Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 avril 1904 20 avril 1904
Description : 1904/04/20 (A8,N147,T14). 1904/04/20 (A8,N147,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432179b
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
248 REVUE DES CULTURES COLONIALES
noires, elle se développe à la côte et dans la région chaude; ces deux variétés
sont très fines de goût, plus fines que les variétés d'Europe, très fructifères mais
elles ne peuvent se cultiver que dans les régions où la période de croissance est
suffisamment longue.
Le Vigna sinensis est de grande valeur dans la région chaude.
L'Hibiscus ccinnabinits est plantée parfois par les nègres qui en estiment beau-
coup les fruits.
Le Gonolobium edule (A.sclépiadacée'), une liane, donne de très gros fruits, qui
sont mangés jeunes comme légumes.
Les graines, « ojoche », d'un Brosimum, voisin du B. alkaslrum, sont moulues
en farine et fabriquées en galettes ; la plante se rencontre dans les régions chaudes
jusqu'à 900 mètres.
On apporte également parfois sur le marché une Cyclanthéracée particulière
dont les tiges creuses sont remplies de diverses matières; ces tiges sont rôties et
portent le nom de « caïfa ».
TUBERCULES FARLNItUX
Les plantes exotiques à tubercules farineux cultivées à Costa-Rica sont : Colo-
casia esculsnta (tiquisque) et deux Dioscorea; parmi les plantes indigènes, il faut
citer Ipomœa batafas, Solanum tuberosuln, Sechium. edule, Jatropha ai-pi (var.
douce): L'indigène mange également les tubercules de quelques Ipomœa vivaces,
ainsi que ceux du Metternichia Wercklei K. Sch.,-un buisson toujours vert, à fleurs
en grand corymbe, qui donne des tubercules du poids de plusieurs kilo-
grammes, comestibles et d'un goût rappelant celui de la pomme de terre; cette
plante s'appelle « jasmin real » ou « mortano ». Par contre, les tubercules
aériens de Satyria, Psammisiaet CavendishÙt ne paraissent pas être comestibles.
Racines légumes. — Toutes les espèces occidentales, carottes, radis, betteraves,
se rencontrent communément sur le marché; on ne connaît guère d'espèces
indigènes.
Condiments. — Tous les condiments de l'Occident se cultivent. Les Indiens cul-
tivent 1' « apasote », une amarantacée qui donne beaucoup de goût aux fèves, et
le « culantra de coyote », une espèce d'Eryngium.
L'indigène ne cultive pas la vanille.
C. WHCKLE.
MAGUEY DES PHILIPPINES (1)
Maguey et Sisal sont des noms appliqués à deux espèces voisines du genre Agave.
Le maguey est l'Agave americana qui fournit la fibre « pita 1), mais aux Philippines
les fibres maguey sont produites par l'Agave rigida, var. Sisalana : il vaudrait donc
mieux l'appeler « Sisal ».
Le maguey a été introduit dans les Philippines, du Mexique et de l'Amérique
centrale, par les Espagnols, mais on ne peut déterminer à quelle époque. La plante
productrice de ces fibres a été cultivée depuis fort longtemps, mais depuis
que la demande des fibres est devenue plus forte cette culture est devenue
1
(i) Résumé d'une intéressante notice de M. H. T. EDWARDS, Farmers Bulletin, n° 10, 1904,
Manila.
noires, elle se développe à la côte et dans la région chaude; ces deux variétés
sont très fines de goût, plus fines que les variétés d'Europe, très fructifères mais
elles ne peuvent se cultiver que dans les régions où la période de croissance est
suffisamment longue.
Le Vigna sinensis est de grande valeur dans la région chaude.
L'Hibiscus ccinnabinits est plantée parfois par les nègres qui en estiment beau-
coup les fruits.
Le Gonolobium edule (A.sclépiadacée'), une liane, donne de très gros fruits, qui
sont mangés jeunes comme légumes.
Les graines, « ojoche », d'un Brosimum, voisin du B. alkaslrum, sont moulues
en farine et fabriquées en galettes ; la plante se rencontre dans les régions chaudes
jusqu'à 900 mètres.
On apporte également parfois sur le marché une Cyclanthéracée particulière
dont les tiges creuses sont remplies de diverses matières; ces tiges sont rôties et
portent le nom de « caïfa ».
TUBERCULES FARLNItUX
Les plantes exotiques à tubercules farineux cultivées à Costa-Rica sont : Colo-
casia esculsnta (tiquisque) et deux Dioscorea; parmi les plantes indigènes, il faut
citer Ipomœa batafas, Solanum tuberosuln, Sechium. edule, Jatropha ai-pi (var.
douce): L'indigène mange également les tubercules de quelques Ipomœa vivaces,
ainsi que ceux du Metternichia Wercklei K. Sch.,-un buisson toujours vert, à fleurs
en grand corymbe, qui donne des tubercules du poids de plusieurs kilo-
grammes, comestibles et d'un goût rappelant celui de la pomme de terre; cette
plante s'appelle « jasmin real » ou « mortano ». Par contre, les tubercules
aériens de Satyria, Psammisiaet CavendishÙt ne paraissent pas être comestibles.
Racines légumes. — Toutes les espèces occidentales, carottes, radis, betteraves,
se rencontrent communément sur le marché; on ne connaît guère d'espèces
indigènes.
Condiments. — Tous les condiments de l'Occident se cultivent. Les Indiens cul-
tivent 1' « apasote », une amarantacée qui donne beaucoup de goût aux fèves, et
le « culantra de coyote », une espèce d'Eryngium.
L'indigène ne cultive pas la vanille.
C. WHCKLE.
MAGUEY DES PHILIPPINES (1)
Maguey et Sisal sont des noms appliqués à deux espèces voisines du genre Agave.
Le maguey est l'Agave americana qui fournit la fibre « pita 1), mais aux Philippines
les fibres maguey sont produites par l'Agave rigida, var. Sisalana : il vaudrait donc
mieux l'appeler « Sisal ».
Le maguey a été introduit dans les Philippines, du Mexique et de l'Amérique
centrale, par les Espagnols, mais on ne peut déterminer à quelle époque. La plante
productrice de ces fibres a été cultivée depuis fort longtemps, mais depuis
que la demande des fibres est devenue plus forte cette culture est devenue
1
(i) Résumé d'une intéressante notice de M. H. T. EDWARDS, Farmers Bulletin, n° 10, 1904,
Manila.
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