Presse et revues
42 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
26 REVUE DES CULTURES .COLONIALES
peut être facilement développée et que si les planteurs sont protégés par des lois, ils augmenteront
cette industrie. Le comité donne les conseils suivants : 1° chaque vendeur ou préparateur de
vanille devrait prendre une licence'; 20 chaque cultivateur devrait avoir une marque spéciale pour
ses gousses vertes; 3° la surface mise en culture devrait être déclarée aux autorités chaque année;
40 la récolte de la vanille sera signalée aux autorités ; 5° les plantes ou gousses ne seront vendues
ni données sans un certificat d'origine ; 6° que des pouvoirs soient donnés à la police pour pour-
suivre les débarquements ; 7° les déclarations doivent être faites d'abord au magistrat du district puis
à la police; 8° la création d'un poste spécial d'inspecteur bien au courant de la culture et de la
préparation.
« De Cultuurgids », 1903, n° 5, donne encore quelques renseignements sur la culture du
Coffea robusta sur le Imeroe à Java. De ces essais, il semble résulter que la culture de cette
espèoe donnera peut-être quelque mécompte, à moins que son fruit ne soit de toute première qua-
lité et équivalent au Moka, dont il a l'aspect. Des essais de greffage n'ont pas encore été faits.
Le même périodique attire l'attention sur la mise en balles du coton ; celle-ci doit se faire le
plus rapidement possible afin d'éviter l'action de l'humidité. En général, en Amérique et en Egypte,
on prépare des balles de 300 à 380 kilos, mais il est avantageux pour le filateur de posbéder dans
certains cas des balles plus réduites; on a même conseillé de les faire du poids de 50 kilos. Ordi-
nairement les balles sont pressées dans une enveloppe de jute, mais les filateurs donnent la préfé-
rence au coton, car le jute mélange au coton des fibres ligneuse, qui sont difficiles à séparer lors de
la transformation en fil. Le coton est pressé fortement, certaines presses arrivent à mettre 18 kilos
de coton dans 1 pied cube ; en pratique, on place 14 kilos par pied cube. En général, les ballots de
coton mesurent 30 X 38 Xj5 centimètres. Les presses à coton les plus recommandables sont:
1° Dedericks Réversible Lever Perpetual Press, manœuvrée pour des chevaux; le prix est d'environ
100 florins; 20 Belt Perpetual Press, à vapeur, prix d'environ 1.300 florins; 3° la maison Dederick
fabrique également une presse employable par les cultivateurs qui ne peuvent égréner leur coton
et qui presse fibres et graines mélangées-: 4° self-transping Cottonpress, construit par le « Progress
Manufacturing Compagny » de Meridan, Mississipi, prix d'envi ron 360 florins.
D'après le « Journal of Commerce » de Liverpool, l'exploitation du caoutchouc au Queens-
land peut avoir quelque avenir. Le latex d'où provient le- caoutchouc est obtenu par incision d'un
arbre de la mangrove du marais du Queensland. Le latex est recueilli dans des récipients en fer-
blanc, puis transvasé dans des récipients en terre, la coagulation est obtenue en plongeant ce der-
nier dans de l'eau bouillante et en malaxant le contenu avec les mains. Ce produit obtenu est de
bonne élasticité et estimé à 4 shellings la livre sur les marchés anglais où les commerçants se
déclarent prêts à en acheter de grandes quantités. La préparation exige peu de frais, les ustensiles
sont simples : apparails à incision, récipients métalliques, masque pour abriter le visage contre
l'action du latex, appareils de cuisson, caisses. Mais on peut se demander si cette annonce est
exacte : jusqu'à ce jour les mangroves, nom sous lequel on comprend généralement des Rhizo-
phora, n'avaient jamais élé signalés comme plantes laticifères, mais bien comme plantes tannifères. ,
Il serait intéressant de posséder de plus amples renseignements sur ce caoutchoutier, ce pourrait
être une plante mélangée à la mangrove ; dans des régions similaires, on'signale des Ficus produc-
teurs de caoutchouc.. -
Il existerait dans la Guyane britannique un caoutchoutier botaniquement inconnu, dont le
produit aurait certaine valeur.
Le Sénégal a exporté en 1902 : 549.873 kilos de caoutchouc valant 2.195.933 francs.
D'après les dernières statistiques, la surface dévolue à la culture du jute aux Indes est infé-
rieure à celle mise en culture en 1902; cette superficie est d'environ 2.100.000 acres; le rendement,
bien que plus favorable que celui de 1902, ne serait encore dans son ensemble que les 85 d'une
récolte normale ; dans certains districts, elle est évaluée à 90 Le jute conservera sa valeur, car les
stocks de la récolte précédente sont presque épuisés.
Le stock de café officiellement signalé à Santos comportait au 30 juin dernier 640.763 sacs.
Les avis sont assez partagés sur le coton égyptien; d'après ceux qui examinent le coton
uniquement d'après l'aspect de la plante et la surface mise en culture, le rendement serait des plus
considérables, d'autant plus que la culture de l'été n'a pas eu à souffrir. Par contre, ceux qui ont pu
examiner les fruits estiment que la production sera inférieure, car les fruits ont été endommagés par
les brouillards. On espère au moins, malgré les opinions contraires, plus de 6.000.000 de cantars
de coton, c'est-à-dire plus que pendant la saison précédente « (Moniteur officiel du commerce, »
septembre 1903.) -
- - A la Jamaïque un insecte Cylas fonuicarius occasionne d'assez grands dommages dans
la culture des patates douces. Les tubercules attaquées perdent le goût et sont refusées même
par les porcs. A Barbados, il existe un parasite analogue. On n'a pas trouvé de remède à cette
peut être facilement développée et que si les planteurs sont protégés par des lois, ils augmenteront
cette industrie. Le comité donne les conseils suivants : 1° chaque vendeur ou préparateur de
vanille devrait prendre une licence'; 20 chaque cultivateur devrait avoir une marque spéciale pour
ses gousses vertes; 3° la surface mise en culture devrait être déclarée aux autorités chaque année;
40 la récolte de la vanille sera signalée aux autorités ; 5° les plantes ou gousses ne seront vendues
ni données sans un certificat d'origine ; 6° que des pouvoirs soient donnés à la police pour pour-
suivre les débarquements ; 7° les déclarations doivent être faites d'abord au magistrat du district puis
à la police; 8° la création d'un poste spécial d'inspecteur bien au courant de la culture et de la
préparation.
