Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
30 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Le Bulletin n° 68 de la « Florida agricultural experiment station » est consacré à une étude sur
la culture de 1 Ananas « Pineapple culture l soils ». Il s'agit, dans cette première brochure, de
l'examen du sol ; l'auteur expose les conditions dans lesquelles il faut faire la culture pour obtenir
un rendement. De nombreuses figures hors texte illustrent cet exposé.
On annonce aux Indes une récolte assez bonne d'indigo qui pourrait atteindre 80 à 95
d'une récolte normale.
Le Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, 3, 1903, contient
quelques remarques de M. Monceau sur les usages et la culture du manioc. L'auteur arrive à la
conclusion que le manioc est destiné à nourrir les classes pauvres des régions tempérées, pour
lesquelles il constitue une alimentation saine et à bon marché. A ce propos M. Rivière fait remarquer
que si le manioc a une très grande valeur dans les régions tropicales où les céréales sont rares ou ne
peuvent même pas se développer, dans les régions tempérées, la plante ne peut se développer et
ses produits seront toujours très chers par suite du prix de transport. Quant à la culture de cette
plante en Algérie ou dans des pays similaires, elle ne peut être faite : tous les essais sont restés
infructueux, car dès les premier froids la plante disparaît.
On sait que la Turquie d'Asie fournit à l'Europe des noix de galle en assez notable quan-
tité, des noix de Smyrne souvent très riches en tanin, en renfermant jusqu'à 60 ; mais la pro-
duction paraît diminuer fortement, si l'on en juge d'après les chiffres ci-dessous. Cette diminution
serait due à la surproduction des dernières années, les arbres ne peuvent plus guère produire. Les
chiffres approximatifs des trois dernières récoltes sont :
1900-1901. A 1.500 tonnes
1901-1902 400 »
1902-1903. 120 »
Dans d'autres régions de l'Asie, par exemple en Syrie, la récolte sera également des plus faibles.
- Nous trouvons dans le « Indische Mercuur », n° 40, 1903, la notice suivante sur la prépara.
tion du poivre noir. Un planteur de cette denrée écrit dans un journal de Soerabaia que, si l'on
sèche le poivre sur des séchoirs ou dans une chambre, on risque d'obtenir des grains moisis ou des
grains ridés rougeâtres ; pour éviter ces deux modifications et si l'on possède un séchoir Huyser, il
faut allumer, sous les plaques perforées, des feux qui sécheront les graines de la même façon que
le tabac; c'est donc une véritable fumigation; le résultat serait, parait-il, étonnant.
Les résultats si différents obtenus à Java dans la culture du théier à une même hauteur, dans
des conditions identiques, sont dus sans aucun doute àla constitution du sol : on comprend donc l'uti-
lité de la fumure dans cette question si importante.
« The agricultural News », de Barbados, attire l'attention sur la valeur du palmier à cire, le
Copernicia cerifera, dont des spécimens ont été introduits en Guyane anglaise et dans les sta-
tions botaniques des Indes occidentales. On connaît la valeur de la cire qui exsude des feuilles et
qui peut être fondue et mise en gâteaux ; cette cire peut servir dans la fabrication des bougies. Les
tiges du palmier contiennent, à l'état jeune, une sorte de sagou et les feuilles peuvent servir de
nourriture pour le bétail.
* La culture de l'Oranger a fait de grands progrès à Porto-Rico, d'après un rapport du consul
anglais : plus de 3.500 acres auraient été plantés en orangers durant les années 1901 et 1902; tout
paraît devoir favoriser cette industrie. Le sol est fertile et bien disposé, la main-d'œuvre est abon-
dante, le marché principal est très voisin et les gelées, l'ennemi le plus considérable des cultivateurs,
sont inconnues. On pourrait planter 10 arbres par acre, et ceux-ci dès l'âge de cinq ans pourraient
produire 35.000 oranges.
-Le même périodique attire également l'attention sur le Tamarinier ou Tamarindns indiens,
qui est un des bons arbres à propager dans les régions tropicales. Peu d'arbres possèdent autant de
propriétés: les fruits, graines, fleurs et feuilles peuvent être employées dans l'alimentation et ces
mêmes organes ainsi que les écorce3 peuvent être employées en médecine. En outre, cette essence
donne un très beau bois à grain fin, dur et possédant la propriété de ne pas être attaqué par les
insectes. C'est également un très bon bois de chauffage et il fournit un excellent charbon de bois,
très recherché dans la préparation de la poudre.
- La couleur du sol a une influence, paraît-il, très considérable sur sa température. Le sol le
plus foncé, soit noir ou brun, est généralement plus chaud d'un degré que le sol moins coloré, et cela
à une profondeur de 10 centimètres environ. La connaissance de la température d'un sol peut avoir
une grande importance, car-on sait que, suivant le degré de la terre, les graines germent plus ou
moins vite; c'est ainsi que le maïs germe en trois jours à une température de 65,30 Fahrenheit,
tandis qu'il faut onze jours pour la germination à 51° Fahrenheit.
- Le « Hawaï Agricultural Experiment Station » a publié un bulletin Ispécial « The cultivation
of Sisal in Hawaï», par F. E. Conter.
