Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904
Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
60 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Après trois ans, 60 kilogrammes de café marchand.
Après quatre ans, 176 kilogrammes de café marchand.
Après cinq ans, 264 kilogrammes de café marchand.
Après six ans, 376 kilogrammes de café marchand.
Après dix ans, 600 kilogrammes de café marchand.
Ces rendements correspondent, par plant de café, aux productions moyennes suivantes :
Après trois ans, 32 grammes de café marchand provenant de 920 grammes environ de cerises
fraîches;
Après quatre ans, 270 grammes de café marchand provenant de 2 gr. 700 environ de cerises
fraîches ;
Après cinq ans, 406 grammes de café marchand provenant de 4 gr. 060 environ de cerises
fraîches ; -
Après six ans, 578 grammes de café marchand provenant de 5 gr. 780 environ de cerises fraîches;
Après dix ans, 923 grammes de café marchand provenant de 9 kgr. 230 environ de cerises
fraîches.
M. Deville de Sardelys fait remarquer que ces récoltes sont, en moyenne, inférieures de 33 à
celles obtenues dans les plantations de l'Ouest de Java si l'on admet les chiffres donnés par M. le
Dr Van Romburgh, directeur de la station d'essais de Tjikenmeuh, près de Buitenzorg, et par
M. H. J. Wigmann, chef de culture à l'Institut agricole de Buitenzorg.
— Les chimistes ont décelé dans le Phaseolus lunatus, cette légumineuse si cultivée dans cer-
taines régions, et en particulier dans les Indes, la présence de l'acide prussique; le glucoside cya-
nogénétique de cette plante a été dénommé « Phaseolunatine »,
— Le « Bulletin de l'Institut botanique de Buitenzorg », n° 17, 1903, est consacré en entier à des
observations sur la maladie du tabac appelée « mosaïque » ou « calico ».
— Une première exportation du coton a été faite de la Havane, le 31 août dernier, par la « Cuba
Cotton C° ». Cette première exportation a comporté quelques tonnes de la variété si estimée « Sea
Island » ; cette exportation fera époque, car elle marque le début d'une source de richesse très négli-
gée à Cuba et qui acquerra sûrement un très grand développemeut. Dans les provinces de la Ha-
vane et de Pinar del Rio, 13.000 hectares sont semés en « Sea Island ». Les cotons obtenus sont
envoyés à Savannah (Géorgie) ; le gouvernement et la « Cuba Cotton C° » fournissent gratuitement
des graines de cette variété à tous ceux qui désirent expérimenter cette culture.
— L' « Industrie et commerce du caoutchouc » rapporte dans son numéro de septembre 1903 un
article publié par le « Messager de Paris », à propos de la saignée et de la préparation du caout-
chouc d'Hevea en Malaisie. Voici comment se fait cette préparation : le latex après récolte est
passé au tamis, puis coagulé par repos et additionné de quelques gouttes d'acide acétique, celui-ci
étant versé avant introduction du latex dans des récipients larges et peu profonds. On obtient
ainsi des gâteaux rappelant le lait caillé; il suffit de les exprimer pour obtenir une lame blanche
que l'on fume au-dessus d'un peu de bois ; le caoutchouc acquiert alors une couleur jaune foncé et
devient transparent.
— Le « Journal of the Society of Arts », septembre 1903, publie dans son numéro de septembre
une intéressante étude sur la fabrication du papier, dans laquelle nous trouvons des renseignements
intéressants sur les matières premières utilisables pour la préparation : chanvre de Manille, jute,
baobab ou Adansonia digitata, résidu de la séparation des fibres du lin, tourbe, sorgho et canne
à sucre, bambou, vieux papier et pulpe de bois.
— Une notice intéressante « Turf and fodder grasses », publiée par l' « Agricultural Bulletin ot
the Straits and federated Malay States », septembre 1903, cite parmi les meilleures graminées pour
fourrages : Isachne australis et Leersia hexandra. Cette dernière espèce, qui atteint environ
60 centimètres de hauteur, rappelle comme port le riz dont elle se rapproche spécifiquement; elle est
une des meilleures plantes fourragères, mais étant semi-aquatique elle ne pourra se développer
en région sèche. Parmi les autres graminées utiles pour la formation d'herbages fourragers, on
peut encore citer : Ischsemiuu ciliarc, certaines formes de Paspalnm sangninale, Panl-
cnni maximum ou herbe de Guinée, très utile pour la nourriture des chevaux, et d'ailleurs cultivé
comme fourrage dans presque toutes les régions tropicales. Cependant on a observé, dans certains
cas, des empoisonnements- de chevaux après ingestion trop considérable de cette graminée; la cause
de cet empoisonnement n'est pas connue avec exactitude; cependant il pourrait être dû à la présence
d'acide prussique qui a été décelé, comme on sait, dans certaines graminées à l'état jeune. On peut
encore citer : Panicum mnticum, introduit dans beaucoup de régions tropicales et très cultivé au
Brésil pour la nourriture du cheval; Panicum oryzoïdes, indiculll, myosnroïdes, aurltow,
myurus, patens, repens, colonum ; de nombreux Eragrostis ont aussi certaine valeur. Parmi
les plantes à extirper du fourrage l'auteur de l'article, M. R. N. Ridley, cite tout particulièrement
Après trois ans, 60 kilogrammes de café marchand.
