Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1904 20 avril 1904
Description : 1904/04/20 (A8,N147,T14). 1904/04/20 (A8,N147,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432179b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
BIBLIOGRAPHIE 255
Vient de paraître également un iableau colorié (à la Librairie horticole, prix 3 fr. 50 franco en
tube recommandé), du même auteur, reproduisant les principaux parasites que le Chrysanthémiste,
soucieux de la santé de ses plantes, doit connaître. A chaque parasite est indiqué le traitement corres-
pondant.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La maison Godefroy Lebeuf nous charge d'annoncer qu'elle vient de recevoir, en état parfait,
un important arrivage de graines d'Hevea brasiliensis (caoutchouc de Para, le plus estimé) et
de Caryophyllns aromaticus (clou de girofle).
Sous peu elle attend des plants de Ficus clastica de Java et des graines de Castilloa elas-
lica (caoutchouc de Panama). Grâce à un procédé nouveau, ces dernières graines peuvent voyager
plusieurs semaines sans se détériorer, ce qui supprime les coûteux emballages, en caisses Ward,
employés jusqu'ici pour l'expédition de ces graines délicates. Passer de suite les commandes. Prix
sur demandes.
— Nous reprenons dans le « Cultuur Gidu », n° 9, 1903, les quelques notices suivantes relatives
au Coffea robusta originaire du Congo. Les essais tentés à Djati Roenggo ont donné au bout
d'un an des plantes d'environ 1 mètre de haut qui fleurirent rapidement, les fleurs en panicules
d'environ 40; après une série de déchets occasionnés par le transport de maladies d'autres pieds;
61 pieds ont donné 46.000 baies dont 8.000 ont été plantées, où 12.000 graines; 28.000 fruits furent
dépulpés et fournirent 2 kilogrammes 250 de café en parche ou 2 kilogrammes de café sans parche :
il faut donc 14.000 baies pour 1 kilogramme. Ce café rappelle comme goût le café Java, mais il a
moins d'arome. A ce propos, le rédacteur du « Soerabaiashandelsblad » avait signalé que ce Coffea
rolmsta est considéré à Amsterdam comme de qualité inférieure; d'un autre côté, à Anvers, cer-
tains agents considéreraient ce café comme faible de même que tous les hybrides africains. Rappelons
aussi que, contrairement à ces avis, M. Hart de la Trinidad prétend dans ses rapports que l'arôme
de ce café équivaut à celui de Costa-Rica et des Indes orientales et est aussi estimé qu'eux sur le
marché de Londres. M. Hart considère le C. robusta comme une vraie espèce et non comme un
hybride. Qu'il nous soit permis, à ce propos, de donner un avis personnel qui pourra expliquer peut-
,l"e bien des choses; nous croyons que l'on a distribué sous le nom de C. robusta des caféiers
différents, comnie semblent le faire voir les plantes issus de graines. Dans certains cas, on a assi-
milé C. Laureutii et C. robusta qui pourraient être deux choses différentes. Les matériaux
rapportés en Europe par notre regretté confrère et ami É. Laurent, mort brusquement sur le
steamer qui le ramenait du Congo, pourront peut-être jeter un certain jour sur ce problème. L'auteur
de l'article, M. H.-D. Mac Gillavry, ajoute que pour lui aussi le Coffea robusta est une vraie
espèce. Elle se caractérise entre autres par son enveloppe rouge très fine, plus fine que celle du café
Java et il recommande ce Caféier parce que jusqu'à ce jour il n'a pas souffert de la maladie des
feuilles, qu'il se développe plus rapidement et qu'il donne plus de fruits de meilleur arôme.
— L'exportation du caoutchouc de Zanzibar a atteint, pendant l'année 1902, une valeur de
487.649 roupies, c'est-à-dire 120.000 roupies de plus que pendant l'exercice précédent. Toute cette
exportation a été absorbée par l'Europe, l'Allemagne ayant pris 70 %, l'Angleterre 20 et la
France le reste.
- Une note de « l'Indische Mercuur », n° 3, 1904, renseigne que des essais de culture du coton
ont été faits à Toeloeng-Agoeng avec le meilleur résultat. Le coton obtenu pourrait soutenir la
comparaison avec le coton d'Egypte.
— Le n° 301 des Rapports des agents diplomatiques et consulaires de France (190 i) est consacré
en entier au commerce du Japon pendant l'année 1902.
— Le « Koloniaal Muséum » de Haarlem a pris l'initiative de faire au Bureau de renseignements
commerciaux (Damrak, Amsterdam) des expositions des produits qui intéressent momentanément le
plus les importateurs hollandais. A l'Exposition actuelle, on peut trouver une série d'huiles éthérées,
des fibres de ramie, des bois et des résines de différentes sortes, des graines de Bina orellana
dorit la matière colorante est si employée pour la coloration du beurre, des écorces de mangrove,
matière Fmmntt à.. «fe- jau £ tuMquemenL exportée de l'Amérique du Sud, mais qui pourrait
également être importée des Indes ainsi que de l'Afrique occidentale.
