Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904
Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 4a
certains cas, on utilisa les vieilles presses de fabrique de sucre, le résidu étant
employé comme nourriture pour le bétail. Des capitalistes s'occupant directe-
ment de la culture du cocotier ont érigé, à Port-of-Spain, des machines extrac-
tives, mais sans grand succès. Ce fut postérieurement que l'on installa des
machines modernes à Mayaro et à Cedros, et que le grand avantage de la prépa-
ration de cette huile a été démontré : dès lors l'exportation de l'huile a remplacé
l'exportation de la noix. Les procédés les plus modernes d'extraction se font à
l'aide de presses hydrauliques. Avant pressage, les amandes sont réduites en
poudre aussi fine que possible ; cela ne peut être obtenu qu'avec des amandes
bien sèches : il est donc de toute nécessité de préparer d'abord du coprah. Cette
préparation peut être faite sans chaleur artificielle à Cedros et à Mayaro, mais
pas sur la côte occidentale de Trinidad, ni à Port-of-Spain. Le coprah est réduit en
poudre fine dans un appareil « disintegrator », puis est chauffé, mis en sac et
pressé dans la presse hydraulique, sous un poids de 2 tonnes par pouce carré.
On obtient 48 d'huile du poids de la graine par cette première expression.
■ Le tourteau, relativement sec, peut être à nouveau pulvérisé et repressé sous
l'action de la chaleur; ce qui donne un rendement de 10 d'huile, formant le
total do 58 Le tourteau résiduel, formant 38 du poids du coprah, constitue
un aliment de première valeur pour le bétail, contenant 11.50 de matières
grasses et 10.50 d'eau; cette substance est fortement demandée sur le marché
local où elle atteint une valeur de 1 cent 1/2 la livre. Par ce procédé, on retire
du coprah une très forte proportion d'huile à bon marché, et le tourteau peut
être vendu. Le prix d'extraction d'un gallon d'huile ne dépasse pas 10 cents
en y comprenant tous les frais, dans une plantation capable de fournir 100 gal-
lons par jour.
Il y a grand avantage à faire l'exlraction de l'huile dans le voisinage le plus
proche de la plantation, dans le but : a) d'éviter des frais de transport, un pon-
chon d'huile équivalant à 400 noix ; b) là où on pourra obtenir des branches et
des cosses, on n'aura besoin d'aucun autre chauffage ; c) le coprah ne peut être
obtenu sans l'action de la chaleur.qu'à la côte est et à la côte sud, où croissent le
.plus de. cocotiers. Les frais d'exploitation d'une plantation pouvant produire
100 gallons d'huile par jour et donner une récolte de 1.250.000 noix seraient de
1.000 à 1.200 livres sterling.
LE BANANIER DE CHINE EN ALGÉRIE ET EN TITNISIE
Notre excellent collaborateur M. Ch. Rivière a adressé dernièrement à la Société nationale
d'Agriculture une lettre qui est reproduite par le Bulletin de cette Société dans le compte rendu de
la séance du 7 octobre dernier. Nous en extrayons les très intéressants détails suivants sur les
essais de culture du Bananier de Chine dans l'Afrique du Nord :
« Les observations suivantes pourront être utiles à tous ceux qui auraient à
s'occuper du bananier de Chine, dans l'Afrique du nord ou dans des régions à
climat analogue :
« 1° Le bananier nain, Musa sinensis ou Cavendishii a été introduit en Algérie
aux premiers temps de la conquête et est toujours resté confiné dans quelques
jardins, notamment au Jardin d'essai où il a été périodiquement l'objet de
quelques tentatives de diffusion ;
certains cas, on utilisa les vieilles presses de fabrique de sucre, le résidu étant
employé comme nourriture pour le bétail. Des capitalistes s'occupant directe-
ment de la culture du cocotier ont érigé, à Port-of-Spain, des machines extrac-
tives, mais sans grand succès. Ce fut postérieurement que l'on installa des
machines modernes à Mayaro et à Cedros, et que le grand avantage de la prépa-
ration de cette huile a été démontré : dès lors l'exportation de l'huile a remplacé
l'exportation de la noix. Les procédés les plus modernes d'extraction se font à
l'aide de presses hydrauliques. Avant pressage, les amandes sont réduites en
poudre aussi fine que possible ; cela ne peut être obtenu qu'avec des amandes
bien sèches : il est donc de toute nécessité de préparer d'abord du coprah. Cette
préparation peut être faite sans chaleur artificielle à Cedros et à Mayaro, mais
pas sur la côte occidentale de Trinidad, ni à Port-of-Spain. Le coprah est réduit en
poudre fine dans un appareil « disintegrator », puis est chauffé, mis en sac et
pressé dans la presse hydraulique, sous un poids de 2 tonnes par pouce carré.
On obtient 48 d'huile du poids de la graine par cette première expression.
■ Le tourteau, relativement sec, peut être à nouveau pulvérisé et repressé sous
l'action de la chaleur; ce qui donne un rendement de 10 d'huile, formant le
total do 58 Le tourteau résiduel, formant 38 du poids du coprah, constitue
un aliment de première valeur pour le bétail, contenant 11.50 de matières
grasses et 10.50 d'eau; cette substance est fortement demandée sur le marché
local où elle atteint une valeur de 1 cent 1/2 la livre. Par ce procédé, on retire
du coprah une très forte proportion d'huile à bon marché, et le tourteau peut
être vendu. Le prix d'extraction d'un gallon d'huile ne dépasse pas 10 cents
en y comprenant tous les frais, dans une plantation capable de fournir 100 gal-
lons par jour.
Il y a grand avantage à faire l'exlraction de l'huile dans le voisinage le plus
proche de la plantation, dans le but : a) d'éviter des frais de transport, un pon-
chon d'huile équivalant à 400 noix ; b) là où on pourra obtenir des branches et
des cosses, on n'aura besoin d'aucun autre chauffage ; c) le coprah ne peut être
obtenu sans l'action de la chaleur.qu'à la côte est et à la côte sud, où croissent le
.plus de. cocotiers. Les frais d'exploitation d'une plantation pouvant produire
100 gallons d'huile par jour et donner une récolte de 1.250.000 noix seraient de
1.000 à 1.200 livres sterling.
LE BANANIER DE CHINE EN ALGÉRIE ET EN TITNISIE
Notre excellent collaborateur M. Ch. Rivière a adressé dernièrement à la Société nationale
d'Agriculture une lettre qui est reproduite par le Bulletin de cette Société dans le compte rendu de
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essais de culture du Bananier de Chine dans l'Afrique du Nord :
« Les observations suivantes pourront être utiles à tous ceux qui auraient à
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climat analogue :
« 1° Le bananier nain, Musa sinensis ou Cavendishii a été introduit en Algérie
aux premiers temps de la conquête et est toujours resté confiné dans quelques
jardins, notamment au Jardin d'essai où il a été périodiquement l'objet de
quelques tentatives de diffusion ;
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