Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1904 20 mars 1904
Description : 1904/03/20 (A8,N145,T14). 1904/03/20 (A8,N145,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432177h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 1i9
sement et arrachage naturel des jeunes pieds. Dans ces mêmes conditions, les
résultats sont totalement compromis si, comme cela a lieu quelquefois, l'ense-
mencement s'effectue sur place. On comprendra donc facilement pourquoi
l'agriculteur indigène, en vue d'atténuer les dommages issus de la nature même
du sol, s'efforce de serrer les repiquages, dont il est rare de voir plus de la
moitié se dégager et arriver à un complet développement.
Pendant la première année, après la transplantation, on procède à un ou deux
désherbages, pour éviter que la jeune plante ne soit étouffée.
A partir de ce moment, elle grandit sans autres soins jusqu'à la troisième
année, en s'affranchissant d'elle-même des diverses végétations étrangères qui
couvrent le sol.
Coupe des rejets. La coupe des rejets a donc lieu la troisième année (1)
vers le mois d'août-septembre, avant la floiaison, et se prolonge jusqu'en
octobre. Les tiges ont un diamètre variant de 1 centimètre à 2CIUo et de
lm50 à 2 mètres de longueur; leur nombre varie de 5 à 12; certaines souches
en ont parfois jusqu'à 20. La coupe se fait des deux façons suivantes :
1° Par arrachage à la main;
2° Par section nette au couteau.
Il va sans dire que la deuxième est de beaucoup la plus pratiquée; elle
s'effectue avec plus de rapidité, et de plus elle a le grand avantage sur la première
de laisser intacte l'écorce même du tronc principal autour du point d insertion
de la tige. Le ravalement des tiges est à conseiller et à mettre en pratique pour
éviter la propagation jusqu'à la souche* des altérations qui surviennent sur les
extrémités sectionriées.
Dès que les rejets sont coupés, on les effeuille sur place, en maintenant l'extré-
mité la plus grosse avec la main gauche, tandis que la main droite fermée glisse
le long de la tige, en arrachant successivement chaque feuille, jusqu'aux parties
extrêmes des petites brindilles.
L'effeuillage a toujours lieu avant l'enlèvement de l'écorce, pour que celle-ci
puisse se dépouiller sans effilage.
Les rejets, une fois débarrassés des feuilles, sont transportés sous des hangars
où ils sont soumis à l'écorçage, mais cette dernière opération a quelquefois lieu
dans le champ même.
Écorçage. Cette opération est très simple et s'exécute à la main. On plante
en terre une fourche en bois ou en fer, entre les branches de laquelle l'indigène
place la tige qui doit être écorcée. Par une rapide torsion du bois, celui-ci se
brise et l'écorce, à ce même point, se détache d'elle-même d'une façon bien
nette. Il surfit alors de la saisir et de la tirer fortement à soi pour obtenir
aussitôt l'écorce brute sous forme de lanières fibreuses, molles el flexibles.
Elles sont mises au soleil jusqu'à parfaite dessiccation; les cellules se resser-
rent et durcissent et ce n'est qu'après avoir atteint une consistance coriace et
perdu une grande partie de son poids, que l'écorce est considérée comme pouvant
être livrée au commerce.
On la lie ensuite, repliée sur elle-même, en bottes très serrées, que les ache-
teurs exportent vers le Delta, ou que l'on utilise sur place en vue de la fabrica-
tion du papier de consommation locale.
Rendements culturaux. Il nous a paru à propos de considérer la question non
11 Voir cependant plus loin, une exception.
sement et arrachage naturel des jeunes pieds. Dans ces mêmes conditions, les
résultats sont totalement compromis si, comme cela a lieu quelquefois, l'ense-
mencement s'effectue sur place. On comprendra donc facilement pourquoi
l'agriculteur indigène, en vue d'atténuer les dommages issus de la nature même
du sol, s'efforce de serrer les repiquages, dont il est rare de voir plus de la
moitié se dégager et arriver à un complet développement.
Pendant la première année, après la transplantation, on procède à un ou deux
désherbages, pour éviter que la jeune plante ne soit étouffée.
A partir de ce moment, elle grandit sans autres soins jusqu'à la troisième
année, en s'affranchissant d'elle-même des diverses végétations étrangères qui
couvrent le sol.
Coupe des rejets. La coupe des rejets a donc lieu la troisième année (1)
vers le mois d'août-septembre, avant la floiaison, et se prolonge jusqu'en
octobre. Les tiges ont un diamètre variant de 1 centimètre à 2CIUo et de
lm50 à 2 mètres de longueur; leur nombre varie de 5 à 12; certaines souches
en ont parfois jusqu'à 20. La coupe se fait des deux façons suivantes :
1° Par arrachage à la main;
2° Par section nette au couteau.
Il va sans dire que la deuxième est de beaucoup la plus pratiquée; elle
s'effectue avec plus de rapidité, et de plus elle a le grand avantage sur la première
de laisser intacte l'écorce même du tronc principal autour du point d insertion
de la tige. Le ravalement des tiges est à conseiller et à mettre en pratique pour
éviter la propagation jusqu'à la souche* des altérations qui surviennent sur les
extrémités sectionriées.
Dès que les rejets sont coupés, on les effeuille sur place, en maintenant l'extré-
mité la plus grosse avec la main gauche, tandis que la main droite fermée glisse
le long de la tige, en arrachant successivement chaque feuille, jusqu'aux parties
extrêmes des petites brindilles.
L'effeuillage a toujours lieu avant l'enlèvement de l'écorce, pour que celle-ci
puisse se dépouiller sans effilage.
Les rejets, une fois débarrassés des feuilles, sont transportés sous des hangars
où ils sont soumis à l'écorçage, mais cette dernière opération a quelquefois lieu
dans le champ même.
Écorçage. Cette opération est très simple et s'exécute à la main. On plante
en terre une fourche en bois ou en fer, entre les branches de laquelle l'indigène
place la tige qui doit être écorcée. Par une rapide torsion du bois, celui-ci se
brise et l'écorce, à ce même point, se détache d'elle-même d'une façon bien
nette. Il surfit alors de la saisir et de la tirer fortement à soi pour obtenir
aussitôt l'écorce brute sous forme de lanières fibreuses, molles el flexibles.
Elles sont mises au soleil jusqu'à parfaite dessiccation; les cellules se resser-
rent et durcissent et ce n'est qu'après avoir atteint une consistance coriace et
perdu une grande partie de son poids, que l'écorce est considérée comme pouvant
être livrée au commerce.
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