Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'OE, UVRE DE L'ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE 137
réussi : le coton Géorgie à longue soie et le coton de la Louisiane à courte soie.
Le Sea-Island et le Mil-Afifi avaient donné des résultats négatifs. Le coton de la
Louisiane se rapprochait beaucoup du coton qu'on trouve à l'état sauvage dans
ces régions, mais avec une soie très fine et environ trois fois plus longue. Mal-
- heureusement, ces essais ne furent pas continués par suite du peu de résultats
obtenus de la concession que la Compagnie avait obtenue du Ministère des
Colonies.
« Le Sénégal, dit le capitaine Lenfant, présente, dans son hinterland et sur ses
« rives, des terrains très vastes où la culture.cotonnière peut s'exercer dans des
« conditions favorables, bien que la saison des pluies n'y règne pas avec une
« intensité tout à fait suffisante. Cette colonie est d'un rendement assuré, mais
a sur des espaces limités qui demandent des endiguements et des travaux d'ir-
« rigation de première urgence. Les territoires de Richard-Toll et toute la région
« comprise entre Bakel et Médine peuvent et doivent être mis en valeur, a
Deux expériences ont été faites au Sénégal avec les graines fournies gratuite-
ment par l'Association, qui avait, en outre, accordé deux subventions : l'une, à
MM. Rabaud et Cie, qui possèdent une propriété à Richard-Toll; l'autre, à M. Maine,
à Podor.
M. Félix Rabaud, qui habite le pays depuis plus de vingt ans, a dirigé les
essais entrepris, sur une superficie de 7 hectares environ, dans des terrains situés
au confluent de la Taouey et du Sénégal, ce qui permet l'irrigation des champs
pendant tout le temps nécessaire à la végétation. Ce point présente en outre cet
avantage que, jusque-là, le Sénégal est navigable, même aux basses eaux, pour
des navires de mer ayant un tirant d'eau de 14 à 15 pieds. L'Association avait
fait parvenir des graines du Mississipi, du Texas, du Pérou et d'Égypte, aux-
quelles avaient été jointes des graines fournies par l'Administration (Excelsior,
Russel et peterkin).
Le plan de M. Rabaud était d'avoir un champ assez étendu, facile à irriguer
et un autre dans lequel il se bornerait à donner les sarclages ordinaires. Les
semis, commencés le 3 août 1903, furent terminés le G; dès le 9, les premières
graines levaient. L'irrigation était commencée le 31 août; le 12 septembre les
plants irrigués avaient une hauteur de 25 à 30 centimètres; les plants non
irrigués, sauf le Pérou, ne promettaient dès ce moment qu'un très faible résultat.
Dans les-premiers jours d'octobre, toutes les espèces irriguées étaient en pleine
floraison; les autres n'avaient que quelques rares fleurs. A partir des premiers
jours de novembre, on commençait la première cueillette, qui était terminée un
mois après. Quelques sortes avaient fourni une certaine quantité, mais parais-
saient épuisées; l'irrigation fut de nouveau employée; quinze jours après, les
Cotonniers reprenaient de la vigueur, et à la fin de janvier certaines variétés
étaient de nouveau en pleine floraison.
MM. Rabaud ne nous ont pas encore envoyé le coton récolté, mais ils estiment
que la qualité en est bonne. Ces essais fort intelligemment dirigés et suivis sont
excessivement intéressants, et il est à souhaiter qu'ils soient continués. Ils ont
permis de reconnaître que dans cette région il n'y a rien à faire dans les ter-
rains non irrigués, mais que par contre les espèces américaines ne paraissent
pas. avoir dégénéré dans les terres irriguées et que les graines d'Egypte s'y
sont également bien comportées. Les variétés qui ont le mieux réussi sont le
Colorado River, le Yasoo River du Texas et le Excelsior Prolific.
M. Maine, receveur régional du cercle de Podor et possesseur d'une concession
réussi : le coton Géorgie à longue soie et le coton de la Louisiane à courte soie.
Le Sea-Island et le Mil-Afifi avaient donné des résultats négatifs. Le coton de la
Louisiane se rapprochait beaucoup du coton qu'on trouve à l'état sauvage dans
ces régions, mais avec une soie très fine et environ trois fois plus longue. Mal-
- heureusement, ces essais ne furent pas continués par suite du peu de résultats
obtenus de la concession que la Compagnie avait obtenue du Ministère des
Colonies.
« Le Sénégal, dit le capitaine Lenfant, présente, dans son hinterland et sur ses
« rives, des terrains très vastes où la culture.cotonnière peut s'exercer dans des
« conditions favorables, bien que la saison des pluies n'y règne pas avec une
« intensité tout à fait suffisante. Cette colonie est d'un rendement assuré, mais
a sur des espaces limités qui demandent des endiguements et des travaux d'ir-
« rigation de première urgence. Les territoires de Richard-Toll et toute la région
« comprise entre Bakel et Médine peuvent et doivent être mis en valeur, a
Deux expériences ont été faites au Sénégal avec les graines fournies gratuite-
ment par l'Association, qui avait, en outre, accordé deux subventions : l'une, à
MM. Rabaud et Cie, qui possèdent une propriété à Richard-Toll; l'autre, à M. Maine,
à Podor.
M. Félix Rabaud, qui habite le pays depuis plus de vingt ans, a dirigé les
essais entrepris, sur une superficie de 7 hectares environ, dans des terrains situés
au confluent de la Taouey et du Sénégal, ce qui permet l'irrigation des champs
pendant tout le temps nécessaire à la végétation. Ce point présente en outre cet
avantage que, jusque-là, le Sénégal est navigable, même aux basses eaux, pour
des navires de mer ayant un tirant d'eau de 14 à 15 pieds. L'Association avait
fait parvenir des graines du Mississipi, du Texas, du Pérou et d'Égypte, aux-
quelles avaient été jointes des graines fournies par l'Administration (Excelsior,
Russel et peterkin).
Le plan de M. Rabaud était d'avoir un champ assez étendu, facile à irriguer
et un autre dans lequel il se bornerait à donner les sarclages ordinaires. Les
semis, commencés le 3 août 1903, furent terminés le G; dès le 9, les premières
graines levaient. L'irrigation était commencée le 31 août; le 12 septembre les
plants irrigués avaient une hauteur de 25 à 30 centimètres; les plants non
irrigués, sauf le Pérou, ne promettaient dès ce moment qu'un très faible résultat.
Dans les-premiers jours d'octobre, toutes les espèces irriguées étaient en pleine
floraison; les autres n'avaient que quelques rares fleurs. A partir des premiers
jours de novembre, on commençait la première cueillette, qui était terminée un
mois après. Quelques sortes avaient fourni une certaine quantité, mais parais-
saient épuisées; l'irrigation fut de nouveau employée; quinze jours après, les
Cotonniers reprenaient de la vigueur, et à la fin de janvier certaines variétés
étaient de nouveau en pleine floraison.
MM. Rabaud ne nous ont pas encore envoyé le coton récolté, mais ils estiment
que la qualité en est bonne. Ces essais fort intelligemment dirigés et suivis sont
excessivement intéressants, et il est à souhaiter qu'ils soient continués. Ils ont
permis de reconnaître que dans cette région il n'y a rien à faire dans les ter-
rains non irrigués, mais que par contre les espèces américaines ne paraissent
pas. avoir dégénéré dans les terres irriguées et que les graines d'Egypte s'y
sont également bien comportées. Les variétés qui ont le mieux réussi sont le
Colorado River, le Yasoo River du Texas et le Excelsior Prolific.
M. Maine, receveur régional du cercle de Podor et possesseur d'une concession
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