Presse et revues
42 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 29
Le Yucatan a exporté en 1902 : 83.993 tonnes de fibres de sisal; cette exportation croit
annuellement, celle de 1901 comportait 83.191 tonnes seulement.
M. L.-G. SEURAT, en mission à Rikitea, a publié dans le Bulletin des sciences pharmaco-
logiques une étude sur la popoï, un aliment des indigènes de Mangareva, un des établissements
français de l'Océanie, ayant pour base les fruits de l'arbre à pain. La préparation de cette popoï
est longue : c'est une masse fermentée, très acide et à odeur répugnante.
D'après la « Indian Gazette », reproduite par la « Gummi Zeitung H, le gouverneur général du
Soudan a publié une réglementation sur la falsification du caoutchouc. Cette ordonnance est inti-
tulée : « The Rubber adulteration ordinance », 1903. Toutes les boules de caoutchouc présentées en
vente et destinées à l'exportation seront fendues. L'obtention du caoutchouc des racines ou au moyen
de l'ébullition de l'écorce dans l'eau est défendue. En outre, des peines sont infligées à ceux qui
ont mélangé au caoutchouc des substances étrangères ou l'ont fait tremper dans l'eau, ou qui
achètent ou reçoivent des produits qu'ils savent falsifiés et essayent de les revendre.
Le « Bolletino agricolo e commerciale della colonia Entrera, dont nous avons annoncé il y a
peu de temps la fondation, publie dans son numéro 3, septembre 1903, une étude sur 1 Hibiscns
macranthus, une plante indigène dans presque toute l'Afrique tropicale. La fibre de cette plante
serait blanche et luisante comme celle du lin, mais plus résistante. La plante séchée et macérée
pendant 8 jours donne 12,4 de fibre. La récolte peut se faire 13 à 14 mois après semis. La plante
peut persister pendant plusieurs années sur le terrain, et peut se faire dans un sol où ne pourrait
croitre aucune autre récolte. Une planche représentant un rameau florifère et une touffe de tige
ainsi que des échantillons de fibres brutes sont joints à la notice.
D'après une note du Handels-Museum, il y a en Australie une hausse très considérable sur
les substances tannifères ; on emploie dans ce pays, généralement, des écorces d'Acacia, mais
la grande sécheresse de ces dernières années a détruit beaucoup de plantes de « wattle bark », et
des essais de replantation ont échoué. Aussi est-ce actuellement le Natal qui envoie des quantités
considérables d'écorce. Les plantations d'Acacia pour l'écorce à tanin couvrent actuellement
20.000 hectares, l'exportation annuelle est estimée à 1.000.000; dans l'Australie, la production
-dépasse 2.000.000 de francs. L'espèce la plus cultivée est l'A. saligna, qui fournit le wattle bark;
cette plante peut être exploitée dès la cinquième année ;.- à six ans elle produirait les 50 du
capital. Des essais de culture, assez concluants, ont été faits en Algérie.
Parmi les succédanés du café, on signale comme un des meilleurs la banane séchée.
D'après le « American Grocer D, le café de bananes serait le plus riche et le plus aromatique de tous
les succédanés connus. Le prépareur de ce nouveau produit est M. A.-F. Spawn, un fabricant de
fruits secs de la Guyane anglaise. C'est un expert de New- f ork qui a découvert cette valeur de la
banane séchée.
Le n° 261 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France 1903
est consacré au Natal ; parmi les produits de l'agriculture, le sucre figure le premier dans la liste
des exportations, puis vient le maïs, en troisième lieu le thé dont la valeur est estimée en 1902 à
16.928 livres. On espère avoir pour 1903-1904 une surface de théiers encore bien plus considérable,.
1.600 hectares étaient en exploitation en 1902.
Le « Gummi Zeitung », rendant compte d'une notice publiée dans « Industrie et commerce
du caoutchouc », sur le caoutchouc des herbes, croit qu'il sera très difficile d'obtenir par les pro-
cédés actuels de préparation un caoutchouc de certaine valeur. Une partie du caoutchouc extrait- au
Congo des rhizomes du Landolphia Thollonii est obtenue à l'aide d'une machine, pour laquelle
le constructeur-mécanicien de l'État compte demander un brevet. Ce produit, privé de matières
étrangères, n'arrive encore qu'en quantités réduites sur le marché, mais atteint toujours un très
bon prix.
Le « Liberian Rubber Syndikate Lted », société anglaise possédant le monopole de l'exportation
du caoutchouc au Libéria, a exporté, du 10r octobre 1902 au 30 septembre 1903, 85 303 livres de
caoutchouc ; cette année, la quantité exportée sera équivalente, d'après les rapports du consul de
Monrovia.
Le « Journal of the Society of Arts » publie une étude sur la fabrication du papier; elle est
due à la plume de M. S. Hubner.
D'après le « Boletim da Agricultura de Sào Paulo », la totalité du café importé dans les diffé-
rents pays se chiffre, pour 1902, à 18.730.400 quintaux ou 15.608.100 sacs.
Nous trouvons dans le « Bulletin économique », n° 2, 1904, du gouvernement général de Mada-
gascar une intéressante note du lieutenant Carpeau sur le « moulin à trois trous », employé au
Tonkin pour la décortication du riz; un croquis est joint à cette notice. L'auteur a, à la suite d'ex-
périences faites au Soudan, préconisé l'emploi de cet appareil très simple, qui décortique le riz.
mécaniquement, en employant comme force motrice un courant d'eau.