Après quatre ans, 176 kilogrammes de café marchand.
Après cinq ans, 264 kilogrammes de café marchand.
Après six ans, 376 kilogrammes de café marchand.
Après dix ans, 600 kilogrammes de café marchand.
Ces rendements correspondent, par plant de café, aux productions moyennes suivantes :
Après trois ans, 32 grammes de café marchand provenant de 920 grammes environ de cerises
fraîches;
Après quatre ans, 270 grammes de café marchand provenant de 2 gr. 700 environ de cerises
fraîches ;
Après cinq ans, 406 grammes de café marchand provenant de 4 gr. 060 environ de cerises
fraîches ; -
Après six ans, 578 grammes de café marchand provenant de 5 gr. 780 environ de cerises fraîches;
Après dix ans, 923 grammes de café marchand provenant de 9 kgr. 230 environ de cerises
fraîches.
M. Deville de Sardelys fait remarquer que ces récoltes sont, en moyenne, inférieures de 33 à
celles obtenues dans les plantations de l'Ouest de Java si l'on admet les chiffres donnés par M. le
Dr Van Romburgh, directeur de la station d'essais de Tjikenmeuh, près de Buitenzorg, et par
M. H. J. Wigmann, chef de culture à l'Institut agricole de Buitenzorg.
— Les chimistes ont décelé dans le Phaseolus lunatus, cette légumineuse si cultivée dans cer-
taines régions, et en particulier dans les Indes, la présence de l'acide prussique; le glucoside cya-
nogénétique de cette plante a été dénommé « Phaseolunatine »,
— Le « Bulletin de l'Institut botanique de Buitenzorg », n° 17, 1903, est consacré en entier à des
observations sur la maladie du tabac appelée « mosaïque » ou « calico ».
— Une première exportation du coton a été faite de la Havane, le 31 août dernier, par la « Cuba
Cotton C° ». Cette première exportation a comporté quelques tonnes de la variété si estimée « Sea
Island » ; cette exportation fera époque, car elle marque le début d'une source de richesse très négli-
gée à Cuba et qui acquerra sûrement un très grand développemeut. Dans les provinces de la Ha-
vane et de Pinar del Rio, 13.000 hectares sont semés en « Sea Island ». Les cotons obtenus sont
envoyés à Savannah (Géorgie) ; le gouvernement et la « Cuba Cotton C° » fournissent gratuitement
des graines de cette variété à tous ceux qui désirent expérimenter cette culture.
— L' « Industrie et commerce du caoutchouc » rapporte dans son numéro de septembre 1903 un
article publié par le « Messager de Paris », à propos de la saignée et de la préparation du caout-
chouc d'Hevea en Malaisie. Voici comment se fait cette préparation : le latex après récolte est
passé au tamis, puis coagulé par repos et additionné de quelques gouttes d'acide acétique, celui-ci
étant versé avant introduction du latex dans des récipients larges et peu profonds. On obtient
ainsi des gâteaux rappelant le lait caillé; il suffit de les exprimer pour obtenir une lame blanche
que l'on fume au-dessus d'un peu de bois ; le caoutchouc acquiert alors une couleur jaune foncé et
devient transparent.
— Le « Journal of the Society of Arts », septembre 1903, publie dans son numéro de septembre
une intéressante étude sur la fabrication du papier, dans laquelle nous trouvons des renseignements
intéressants sur les matières premières utilisables pour la préparation : chanvre de Manille, jute,
baobab ou Adansonia digitata, résidu de la séparation des fibres du lin, tourbe, sorgho et canne
à sucre, bambou, vieux papier et pulpe de bois.
— Une notice intéressante « Turf and fodder grasses », publiée par l' « Agricultural Bulletin ot
the Straits and federated Malay States », septembre 1903, cite parmi les meilleures graminées pour
fourrages : Isachne australis et Leersia hexandra. Cette dernière espèce, qui atteint environ
60 centimètres de hauteur, rappelle comme port le riz dont elle se rapproche spécifiquement; elle est
une des meilleures plantes fourragères, mais étant semi-aquatique elle ne pourra se développer
en région sèche. Parmi les autres graminées utiles pour la formation d'herbages fourragers, on
peut encore citer : Ischsemiuu ciliarc, certaines formes de Paspalnm sangninale, Panl-
cnni maximum ou herbe de Guinée, très utile pour la nourriture des chevaux, et d'ailleurs cultivé
comme fourrage dans presque toutes les régions tropicales. Cependant on a observé, dans certains
cas, des empoisonnements- de chevaux après ingestion trop considérable de cette graminée; la cause
de cet empoisonnement n'est pas connue avec exactitude; cependant il pourrait être dû à la présence
d'acide prussique qui a été décelé, comme on sait, dans certaines graminées à l'état jeune. On peut
encore citer : Panicum mnticum, introduit dans beaucoup de régions tropicales et très cultivé au
Brésil pour la nourriture du cheval; Panicum oryzoïdes, indiculll, myosnroïdes, aurltow,
myurus, patens, repens, colonum ; de nombreux Eragrostis ont aussi certaine valeur. Parmi
les plantes à extirper du fourrage l'auteur de l'article, M. R. N. Ridley, cite tout particulièrement
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