Vient de paraître également un iableau colorié (à la Librairie horticole, prix 3 fr. 50 franco en
tube recommandé), du même auteur, reproduisant les principaux parasites que le Chrysanthémiste,
soucieux de la santé de ses plantes, doit connaître. A chaque parasite est indiqué le traitement corres-
pondant.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La maison Godefroy Lebeuf nous charge d'annoncer qu'elle vient de recevoir, en état parfait,
un important arrivage de graines d'Hevea brasiliensis (caoutchouc de Para, le plus estimé) et
de Caryophyllns aromaticus (clou de girofle).
Sous peu elle attend des plants de Ficus clastica de Java et des graines de Castilloa elas-
lica (caoutchouc de Panama). Grâce à un procédé nouveau, ces dernières graines peuvent voyager
plusieurs semaines sans se détériorer, ce qui supprime les coûteux emballages, en caisses Ward,
employés jusqu'ici pour l'expédition de ces graines délicates. Passer de suite les commandes. Prix
sur demandes.
— Nous reprenons dans le « Cultuur Gidu », n° 9, 1903, les quelques notices suivantes relatives
au Coffea robusta originaire du Congo. Les essais tentés à Djati Roenggo ont donné au bout
d'un an des plantes d'environ 1 mètre de haut qui fleurirent rapidement, les fleurs en panicules
d'environ 40; après une série de déchets occasionnés par le transport de maladies d'autres pieds;
61 pieds ont donné 46.000 baies dont 8.000 ont été plantées, où 12.000 graines; 28.000 fruits furent
dépulpés et fournirent 2 kilogrammes 250 de café en parche ou 2 kilogrammes de café sans parche :
il faut donc 14.000 baies pour 1 kilogramme. Ce café rappelle comme goût le café Java, mais il a
moins d'arome. A ce propos, le rédacteur du « Soerabaiashandelsblad » avait signalé que ce Coffea
rolmsta est considéré à Amsterdam comme de qualité inférieure; d'un autre côté, à Anvers, cer-
tains agents considéreraient ce café comme faible de même que tous les hybrides africains. Rappelons
aussi que, contrairement à ces avis, M. Hart de la Trinidad prétend dans ses rapports que l'arôme
de ce café équivaut à celui de Costa-Rica et des Indes orientales et est aussi estimé qu'eux sur le
marché de Londres. M. Hart considère le C. robusta comme une vraie espèce et non comme un
hybride. Qu'il nous soit permis, à ce propos, de donner un avis personnel qui pourra expliquer peut-
,l"e bien des choses; nous croyons que l'on a distribué sous le nom de C. robusta des caféiers
différents, comnie semblent le faire voir les plantes issus de graines. Dans certains cas, on a assi-
milé C. Laureutii et C. robusta qui pourraient être deux choses différentes. Les matériaux
rapportés en Europe par notre regretté confrère et ami É. Laurent, mort brusquement sur le
steamer qui le ramenait du Congo, pourront peut-être jeter un certain jour sur ce problème. L'auteur
de l'article, M. H.-D. Mac Gillavry, ajoute que pour lui aussi le Coffea robusta est une vraie
espèce. Elle se caractérise entre autres par son enveloppe rouge très fine, plus fine que celle du café
Java et il recommande ce Caféier parce que jusqu'à ce jour il n'a pas souffert de la maladie des
feuilles, qu'il se développe plus rapidement et qu'il donne plus de fruits de meilleur arôme.
— L'exportation du caoutchouc de Zanzibar a atteint, pendant l'année 1902, une valeur de
487.649 roupies, c'est-à-dire 120.000 roupies de plus que pendant l'exercice précédent. Toute cette
exportation a été absorbée par l'Europe, l'Allemagne ayant pris 70 %, l'Angleterre 20 et la
France le reste.
- Une note de « l'Indische Mercuur », n° 3, 1904, renseigne que des essais de culture du coton
ont été faits à Toeloeng-Agoeng avec le meilleur résultat. Le coton obtenu pourrait soutenir la
comparaison avec le coton d'Egypte.
— Le n° 301 des Rapports des agents diplomatiques et consulaires de France (190 i) est consacré
en entier au commerce du Japon pendant l'année 1902.
— Le « Koloniaal Muséum » de Haarlem a pris l'initiative de faire au Bureau de renseignements
commerciaux (Damrak, Amsterdam) des expositions des produits qui intéressent momentanément le
plus les importateurs hollandais. A l'Exposition actuelle, on peut trouver une série d'huiles éthérées,
des fibres de ramie, des bois et des résines de différentes sortes, des graines de Bina orellana
dorit la matière colorante est si employée pour la coloration du beurre, des écorces de mangrove,
matière Fmmntt à.. «fe- jau £ tuMquemenL exportée de l'Amérique du Sud, mais qui pourrait
également être importée des Indes ainsi que de l'Afrique occidentale.
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