Le Yucatan a exporté en 1902 : 83.993 tonnes de fibres de sisal; cette exportation croit
annuellement, celle de 1901 comportait 83.191 tonnes seulement.
M. L.-G. SEURAT, en mission à Rikitea, a publié dans le Bulletin des sciences pharmaco-
logiques une étude sur la popoï, un aliment des indigènes de Mangareva, un des établissements
français de l'Océanie, ayant pour base les fruits de l'arbre à pain. La préparation de cette popoï
est longue : c'est une masse fermentée, très acide et à odeur répugnante.
D'après la « Indian Gazette », reproduite par la « Gummi Zeitung H, le gouverneur général du
Soudan a publié une réglementation sur la falsification du caoutchouc. Cette ordonnance est inti-
tulée : « The Rubber adulteration ordinance », 1903. Toutes les boules de caoutchouc présentées en
vente et destinées à l'exportation seront fendues. L'obtention du caoutchouc des racines ou au moyen
de l'ébullition de l'écorce dans l'eau est défendue. En outre, des peines sont infligées à ceux qui
ont mélangé au caoutchouc des substances étrangères ou l'ont fait tremper dans l'eau, ou qui
achètent ou reçoivent des produits qu'ils savent falsifiés et essayent de les revendre.
Le « Bolletino agricolo e commerciale della colonia Entrera, dont nous avons annoncé il y a
peu de temps la fondation, publie dans son numéro 3, septembre 1903, une étude sur 1 Hibiscns
macranthus, une plante indigène dans presque toute l'Afrique tropicale. La fibre de cette plante
serait blanche et luisante comme celle du lin, mais plus résistante. La plante séchée et macérée
pendant 8 jours donne 12,4 de fibre. La récolte peut se faire 13 à 14 mois après semis. La plante
peut persister pendant plusieurs années sur le terrain, et peut se faire dans un sol où ne pourrait
croitre aucune autre récolte. Une planche représentant un rameau florifère et une touffe de tige
ainsi que des échantillons de fibres brutes sont joints à la notice.
D'après une note du Handels-Museum, il y a en Australie une hausse très considérable sur
les substances tannifères ; on emploie dans ce pays, généralement, des écorces d'Acacia, mais
la grande sécheresse de ces dernières années a détruit beaucoup de plantes de « wattle bark », et
des essais de replantation ont échoué. Aussi est-ce actuellement le Natal qui envoie des quantités
considérables d'écorce. Les plantations d'Acacia pour l'écorce à tanin couvrent actuellement
20.000 hectares, l'exportation annuelle est estimée à 1.000.000; dans l'Australie, la production
-dépasse 2.000.000 de francs. L'espèce la plus cultivée est l'A. saligna, qui fournit le wattle bark;
cette plante peut être exploitée dès la cinquième année ;.- à six ans elle produirait les 50 du
capital. Des essais de culture, assez concluants, ont été faits en Algérie.
Parmi les succédanés du café, on signale comme un des meilleurs la banane séchée.
D'après le « American Grocer D, le café de bananes serait le plus riche et le plus aromatique de tous
les succédanés connus. Le prépareur de ce nouveau produit est M. A.-F. Spawn, un fabricant de
fruits secs de la Guyane anglaise. C'est un expert de New- f ork qui a découvert cette valeur de la
banane séchée.
Le n° 261 des Rapports commerciaux des agents diplomatiques et consulaires de France 1903
est consacré au Natal ; parmi les produits de l'agriculture, le sucre figure le premier dans la liste
des exportations, puis vient le maïs, en troisième lieu le thé dont la valeur est estimée en 1902 à
16.928 livres. On espère avoir pour 1903-1904 une surface de théiers encore bien plus considérable,.
1.600 hectares étaient en exploitation en 1902.
Le « Gummi Zeitung », rendant compte d'une notice publiée dans « Industrie et commerce
du caoutchouc », sur le caoutchouc des herbes, croit qu'il sera très difficile d'obtenir par les pro-
cédés actuels de préparation un caoutchouc de certaine valeur. Une partie du caoutchouc extrait- au
Congo des rhizomes du Landolphia Thollonii est obtenue à l'aide d'une machine, pour laquelle
le constructeur-mécanicien de l'État compte demander un brevet. Ce produit, privé de matières
étrangères, n'arrive encore qu'en quantités réduites sur le marché, mais atteint toujours un très
bon prix.
Le « Liberian Rubber Syndikate Lted », société anglaise possédant le monopole de l'exportation
du caoutchouc au Libéria, a exporté, du 10r octobre 1902 au 30 septembre 1903, 85 303 livres de
caoutchouc ; cette année, la quantité exportée sera équivalente, d'après les rapports du consul de
Monrovia.
Le « Journal of the Society of Arts » publie une étude sur la fabrication du papier; elle est
due à la plume de M. S. Hubner.
D'après le « Boletim da Agricultura de Sào Paulo », la totalité du café importé dans les diffé-
rents pays se chiffre, pour 1902, à 18.730.400 quintaux ou 15.608.100 sacs.
Nous trouvons dans le « Bulletin économique », n° 2, 1904, du gouvernement général de Mada-
gascar une intéressante note du lieutenant Carpeau sur le « moulin à trois trous », employé au
Tonkin pour la décortication du riz; un croquis est joint à cette notice. L'auteur a, à la suite d'ex-
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