Helopeltis ; Helopeltis et fourmis se trouvent
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