Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 février 1904 20 février 1904
Description : 1904/02/20 (A8,N143,T14). 1904/02/20 (A8,N143,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432175p
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 123
Lors:de la transplantation, les semis sont taillés ; on enlève le pivot radical avec un couteau très
tranchant à un pied au-dessous de la surface du sol, et on taille légèrement les racines latérales;
les extrémités sont rabattues jusqu'à 45 centimètres de long.
12° Le sol ne peut être ni trop sablonneux, ni trop argileux. Tous les sols légers, même la latérite
rouge mélangée de cailloux de quartz ou de blocs ferrugineux, peuvent être employés pour cette
culture. Liauteur a observé des plantations faites dans les ravins et les marais bien drainés, dans
lesquelles les Hevea ont été plantés sur des landes surélevées. Le sol ne peut être abandonné à de
trop fortes inondations ni à un trop grand vent.
13° Les plantations effectuées à 600 pieds environ au-dessus du niveau de la mer, où la chute
d'eau atteint 250 centimètres ou plus, réussissent mieux que celles faites au delà de 1.000 pieds
d'altitude. L'auteur a vu, à Ceylan, un certain nombre de belles plantations situées à 1.500 pieds,
mais dans ces régions le Castilloa croit mieux que l'Hevea, tandis que dans les plaines le Cas-
tilloa se développe moins bien.
14° La place définitive des Hevea choisie, il vaut mieux, bien que cela ne soit pas l'habitude,
faire des trous de 40 centimètres de diamètre et les remplir avec de la bonne terre avant de faire
IA transplantation en saison humide. Si on plante des spécimens à tige déjà assez développée dans
un sol dur, il faudra défoncer assez profondément le sol. En place définitive, les pieds sont mis plus
profondément dans le sol qu'en pépinière, car, par suite du tassement, la terre meuble peut laisser
des racines à nu.
15° L'espace laissé entre les plants ne doit être de plus de 15 pieds, ce qui donne environ
200 arbres pour 40 ares; maisjil vaut mieux planter à 10 X 10, c'est-à-dire 400 pieds pour 40 ares,
car : 1° les arbres se portent mutuellement ombrage, détruisent par suite les mauvaises herbes et la
sélection qui s'opère permet de supprimer facilement les arbres malades ; 20 les arbres se dévelop-
pent plus droit, ce qui facilite la récolte du latex et l'ombrage diminue l'évaporation du liquide,
enfin parce qu'il est difficile de remédier à une plantation dans laquelle les plantes sont trop
espacés, tandis qu'il est facile de supprimer des arbres dans une plantation serrée.
16° Si des arbres, par une raison quelconque, viennent à manquer, il faut les remplacer rapide-
ment, car il faut amener toutes les plantes à une même hauteur; les arbres trop petits viennent rapi-
dement, car ils se trouvent trop dans l'ombre. Des arbres tordus ou abattus par le vent doivent être
remplacés immédiatement et l'on doit éviter l'emploi de soutiens.
17° Si la main-d'œuvre est à bon marché, il faudra enlever les mauvaises herbes de la plantation
une fois par mois ou tous les quinze jours. Si la main-d'œuvre est rare, il suffira de faire le travail
dans un rayon de 3 pieds autour de chaque arbre.
180 Jusqu'à ce jour, on n'a pas encore employé d'engrais, sauf parfois une légère quantité placée
dans les trous lors de la transplantation.
190 Lors de la saignée, il faudra naturellement prendre soin de ne pas endommager la couche
génératrice ou cambiale.
20° On commence la saignée à Ceylan, quand les arbres ont 60 centimètres de circonférence,
c'est-à-dire vers l'âge de quatre à sept ans, suivant la valeur du sol. La saignée peut se faire en
toute saison, si le temps n'est pas trop pluvieux. Les arbres réservés comme porte-graines ne seront
pas saignés, sauf d'octobre à février quand la période de récolte des graines sera terminée.
210 Les saignées sont faites à 6 pieds du sol en quatre ou cinq rangées, en V, les branches du V
mesurant 10 centimètres et distantes de 7 cm. 5 au sommet. Si les blessures sont à moins de
3 pouces de distance, le latex peut ne plus s'écouler et l'arbre peut mourir. -
220 Les coolies opèrent par deux, l'un saignant, l'autre plaçant les récipients. Ils opèrent comme
suit : le lundi ils font, par exemple, les deux premières séries d'incision en V, à 3 pouces de dis-
tance et à 6 pieds au-dessus du sol; le jour suivant, ils font quatre à cinq séries à 3 pouces en des-
sous, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la semaine. Ils saignent 100 arbres par jour, la semaine sui-
vante ils saignent 100 nouveaux arbres. Dans d'autres plantations, les saignées sont faites à 3 pouces
de distance les unes des autres et à 12 pouces les unes sous les autres. On recommence tous les
jours ou tous les deux jours en faisant sept à quatorze séries.
230 A Ceylan, on emploie un couteau spécial qui fait recourber l'écorce quand l'instrument y
pénètre ;
240 A Ceylan, on fait de très nombreuses incisions, ce qui a amené les planteurs des Straits à
opérer comme suit :
250 A 6 pieds du sol on fait une incision vers la base et de 2 pieds et demi de long, sans lui
donner une grande profondeur et en employant le couteau de Ceylan; sur ce canal on branche des
incisions latérales au nombre de 4 à 5; le latex s'écoule dans la gouttière centrale de cette saignée
en arête de poisson. Le lendemain on élargit les saignées latérales en enlevant vers la base une
Lors:de la transplantation, les semis sont taillés ; on enlève le pivot radical avec un couteau très
tranchant à un pied au-dessous de la surface du sol, et on taille légèrement les racines latérales;
les extrémités sont rabattues jusqu'à 45 centimètres de long.