Le Bulletin n° 68 de la « Florida agricultural experiment station » est consacré à une étude sur
la culture de 1 Ananas « Pineapple culture l soils ». Il s'agit, dans cette première brochure, de
l'examen du sol ; l'auteur expose les conditions dans lesquelles il faut faire la culture pour obtenir
un rendement. De nombreuses figures hors texte illustrent cet exposé.
On annonce aux Indes une récolte assez bonne d'indigo qui pourrait atteindre 80 à 95
d'une récolte normale.
Le Bulletin de la Société de géographie d'Alger et de l'Afrique du Nord, 3, 1903, contient
quelques remarques de M. Monceau sur les usages et la culture du manioc. L'auteur arrive à la
conclusion que le manioc est destiné à nourrir les classes pauvres des régions tempérées, pour
lesquelles il constitue une alimentation saine et à bon marché. A ce propos M. Rivière fait remarquer
que si le manioc a une très grande valeur dans les régions tropicales où les céréales sont rares ou ne
peuvent même pas se développer, dans les régions tempérées, la plante ne peut se développer et
ses produits seront toujours très chers par suite du prix de transport. Quant à la culture de cette
plante en Algérie ou dans des pays similaires, elle ne peut être faite : tous les essais sont restés
infructueux, car dès les premier froids la plante disparaît.
On sait que la Turquie d'Asie fournit à l'Europe des noix de galle en assez notable quan-
tité, des noix de Smyrne souvent très riches en tanin, en renfermant jusqu'à 60 ; mais la pro-
duction paraît diminuer fortement, si l'on en juge d'après les chiffres ci-dessous. Cette diminution
serait due à la surproduction des dernières années, les arbres ne peuvent plus guère produire. Les
chiffres approximatifs des trois dernières récoltes sont :
1900-1901. A 1.500 tonnes
1901-1902 400 »
1902-1903. 120 »
Dans d'autres régions de l'Asie, par exemple en Syrie, la récolte sera également des plus faibles.
- Nous trouvons dans le « Indische Mercuur », n° 40, 1903, la notice suivante sur la prépara.
tion du poivre noir. Un planteur de cette denrée écrit dans un journal de Soerabaia que, si l'on
sèche le poivre sur des séchoirs ou dans une chambre, on risque d'obtenir des grains moisis ou des
grains ridés rougeâtres ; pour éviter ces deux modifications et si l'on possède un séchoir Huyser, il
faut allumer, sous les plaques perforées, des feux qui sécheront les graines de la même façon que
le tabac; c'est donc une véritable fumigation; le résultat serait, parait-il, étonnant.
Les résultats si différents obtenus à Java dans la culture du théier à une même hauteur, dans
des conditions identiques, sont dus sans aucun doute àla constitution du sol : on comprend donc l'uti-
lité de la fumure dans cette question si importante.
« The agricultural News », de Barbados, attire l'attention sur la valeur du palmier à cire, le
Copernicia cerifera, dont des spécimens ont été introduits en Guyane anglaise et dans les sta-
tions botaniques des Indes occidentales. On connaît la valeur de la cire qui exsude des feuilles et
qui peut être fondue et mise en gâteaux ; cette cire peut servir dans la fabrication des bougies. Les
tiges du palmier contiennent, à l'état jeune, une sorte de sagou et les feuilles peuvent servir de
nourriture pour le bétail.
* La culture de l'Oranger a fait de grands progrès à Porto-Rico, d'après un rapport du consul
anglais : plus de 3.500 acres auraient été plantés en orangers durant les années 1901 et 1902; tout
paraît devoir favoriser cette industrie. Le sol est fertile et bien disposé, la main-d'œuvre est abon-
dante, le marché principal est très voisin et les gelées, l'ennemi le plus considérable des cultivateurs,
sont inconnues. On pourrait planter 10 arbres par acre, et ceux-ci dès l'âge de cinq ans pourraient
produire 35.000 oranges.
-Le même périodique attire également l'attention sur le Tamarinier ou Tamarindns indiens,
qui est un des bons arbres à propager dans les régions tropicales. Peu d'arbres possèdent autant de
propriétés: les fruits, graines, fleurs et feuilles peuvent être employées dans l'alimentation et ces
mêmes organes ainsi que les écorce3 peuvent être employées en médecine. En outre, cette essence
donne un très beau bois à grain fin, dur et possédant la propriété de ne pas être attaqué par les
insectes. C'est également un très bon bois de chauffage et il fournit un excellent charbon de bois,
très recherché dans la préparation de la poudre.
- La couleur du sol a une influence, paraît-il, très considérable sur sa température. Le sol le
plus foncé, soit noir ou brun, est généralement plus chaud d'un degré que le sol moins coloré, et cela
à une profondeur de 10 centimètres environ. La connaissance de la température d'un sol peut avoir
une grande importance, car-on sait que, suivant le degré de la terre, les graines germent plus ou
moins vite; c'est ainsi que le maïs germe en trois jours à une température de 65,30 Fahrenheit,
tandis qu'il faut onze jours pour la germination à 51° Fahrenheit.
- Le « Hawaï Agricultural Experiment Station » a publié un bulletin Ispécial « The cultivation
of Sisal in Hawaï», par F. E. Conter.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 40/42
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6432172f/f40.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6432172f/f40.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6432172f/f40.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6432172f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6432172f
Facebook
Twitter