Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904
Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 61
le Mimosa pudica ou sensitive, qui occasionnerait la mort du bétail, en provoquant l'inflamma-
mation de l'intestin et de l'estomac par ses nombreuses épines; c'est une plante qui se développe
très rapidement. Contrairement à ce que certains auteurs paraissent avoir observé, M. H. N. Ridley
ne recommande pas l'emploi du Sorghum halcpense qu'il considère comme une nuisance parmi
les autres plantes fourragères.
— M. G. FROMENT publie, dans le « Mois colonial » (novembre et décembre), une étude sur le
coton, question qui est à l'ordre du jour. Cette étude comprend trois parties : 1° l'Amérique et les
colonies étrangères ; 20 colonies françaises autres que celles de l'Afrique ; 3° l'Afrique occidentale
française.
- D'après les « Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France »,
Terre-Neuve a vu, pendant l'exercice 1901-1902, son exportation totale augmenter dans une assez
notable proportion, elle a atteint une valeur de 9.552,524 dollars. Dans cette valeur, les produits de
l'agriculture et des forêts ne tiennent qu'une très faible place; les pêcheries, à elles seules, ont
donné 7.355.581 dollars, les mines un peu plus de 1 million de dollars.
— Nous ne pouvons entrer dans les détails statistiques du rapport publié par le même périodique
sur le commerce d'Anvers en 1902; cette brochure mérite d'être signalée : elle fait ressortir, comme
nous l'avons dit antérieurement, que la diminution des importations du caoutchouc dans ce port pen-
dant cette période n'était pas due à un épuisement des régions productrices, mais bien aux règle-
ments édictés par l'État du Congo.
— D'après une note de « The Board of trade Journal », la culture du Cocotier a fait de très
grands progrès aux îles Salomon ; en 1903 (mars), la surface cultivée en cocotiers et appartenant à
des blancs était de 1.938 acres ; en 1902, elle était de 1.423 acres et en 1901, de 968 acres seulement.
— D'après le même périodique, la récolte des clous de girolle donnerait cette année à Zanzi-
bar et à Pemba beaucoup moins qu'en 1902.
— La chambre de commerce de Rotterdam attire l'attention sur la valeur de l'huile de coco
pour l'industrie de la margarine. Le rapport de cette chambre ajoute que l'huile de coco neutralisée
et privée de ses principes odorants, est une graisse végétale de grande valeur nutritive. Sa valeur
varie de 50 à 55 florins de Hollande par 100 kilogrammes, mais est parfois descendue à 36 florins.
En Hollande, la graisse ou huile de coco est importée surtout de Marseille, Londres, Aarhuus et
Termonde (Belgique), sous des dénominations diverses : cocosine, végétaline, etc.
— La culture du coton semble devoir obtenir de beaux succès au Lagos, en particulier dans la
région d'Egba où le peuple suit les efforts faits par le Département de l'Agriculture et des Forêts;
plusieurs milliers d'acres sont déjà dévolus à cette culture à Abeokuta.. MM. Eyre et Spottiswoode
ont publié sur cette question un rapport que l'on peut obtenir au prix de 2 deniers et-demi, « East
Ilarding street, Fleet Street, E. C.
— Parmi les produits d'exportation des îles Fiji, le sucre, le coprah, les fruits verts et
l'alcool constituent à eux seuls les 98 de l'exportation totale..
— M. le Dr P. GUIGUES, dans une note publiée dans le « Bulletin de sciences pharmacologiques »,
discute l'origine du café d'après des textes originaux (Bull., octobre 1903).
— M. J. WYS a publié dans le « Zeitschrift für Untersuchungen der Nahrungsmiddelen », 1903,
nO 11, une étude sur une série d'huiles végétales peu connues, parmi lesquelles celles des semences
de thé; celle-ci, provenant du Japon, a un poids de 0,911 à 20°; elle renferme 8,07 d'acide libre,
en outrè :
Indice de saponification 188.3
— d'iode. , , , , , , 88.9
L'odeur et la saveur sont aromatiques.
— M. TSUJITKA a publié dans le « Journal of Pharmaceutical Society of Japan », 1903, une
étude sur la récolte et la production de l'Opium au Japon.
— D'après une analyse publiée par le « Bulletin des sciences pharmacologiques »,.un docteur
aurait publié dans le « Pharmaceutische Centralhalle, » 1903, n° 42, une notice sur une nouvelle
boisson non alcoulique livrée au commerce ; elle a pour base le thé de Paraguay ou Maté. Cette
boisson est riche, paraît-il, en acide carbonique; elle contient, en outre, de la caféine, de l'acide
matétannique, une résine, des matières albuminoides.
— De divers côtés on attire de nouveau l'attention sur l'Eupatorium Rebaudianum, une
plante de la famille des Composées dont un fragment de feuille suffirait pour sucrer une tasse de
café ; d'après le « Louisiana Planter and Sugar manufacturer », des essais et des analyses vont être
faits avec cette plante.
