Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-01-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904

Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

■42 ItRVUE DES CULTUI:ES COLONIALES

et trois tubercules napiformes pesant de 19 à 47 grammes, comme le montre la
figure 3. Pendant le même temps, les plantes nées de tubercules soudanais ou de
nos cultures ont continué à donner cinq à six tubercules en forme de grosses
olives noires du poids de 5 à 7 grammes.

Il y a donc là un procédé d'amélioration du tubercule qu'il faut recommander
aux nombreux cultivateurs de cette plante déjà très répandue dans nos colonies

FIG. 3. — Plant d'Ousozmifing (Coleus Coppini Heckel) récoltés au Jardin botanique de Marseille
(novembre 1903; provenant de boutures, avec tubercules très développés.

françaises. Sâhs aucun doute, la production de ces gros tubercules y sera plus
abondante, et on voit déjà, sans qu'il soit nécessaire d'insister sur ce point, le
profit plus appréciable qu'on pourra tirer de ces grosses formations dans les
diverses préparations culinaires, auxquelles on les soumet. Les petits tubercules
se prêtent mal à l'épluchage; les gros, au contraire, peuvent facilement subir le
raclage préalable de la peau, sans perte appréciable à raison même de leurs
dimensions.

Nous nous proposons d'étudier de plus près, l'an prochain, les conditions de
formation de ces gros tubercules, et de voir si la même méthode d'amélioration,
ne pourrait pas s'appliquer aux Crosnes, dont les tubercules laissent à désirer
comme proportions et même au Sol.rtium iuberosum (pomme de terre). Il faut voir
ce que cette méthode nous donnera dans diverses plantes à tubercules.

-rVï Pour ce qui a trait aux Arachides, dont la culture se continue depuis
trvojs ans, en utilisant, chaque année, les plus beaux fruits obtenus de graines

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