Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1904 20 avril 1904
Description : 1904/04/20 (A8,N147,T14). 1904/04/20 (A8,N147,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432179b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
256 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Cette institution mérite de fixer l'attention et il serait à souhaiter que son exemple fut suivi par
d'autres pays coloniaux.
— Une étude assez documentée vient de paraître dans le « Deutsches Kolonialblatt » sur la cul-
ture du palmier dattier dans l'Afrique sud-occidentale allemande. Elle est accompagnée de plu-
sieurs belles photographies et d'un plan de la station d'Ukuib où ont été faites les plantations de
dattiers. Nous aurons peut-être l'occasion de revenir ultérieurement sur cette étude. -
— Une note de M. BALLAND, publiée dans le '< Journal officiel de Madagascar et dépendances, y
fournit des données analytiques sur la constitution chimique de plusieurs produits de la colonie : tel
la casnave ou manioc, l'arbre à pain, et établit des comparaisons entre plusieurs de ces pro-
duits alimentaires. -.
— Les exportations de coton des États-Unis, se sont élevées, en 1903, à 3 622.3J1.919 livres de
coton d'une valeur de 378.518.718 dollars, c'est-à-dire plus de 200 millions de livres en plus que
pendant la période de 1902 et représentant une valeur supérieure de près de 100 millions dollars.
— A titre de renseignement, nous signalons ici un article paru dans la « Dépêche coloniale »,
du 5 février 190 i, qui donne des renseignements sur le coton de la vallée du Niger et expose les
essais qui seront tentés pendant le courant de 1901.
:— Le 17 février, le même périodique publiait dans ses colonnes une lettre de M. le professeur
Heckel et des observations de M. Cazalbou sur de la cire d'abeilles au Soudan.
:-:- Le « Bulletin de l'office du gouvernement général de l'Algérie » attire de nouveau l'attention
sur le caroubier à propos d'une étude de M. C. Grimaldi, planteur de Syracuse, qui possède en
Sicile de grandes plantations de caroubiers. La notice de M. Grimaldi est intitulée : « Come fare
fruttificare abondantemente il carrubo ? » (Comment faire fructifier abondamment le caroubier?)
Palerme, A. Reber, éditeur.
— M. F. VAN KANEL a publié dans le a Tropenpflanzer, nO 3, 1904 », une intéressante étude sur
le régime de culture du café au Brésil. Nous ne pouvons entrer dans tous les détails de cette étude
qui devra être lue par tous ceux qui s'intéressent à ce produit. L'auteur insiste entre autres sur les
changements d'étiquette que subissent les produits brésiliens avant d'être livrés à la consommation
européenne. Cé n'est plus un secret pour personne que les cafés, Moka, Java, ne proviennent, ni
de Moka, ni de Java, mais presque toujours du Brésil ; ce sont naturellement les grands importa-
teurs européens qui falsifient l'origine des produits et livrent comme Java et Moka soit des produits
brésiliens purs, soit des produits mélangés. Grâce à ces mélanges, le public est laissé dans la
croyance que le Brésil ne fournit que des cafés de qualité secondaire. Quant au café Moka, on sait
que ce nom est généralement donné à de petites fèves ; celles-ci sont souvent solitaires dans les
cerises; on trouve de telles fèves dans toutes les caféeries, aussi bien au Brésil qu'en Arabie et qu'en
Afrique.
— Le célèbre « Boll-weevil », qui cause tant de torts aux plantations de coton aux Etats-Unis,
fait en ce moment l'objet de recherches minutieuses. Le gouvernement de rÉtat du Texas a pro-
mis un prix de 50. liDO dollars à celui qui découvrirait un remède actif pour combattre les dégâts de
cet insecte. M. Cb. P. Mac Lain, du département de l'Agriculture de Washington, a parcouru
récemment l'Arkansas et le Texas dans le but d'étudier cette maladie. D'après lui, la récolte de coton
est fortement compromise dans 96 régions, c'est-à-dire dans plus du tiers de la surface de culture
dans le Texas; dans l'Arkansas, les plantations sont également très endommagées. Tous les pro-
cédés de destruction de l'insecte sont restés jusqu'à ce jour sans résultats : on craint que les régions
du sud, à l'ouest du Mississipi, seront contaminées d'ici peu. Comme le font remarquer le Tropen-
pflanzer il y a lieu pour les gouvernements coloniaux d'empêcher l'introduction, dans les colonies,
de graines provenant des régions contaminées.
— Les champignons jouent un rôle très important dans l'alimentation des Japonais. Deux espèces
sont particulièrement consommées soit à l'élat frais, soit desséchées, soit même-en conserves en
boiter de fer-blanc préparées comme en Europe ;-cette industrie paraît appelée à prendre un déve-
loppement assez considérable. Une de ces espèces est le « Shutake », champignon des chênes à
feuilles persistantes, que les Japonais cultivent actuellement. Les gros spécimens atteignent 10 cen-
timètres de diamètre et sont portés sur un pied de 304 centimètres, épais de 104,5 centimètres ; on
en commence même à en exporter.
Le Gérant : A. MARTIAL.
PARIS..- IMPRIMERIE F. LEVÉ, RUE CASSETTE. 17.