— Le o The agricultural News t, 24 octobre i903, attire l'attention sur le fruit du Jacquier
ou Artocarpns intcgrifolia; on sait que les graines rôties sont une [excellente nourriture et
le Mimosa pudica ou sensitive, qui occasionnerait la mort du bétail, en provoquant l'inflamma-
mation de l'intestin et de l'estomac par ses nombreuses épines; c'est une plante qui se développe
très rapidement. Contrairement à ce que certains auteurs paraissent avoir observé, M. H. N. Ridley
ne recommande pas l'emploi du Sorghum halcpense qu'il considère comme une nuisance parmi
les autres plantes fourragères.
— M. G. FROMENT publie, dans le « Mois colonial » (novembre et décembre), une étude sur le
coton, question qui est à l'ordre du jour. Cette étude comprend trois parties : 1° l'Amérique et les
colonies étrangères ; 20 colonies françaises autres que celles de l'Afrique ; 3° l'Afrique occidentale
française.
- D'après les « Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France »,
Terre-Neuve a vu, pendant l'exercice 1901-1902, son exportation totale augmenter dans une assez
notable proportion, elle a atteint une valeur de 9.552,524 dollars. Dans cette valeur, les produits de
l'agriculture et des forêts ne tiennent qu'une très faible place; les pêcheries, à elles seules, ont
donné 7.355.581 dollars, les mines un peu plus de 1 million de dollars.
— Nous ne pouvons entrer dans les détails statistiques du rapport publié par le même périodique
sur le commerce d'Anvers en 1902; cette brochure mérite d'être signalée : elle fait ressortir, comme
nous l'avons dit antérieurement, que la diminution des importations du caoutchouc dans ce port pen-
dant cette période n'était pas due à un épuisement des régions productrices, mais bien aux règle-
ments édictés par l'État du Congo.
— D'après une note de « The Board of trade Journal », la culture du Cocotier a fait de très
grands progrès aux îles Salomon ; en 1903 (mars), la surface cultivée en cocotiers et appartenant à
des blancs était de 1.938 acres ; en 1902, elle était de 1.423 acres et en 1901, de 968 acres seulement.
— D'après le même périodique, la récolte des clous de girolle donnerait cette année à Zanzi-
bar et à Pemba beaucoup moins qu'en 1902.
— La chambre de commerce de Rotterdam attire l'attention sur la valeur de l'huile de coco
pour l'industrie de la margarine. Le rapport de cette chambre ajoute que l'huile de coco neutralisée
et privée de ses principes odorants, est une graisse végétale de grande valeur nutritive. Sa valeur
varie de 50 à 55 florins de Hollande par 100 kilogrammes, mais est parfois descendue à 36 florins.
En Hollande, la graisse ou huile de coco est importée surtout de Marseille, Londres, Aarhuus et
Termonde (Belgique), sous des dénominations diverses : cocosine, végétaline, etc.
— La culture du coton semble devoir obtenir de beaux succès au Lagos, en particulier dans la
région d'Egba où le peuple suit les efforts faits par le Département de l'Agriculture et des Forêts;
plusieurs milliers d'acres sont déjà dévolus à cette culture à Abeokuta.. MM. Eyre et Spottiswoode
ont publié sur cette question un rapport que l'on peut obtenir au prix de 2 deniers et-demi, « East
Ilarding street, Fleet Street, E. C.
— Parmi les produits d'exportation des îles Fiji, le sucre, le coprah, les fruits verts et
l'alcool constituent à eux seuls les 98 de l'exportation totale..
— M. le Dr P. GUIGUES, dans une note publiée dans le « Bulletin de sciences pharmacologiques »,
discute l'origine du café d'après des textes originaux (Bull., octobre 1903).
— M. J. WYS a publié dans le « Zeitschrift für Untersuchungen der Nahrungsmiddelen », 1903,
nO 11, une étude sur une série d'huiles végétales peu connues, parmi lesquelles celles des semences
de thé; celle-ci, provenant du Japon, a un poids de 0,911 à 20°; elle renferme 8,07 d'acide libre,
en outrè :
Indice de saponification 188.3
— d'iode. , , , , , , 88.9
L'odeur et la saveur sont aromatiques.
— M. TSUJITKA a publié dans le « Journal of Pharmaceutical Society of Japan », 1903, une
étude sur la récolte et la production de l'Opium au Japon.
— D'après une analyse publiée par le « Bulletin des sciences pharmacologiques »,.un docteur
aurait publié dans le « Pharmaceutische Centralhalle, » 1903, n° 42, une notice sur une nouvelle
boisson non alcoulique livrée au commerce ; elle a pour base le thé de Paraguay ou Maté. Cette
boisson est riche, paraît-il, en acide carbonique; elle contient, en outre, de la caféine, de l'acide
matétannique, une résine, des matières albuminoides.
— De divers côtés on attire de nouveau l'attention sur l'Eupatorium Rebaudianum, une
plante de la famille des Composées dont un fragment de feuille suffirait pour sucrer une tasse de
café ; d'après le « Louisiana Planter and Sugar manufacturer », des essais et des analyses vont être
faits avec cette plante.
— Le o The agricultural News t, 24 octobre i903, attire l'attention sur le fruit du Jacquier
ou Artocarpns intcgrifolia; on sait que les graines rôties sont une [excellente nourriture et
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