Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1904 05 avril 1904
Description : 1904/04/05 (A8,N146,T14). 1904/04/05 (A8,N146,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432178x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
208 REVUE DES CULTURES COLONIALES
LES ESSAIS DE QUINQUINA EN AFRIQUE (Fin) (1)
MAURICE
Les débuts de la plantation de quinquina se firent en 1865; les boutures et
semences employées étaient originaires de Java, Kew, Ceylan et des Indes
anglaises. Les débuts paraissent assez heureux, en 1891 Courtly renseigne les
Cinchona comme de croissance lente et exigeant une culture particulière. Les
documents plus récents sur cette île ne renseignent plus sur cette culture.
MADAGASCAR
D'après Morin, les premiers essais furent entrepris en 1871, l'espèce plantée
était le C. officinaïis ; le but de cette plantation fut de fournir la quinine nécessaire
à l'usage des Européens colonisant cette île marécageuse ou la fièvre régnait
en maîtresse au début de la colonisation. Cette culture ne fut pas très poussée; on
ne mentionne guère de résultats.
AFRIQUE CENTRALE
Des essais ont été faits dans plusieurs des régions du centre africain. Le Dr Lowe
signale la belle croissance du C. succirubra à Gadaref près de la limite de l'Abyssinie.
L'expédition Livingstone a essayé cette culture au Congo (2). D'après Hawes(1888),
cette culture serait de grand avenir dans la région des Ayassa, des arbres de
trois ans mesurant 2 mètres de haut. Près de Zouba une plantation de 1.000 arbres
a été installée, mais on ne possède plus de renseignements sur ces plantations
qui, si elles existent encore, n'ont en tout cas pas fourni grand'chose.
QUINQUINA AFRICAIN INDIGÈNE
Il fut entre-temps deux fois question de quinquina indigène ; en 1854, Delondre
et Bouchardat prétendirent avoir reçu un quinquina de Lagos; cette écorce,
dénommée China Africa par Wiggers, n'est pas un vrai quinquina; c'était pour
lui le Cortex Pereiree, mais cette détermination est réfutée par Kloete Nortier et
Vrydag Zynen qui ont prouvé que la dose de cinchonine 0,06 signalée par
Delondre et Bouchardat est inexacte. En 1858, Livingstone crut avoir découvert
un quinquina, car les indigènes en employaient l'écorce amère de l'arbre contre
les fièvres; cette plante paraît devoir être rapportée au genre Malouetia, de la
famille des Apocynacées.
POSSESSIONS PORTUGAISES D'AFRIQUE
SAN-TIIOMÉ
Les plantations que nous venons de passer en revue sont de peu d'importance,
sauf peut-être celles de la Réunion. Celles qui ont été effectuées dans les posses-
sions portugaises sont beaucoup plus importantes.
(t) Voir Revue, non 145, p. 187.
(2) Des plantes des diverses espèces de Cinchona existent actuellement dans le jardin botanique
d'Eala (État Indépendant du Congo) et seront transportées dans divers jardins d'essais. (É. D. W.)
LES ESSAIS DE QUINQUINA EN AFRIQUE (Fin) (1)
MAURICE
Les débuts de la plantation de quinquina se firent en 1865; les boutures et
semences employées étaient originaires de Java, Kew, Ceylan et des Indes
anglaises. Les débuts paraissent assez heureux, en 1891 Courtly renseigne les
Cinchona comme de croissance lente et exigeant une culture particulière. Les
documents plus récents sur cette île ne renseignent plus sur cette culture.
MADAGASCAR
D'après Morin, les premiers essais furent entrepris en 1871, l'espèce plantée
était le C. officinaïis ; le but de cette plantation fut de fournir la quinine nécessaire
à l'usage des Européens colonisant cette île marécageuse ou la fièvre régnait
en maîtresse au début de la colonisation. Cette culture ne fut pas très poussée; on
ne mentionne guère de résultats.
AFRIQUE CENTRALE
Des essais ont été faits dans plusieurs des régions du centre africain. Le Dr Lowe
signale la belle croissance du C. succirubra à Gadaref près de la limite de l'Abyssinie.
L'expédition Livingstone a essayé cette culture au Congo (2). D'après Hawes(1888),
cette culture serait de grand avenir dans la région des Ayassa, des arbres de
trois ans mesurant 2 mètres de haut. Près de Zouba une plantation de 1.000 arbres
a été installée, mais on ne possède plus de renseignements sur ces plantations
qui, si elles existent encore, n'ont en tout cas pas fourni grand'chose.
QUINQUINA AFRICAIN INDIGÈNE
Il fut entre-temps deux fois question de quinquina indigène ; en 1854, Delondre
et Bouchardat prétendirent avoir reçu un quinquina de Lagos; cette écorce,
dénommée China Africa par Wiggers, n'est pas un vrai quinquina; c'était pour
lui le Cortex Pereiree, mais cette détermination est réfutée par Kloete Nortier et
Vrydag Zynen qui ont prouvé que la dose de cinchonine 0,06 signalée par
Delondre et Bouchardat est inexacte. En 1858, Livingstone crut avoir découvert
un quinquina, car les indigènes en employaient l'écorce amère de l'arbre contre
les fièvres; cette plante paraît devoir être rapportée au genre Malouetia, de la
famille des Apocynacées.
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SAN-TIIOMÉ
Les plantations que nous venons de passer en revue sont de peu d'importance,
sauf peut-être celles de la Réunion. Celles qui ont été effectuées dans les posses-
sions portugaises sont beaucoup plus importantes.
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