Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1904 05 avril 1904
Description : 1904/04/05 (A8,N146,T14). 1904/04/05 (A8,N146,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432178x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 213
le marché ; actuellement, la plus grande partie de la récolte passe entre les mains
de fabricants ou de marchands qui ont fait des avances au planteur. Celles-
ci peuvent être en moyenne de 25 florins par balle. Les frais de commission se
chiffrent à 2 fl. 50 par balle ; pour le premier mois les frais d'entrepôt se montent
à 1 fl. 25, pour les mois suivants, les frais sont réduits à 1 fl. 25.
On peut résumer comme suit les frais de production du coton depuis sa cul-
ture jusqu'au moment où il arrive à Liverpool entre les mains des filateurs de
Liverpool.
Les frais de culture comportent 14 cents 45 par livre jusqu'au moment de l'ap-
port des graines aux moulins qui enlèveront les poils. Si l'on estime que les frais
d'épuration sont couverts par la valeur des graines, on ne doit plus compter que
les frais depuis la sortie du moulin jusqu'à la gare de Liverpool. Ceux-ci sont
estimés pour un coton d'une valeur moyenne de 20 cents la livre à environ
3 cents 77. Ce qui nous amène à la conclusion que l'Amérique peut fournir le
coton aux planteurs à 18 cents 22 la livre.
LA CULTURE DU COTONNIER EN ÉGYPTE
La culture du colon se fait en Égyple, particulièrement dans le Haut-Nil, et
dans l'Abyssinie depuis la plus haute antiquité. Vers 1820, des graines de la
la variété de coton cultivée dans le sud de l'Égypte ont été importées dans la
Basse-Égypte, et depuis cette époque date l'exportation du coton d'Égypte en
Europe. En 1895, l'Égypte exportait 634.000 balles de 400 livres. D'après Foaden,
la production comporte actuellement environ 557.500.000 livres dont la plus
grande quantité est exportée, et 810 millions de litres de graines dont la plus
grande partie est également exportée.
De nouveaux systèmes d'irrigation et de drainage augmenteront sans aucun
doute cette production: aussi abandonne-t-on dans la région d'autres cultures
pour se livrer exclusivement à celle du cotonnier.
La production moyenne dans les domaines de l'État comportait, pendant les
années 1879 à 1894, 744 livres par bouw, d'une valeur de 186 fl. 50. Pendant
les années 1892, 1893 et 1894, la production brute était de 227 florins par
bouw, actuellement elle vaudrait 287 fl. 80 Les graines rapportent 19 fl. 70
par bouw, les tiges pouvant être employées comme combustible rapportent
encore 10 fl. 90. Les frais totaux de production sont estimés à 201 fl. 20 par bouw,
tandis que la valeur du rendement est de 288 fl. 80 par bouw, ce qui fait un béné-
fice de 87 fl. 60 par bouw.
On donne en Égypte plus de soin à l'emballage qu'en Amérique.
L'Égypte exporte, malgré tout, un peu de coton en Amérique.
Dans les fraisde cette culture égyptienne, la location du terrain et les frais d'ir-
rigation sont les plus conséquents en Egypte ; on y paie 118 florins par bouw
pour location et 30 fr. 60 pour irrigation. Les autres frais sont relativement
minimes.
Location 118 florins
Irrigalioll.;. 30,60
Préparation du sol, semis, amendement. 24,10
Graines. 2,20
Soins 8,70
Frais ,lt' ,-¿,(')llt',. 17,50.
le marché ; actuellement, la plus grande partie de la récolte passe entre les mains
de fabricants ou de marchands qui ont fait des avances au planteur. Celles-
ci peuvent être en moyenne de 25 florins par balle. Les frais de commission se
chiffrent à 2 fl. 50 par balle ; pour le premier mois les frais d'entrepôt se montent
à 1 fl. 25, pour les mois suivants, les frais sont réduits à 1 fl. 25.
On peut résumer comme suit les frais de production du coton depuis sa cul-
ture jusqu'au moment où il arrive à Liverpool entre les mains des filateurs de
Liverpool.
Les frais de culture comportent 14 cents 45 par livre jusqu'au moment de l'ap-
port des graines aux moulins qui enlèveront les poils. Si l'on estime que les frais
d'épuration sont couverts par la valeur des graines, on ne doit plus compter que
les frais depuis la sortie du moulin jusqu'à la gare de Liverpool. Ceux-ci sont
estimés pour un coton d'une valeur moyenne de 20 cents la livre à environ
3 cents 77. Ce qui nous amène à la conclusion que l'Amérique peut fournir le
coton aux planteurs à 18 cents 22 la livre.
LA CULTURE DU COTONNIER EN ÉGYPTE
La culture du colon se fait en Égyple, particulièrement dans le Haut-Nil, et
dans l'Abyssinie depuis la plus haute antiquité. Vers 1820, des graines de la
la variété de coton cultivée dans le sud de l'Égypte ont été importées dans la
Basse-Égypte, et depuis cette époque date l'exportation du coton d'Égypte en
Europe. En 1895, l'Égypte exportait 634.000 balles de 400 livres. D'après Foaden,
la production comporte actuellement environ 557.500.000 livres dont la plus
grande quantité est exportée, et 810 millions de litres de graines dont la plus
grande partie est également exportée.
De nouveaux systèmes d'irrigation et de drainage augmenteront sans aucun
doute cette production: aussi abandonne-t-on dans la région d'autres cultures
pour se livrer exclusivement à celle du cotonnier.
La production moyenne dans les domaines de l'État comportait, pendant les
années 1879 à 1894, 744 livres par bouw, d'une valeur de 186 fl. 50. Pendant
les années 1892, 1893 et 1894, la production brute était de 227 florins par
bouw, actuellement elle vaudrait 287 fl. 80 Les graines rapportent 19 fl. 70
par bouw, les tiges pouvant être employées comme combustible rapportent
encore 10 fl. 90. Les frais totaux de production sont estimés à 201 fl. 20 par bouw,
tandis que la valeur du rendement est de 288 fl. 80 par bouw, ce qui fait un béné-
fice de 87 fl. 60 par bouw.
On donne en Égypte plus de soin à l'emballage qu'en Amérique.
L'Égypte exporte, malgré tout, un peu de coton en Amérique.
Dans les fraisde cette culture égyptienne, la location du terrain et les frais d'ir-
rigation sont les plus conséquents en Egypte ; on y paie 118 florins par bouw
pour location et 30 fr. 60 pour irrigation. Les autres frais sont relativement
minimes.
Location 118 florins
Irrigalioll.;. 30,60
Préparation du sol, semis, amendement. 24,10
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Soins 8,70
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