12° Le sol ne peut être ni trop sablonneux, ni trop argileux. Tous les sols légers, même la latérite
rouge mélangée de cailloux de quartz ou de blocs ferrugineux, peuvent être employés pour cette
culture. Liauteur a observé des plantations faites dans les ravins et les marais bien drainés, dans
lesquelles les Hevea ont été plantés sur des landes surélevées. Le sol ne peut être abandonné à de
trop fortes inondations ni à un trop grand vent.
13° Les plantations effectuées à 600 pieds environ au-dessus du niveau de la mer, où la chute
d'eau atteint 250 centimètres ou plus, réussissent mieux que celles faites au delà de 1.000 pieds
d'altitude. L'auteur a vu, à Ceylan, un certain nombre de belles plantations situées à 1.500 pieds,
mais dans ces régions le Castilloa croit mieux que l'Hevea, tandis que dans les plaines le Cas-
tilloa se développe moins bien.
14° La place définitive des Hevea choisie, il vaut mieux, bien que cela ne soit pas l'habitude,
faire des trous de 40 centimètres de diamètre et les remplir avec de la bonne terre avant de faire
IA transplantation en saison humide. Si on plante des spécimens à tige déjà assez développée dans
un sol dur, il faudra défoncer assez profondément le sol. En place définitive, les pieds sont mis plus
profondément dans le sol qu'en pépinière, car, par suite du tassement, la terre meuble peut laisser
des racines à nu.
15° L'espace laissé entre les plants ne doit être de plus de 15 pieds, ce qui donne environ
200 arbres pour 40 ares; maisjil vaut mieux planter à 10 X 10, c'est-à-dire 400 pieds pour 40 ares,
car : 1° les arbres se portent mutuellement ombrage, détruisent par suite les mauvaises herbes et la
sélection qui s'opère permet de supprimer facilement les arbres malades ; 20 les arbres se dévelop-
pent plus droit, ce qui facilite la récolte du latex et l'ombrage diminue l'évaporation du liquide,
enfin parce qu'il est difficile de remédier à une plantation dans laquelle les plantes sont trop
espacés, tandis qu'il est facile de supprimer des arbres dans une plantation serrée.
16° Si des arbres, par une raison quelconque, viennent à manquer, il faut les remplacer rapide-
ment, car il faut amener toutes les plantes à une même hauteur; les arbres trop petits viennent rapi-
dement, car ils se trouvent trop dans l'ombre. Des arbres tordus ou abattus par le vent doivent être
remplacés immédiatement et l'on doit éviter l'emploi de soutiens.
17° Si la main-d'œuvre est à bon marché, il faudra enlever les mauvaises herbes de la plantation
une fois par mois ou tous les quinze jours. Si la main-d'œuvre est rare, il suffira de faire le travail
dans un rayon de 3 pieds autour de chaque arbre.
180 Jusqu'à ce jour, on n'a pas encore employé d'engrais, sauf parfois une légère quantité placée
dans les trous lors de la transplantation.
190 Lors de la saignée, il faudra naturellement prendre soin de ne pas endommager la couche
génératrice ou cambiale.
20° On commence la saignée à Ceylan, quand les arbres ont 60 centimètres de circonférence,
c'est-à-dire vers l'âge de quatre à sept ans, suivant la valeur du sol. La saignée peut se faire en
toute saison, si le temps n'est pas trop pluvieux. Les arbres réservés comme porte-graines ne seront
pas saignés, sauf d'octobre à février quand la période de récolte des graines sera terminée.
210 Les saignées sont faites à 6 pieds du sol en quatre ou cinq rangées, en V, les branches du V
mesurant 10 centimètres et distantes de 7 cm. 5 au sommet. Si les blessures sont à moins de
3 pouces de distance, le latex peut ne plus s'écouler et l'arbre peut mourir. -
220 Les coolies opèrent par deux, l'un saignant, l'autre plaçant les récipients. Ils opèrent comme
suit : le lundi ils font, par exemple, les deux premières séries d'incision en V, à 3 pouces de dis-
tance et à 6 pieds au-dessus du sol; le jour suivant, ils font quatre à cinq séries à 3 pouces en des-
sous, et ainsi de suite jusqu'à la fin de la semaine. Ils saignent 100 arbres par jour, la semaine sui-
vante ils saignent 100 nouveaux arbres. Dans d'autres plantations, les saignées sont faites à 3 pouces
de distance les unes des autres et à 12 pouces les unes sous les autres. On recommence tous les
jours ou tous les deux jours en faisant sept à quatorze séries.
230 A Ceylan, on emploie un couteau spécial qui fait recourber l'écorce quand l'instrument y
pénètre ;
240 A Ceylan, on fait de très nombreuses incisions, ce qui a amené les planteurs des Straits à
opérer comme suit :
250 A 6 pieds du sol on fait une incision vers la base et de 2 pieds et demi de long, sans lui
donner une grande profondeur et en employant le couteau de Ceylan; sur ce canal on branche des
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