« De Cultuurgids », 1903, n° 5, donne encore quelques renseignements sur la culture du
Coffea robusta sur le Imeroe à Java. De ces essais, il semble résulter que la culture de cette
espèoe donnera peut-être quelque mécompte, à moins que son fruit ne soit de toute première qua-
lité et équivalent au Moka, dont il a l'aspect. Des essais de greffage n'ont pas encore été faits.
Le même périodique attire l'attention sur la mise en balles du coton ; celle-ci doit se faire le
plus rapidement possible afin d'éviter l'action de l'humidité. En général, en Amérique et en Egypte,
on prépare des balles de 300 à 380 kilos, mais il est avantageux pour le filateur de posbéder dans
certains cas des balles plus réduites; on a même conseillé de les faire du poids de 50 kilos. Ordi-
nairement les balles sont pressées dans une enveloppe de jute, mais les filateurs donnent la préfé-
rence au coton, car le jute mélange au coton des fibres ligneuse, qui sont difficiles à séparer lors de
la transformation en fil. Le coton est pressé fortement, certaines presses arrivent à mettre 18 kilos
de coton dans 1 pied cube ; en pratique, on place 14 kilos par pied cube. En général, les ballots de
coton mesurent 30 X 38 Xj5 centimètres. Les presses à coton les plus recommandables sont:
1° Dedericks Réversible Lever Perpetual Press, manœuvrée pour des chevaux; le prix est d'environ
100 florins; 20 Belt Perpetual Press, à vapeur, prix d'environ 1.300 florins; 3° la maison Dederick
fabrique également une presse employable par les cultivateurs qui ne peuvent égréner leur coton
et qui presse fibres et graines mélangées-: 4° self-transping Cottonpress, construit par le « Progress
Manufacturing Compagny » de Meridan, Mississipi, prix d'envi ron 360 florins.
D'après le « Journal of Commerce » de Liverpool, l'exploitation du caoutchouc au Queens-
land peut avoir quelque avenir. Le latex d'où provient le- caoutchouc est obtenu par incision d'un
arbre de la mangrove du marais du Queensland. Le latex est recueilli dans des récipients en fer-
blanc, puis transvasé dans des récipients en terre, la coagulation est obtenue en plongeant ce der-
nier dans de l'eau bouillante et en malaxant le contenu avec les mains. Ce produit obtenu est de
bonne élasticité et estimé à 4 shellings la livre sur les marchés anglais où les commerçants se
déclarent prêts à en acheter de grandes quantités. La préparation exige peu de frais, les ustensiles
sont simples : apparails à incision, récipients métalliques, masque pour abriter le visage contre
l'action du latex, appareils de cuisson, caisses. Mais on peut se demander si cette annonce est
exacte : jusqu'à ce jour les mangroves, nom sous lequel on comprend généralement des Rhizo-
phora, n'avaient jamais élé signalés comme plantes laticifères, mais bien comme plantes tannifères. ,
Il serait intéressant de posséder de plus amples renseignements sur ce caoutchoutier, ce pourrait
être une plante mélangée à la mangrove ; dans des régions similaires, on'signale des Ficus produc-
teurs de caoutchouc.. -
Il existerait dans la Guyane britannique un caoutchoutier botaniquement inconnu, dont le
produit aurait certaine valeur.
Le Sénégal a exporté en 1902 : 549.873 kilos de caoutchouc valant 2.195.933 francs.
D'après les dernières statistiques, la surface dévolue à la culture du jute aux Indes est infé-
rieure à celle mise en culture en 1902; cette superficie est d'environ 2.100.000 acres; le rendement,
bien que plus favorable que celui de 1902, ne serait encore dans son ensemble que les 85 d'une
récolte normale ; dans certains districts, elle est évaluée à 90 Le jute conservera sa valeur, car les
stocks de la récolte précédente sont presque épuisés.
Le stock de café officiellement signalé à Santos comportait au 30 juin dernier 640.763 sacs.
Les avis sont assez partagés sur le coton égyptien; d'après ceux qui examinent le coton
uniquement d'après l'aspect de la plante et la surface mise en culture, le rendement serait des plus
considérables, d'autant plus que la culture de l'été n'a pas eu à souffrir. Par contre, ceux qui ont pu
examiner les fruits estiment que la production sera inférieure, car les fruits ont été endommagés par
les brouillards. On espère au moins, malgré les opinions contraires, plus de 6.000.000 de cantars
de coton, c'est-à-dire plus que pendant la saison précédente « (Moniteur officiel du commerce, »
septembre 1903.) -
- - A la Jamaïque un insecte Cylas fonuicarius occasionne d'assez grands dommages dans
la culture des patates douces. Les tubercules attaquées perdent le goût et sont refusées même
par les porcs. A Barbados, il existe un parasite analogue. On n'a pas trouvé de remède à cette
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