Cette institution mérite de fixer l'attention et il serait à souhaiter que son exemple fut suivi par
d'autres pays coloniaux.
— Une étude assez documentée vient de paraître dans le « Deutsches Kolonialblatt » sur la cul-
ture du palmier dattier dans l'Afrique sud-occidentale allemande. Elle est accompagnée de plu-
sieurs belles photographies et d'un plan de la station d'Ukuib où ont été faites les plantations de
dattiers. Nous aurons peut-être l'occasion de revenir ultérieurement sur cette étude. -
— Une note de M. BALLAND, publiée dans le '< Journal officiel de Madagascar et dépendances, y
fournit des données analytiques sur la constitution chimique de plusieurs produits de la colonie : tel
la casnave ou manioc, l'arbre à pain, et établit des comparaisons entre plusieurs de ces pro-
duits alimentaires. -.
— Les exportations de coton des États-Unis, se sont élevées, en 1903, à 3 622.3J1.919 livres de
coton d'une valeur de 378.518.718 dollars, c'est-à-dire plus de 200 millions de livres en plus que
pendant la période de 1902 et représentant une valeur supérieure de près de 100 millions dollars.
— A titre de renseignement, nous signalons ici un article paru dans la « Dépêche coloniale »,
du 5 février 190 i, qui donne des renseignements sur le coton de la vallée du Niger et expose les
essais qui seront tentés pendant le courant de 1901.
:— Le 17 février, le même périodique publiait dans ses colonnes une lettre de M. le professeur
Heckel et des observations de M. Cazalbou sur de la cire d'abeilles au Soudan.
:-:- Le « Bulletin de l'office du gouvernement général de l'Algérie » attire de nouveau l'attention
sur le caroubier à propos d'une étude de M. C. Grimaldi, planteur de Syracuse, qui possède en
Sicile de grandes plantations de caroubiers. La notice de M. Grimaldi est intitulée : « Come fare
fruttificare abondantemente il carrubo ? » (Comment faire fructifier abondamment le caroubier?)
Palerme, A. Reber, éditeur.
— M. F. VAN KANEL a publié dans le a Tropenpflanzer, nO 3, 1904 », une intéressante étude sur
le régime de culture du café au Brésil. Nous ne pouvons entrer dans tous les détails de cette étude
qui devra être lue par tous ceux qui s'intéressent à ce produit. L'auteur insiste entre autres sur les
changements d'étiquette que subissent les produits brésiliens avant d'être livrés à la consommation
européenne. Cé n'est plus un secret pour personne que les cafés, Moka, Java, ne proviennent, ni
de Moka, ni de Java, mais presque toujours du Brésil ; ce sont naturellement les grands importa-
teurs européens qui falsifient l'origine des produits et livrent comme Java et Moka soit des produits
brésiliens purs, soit des produits mélangés. Grâce à ces mélanges, le public est laissé dans la
croyance que le Brésil ne fournit que des cafés de qualité secondaire. Quant au café Moka, on sait
que ce nom est généralement donné à de petites fèves ; celles-ci sont souvent solitaires dans les
cerises; on trouve de telles fèves dans toutes les caféeries, aussi bien au Brésil qu'en Arabie et qu'en
Afrique.
— Le célèbre « Boll-weevil », qui cause tant de torts aux plantations de coton aux Etats-Unis,
fait en ce moment l'objet de recherches minutieuses. Le gouvernement de rÉtat du Texas a pro-
mis un prix de 50. liDO dollars à celui qui découvrirait un remède actif pour combattre les dégâts de
cet insecte. M. Cb. P. Mac Lain, du département de l'Agriculture de Washington, a parcouru
récemment l'Arkansas et le Texas dans le but d'étudier cette maladie. D'après lui, la récolte de coton
est fortement compromise dans 96 régions, c'est-à-dire dans plus du tiers de la surface de culture
dans le Texas; dans l'Arkansas, les plantations sont également très endommagées. Tous les pro-
cédés de destruction de l'insecte sont restés jusqu'à ce jour sans résultats : on craint que les régions
du sud, à l'ouest du Mississipi, seront contaminées d'ici peu. Comme le font remarquer le Tropen-
pflanzer il y a lieu pour les gouvernements coloniaux d'empêcher l'introduction, dans les colonies,
de graines provenant des régions contaminées.
— Les champignons jouent un rôle très important dans l'alimentation des Japonais. Deux espèces
sont particulièrement consommées soit à l'élat frais, soit desséchées, soit même-en conserves en
boiter de fer-blanc préparées comme en Europe ;-cette industrie paraît appelée à prendre un déve-
loppement assez considérable. Une de ces espèces est le « Shutake », champignon des chênes à
feuilles persistantes, que les Japonais cultivent actuellement. Les gros spécimens atteignent 10 cen-
timètres de diamètre et sont portés sur un pied de 304 centimètres, épais de 104,5 centimètres ; on
en commence même à en exporter.
Le Gérant : A. MARTIAL.
PARIS..- IMPRIMERIE F. LEVÉ, RUE CASSETTE. 17.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 32/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6432179b/f32.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6432179b/f32.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6432179b/f32.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6432179b
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6432179b
Facebook
Twitter