Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
24 'REVUE DES CULTURES COLONIALES
à cause même du genre de flamme. Les lampes employées contiennent environ un tiers de litre ; elles
brûlent six heures avec pétrole, trois heures avec alcool; l'alcool est trois fois aussi cher que le
pétrole, de sorte que l'emploi de l'alcool coûte six fois autant que l'emploi du pétrole.
Sous le titre de « Rubber in Madras », le « The tropical Agriculturist » publie une courte
notice sur le développement du Landolphia florida dans le Jardin botanique ; la plante paraît
devoir s'y bien développer, elle a fleuri et fructifié, malheureusement, au point de vue économique,
on ne sait peut-être pas encore assez que cette plante est sans utilité ; elle ne produit pas de caout-
chouc, mais bien une matière résineuse, dure, inemployable.
M. R.-R. KAUNDINYA, un planteur du Coorg méridional, aurait réussi, après de nombreuses
tentatives, à cultiver la.vanille et à en obtenir des gousses vendues à fort beau prix. Il aurait
inventé une nouvelle méthode de préparation protégée par un brevet.
La culture de la banane s'est développée dans la lagune de Bocas del Toro, grâce surtout
à la fondation du trust américain « United fruit Company » de Boston. Les cultures exigent un assez
fort capital, la plus grande partie des fruits est embarquée à destination de Mobile d'où ils sont
répartis à l'intérieur des Etats-Unis. Les premières classes de bananes sont celles qui ont au moins
9 mains, la seconde classe a 7 mains, chacune des mains contenant de 16 à 24 doigls de fruits pro-
prement dits. Les terrains argilo-sablonneux, humides et meubles conviennent le mieux au bana-
nier qui, dans les sols compacts et peu perméables pour les racines, dégénèrent rapidement. La bana-
neraie épuise le sol; aussi les Américains ont-ils fait tout : canaux, lignes de chemin de fer, leur
permettant d'exploiter des régions situées plus à l'intérieur des terres.
Le « Bulletin of the Impérial Institute » supplément au « The Board of trade Journal » n° 2,
1903, attire l'attention sur un échantillon de coton provenant de Bornéo. Ce coton provient d'un arbre
« Kapas-rampit » pouvant atteindre 13 pieds de haut et de 15 à 16 pouces de circonférence et vivre
sept à huit ans. Il est cultivé comme curiosité par les indigènes. On ne connaît pas la production
de ce cotonnier dont les fibres mesurent 27 millimètres environ de long et valent 4 sh. par livre. Il
se pourrait que cette plante ne soit pas indigène à Bornéo. Des essais de culture faits à Singapore
ont été peu profitables. De nouvelles expériences de culture ont été tentées à Boentok.
:–Le n° 74 de l' « Agricultural Ledger » 1903, n° 5, est consacré à une étude sur une série de
légumineuse donnant des graines comestibles. Les plantes cultivées dans l'Assam sont : Cajanus -
indiens, Dolichos biftorns, Phaseolus Mungo et var. radiatns, Lathyrns sativus, Lens
esenlenta ou Ervum Lens, Pisum arvense, Pneraria phaseoloïdes, Glycine hispida
ou Glycine Soja. Outre ces espèces le plus fréquemment cultivées, on trouve parfois encore -., Doli-
chos Lablab, Vigna Catjang et Phaseolus lunatus.
Le n° 7, 1903, n° 4, est consacré à l'étude des maladies du Solanum tuberosum ou pommes
de terre dans les Indes. L'auteur examine successivement : Phytophthora infestans, bangle
blight, probablement due également à un Phytophthora, puis une série de maladies moins importantes
dues à des Pythium, Fusisporium, et à Aliernaria solani. L'auteur indique la cause pro-
bàble de ces maladies et les modes de culture les plus favorables pour éviter ces maladies ; il faut
opérer un bon drainage et brûler toutes les parties malades afin d'éviter la propagation de la maladie
par les détritus : on fera aussi bien de faire la rotation qui empêche le développement dans le sol.
--'- « LeBulletin of the Imperial Institute, n° 2,1903» publie quelques notes sur les plantes à caout-
ehoue de l'Est africain anglais. Le produit du Landolphia Watsoniana se présente sous forme
d'une masse blanche à l'intérieur devenant brune à l'air, à odeur assez acide; il renferme 67,2 de
caoutchouc pur et 11,9 de résine, 12,9 d'eau. Un produit très analogue provenant également
de Nandi renferme 20,8 d'eau, 9,7 de résine, 61,9 de caoutchouc et la même quantité
1,3 de cendres. Le meilleur des échantillons provenait de Takaungu; il était produit par le Lan-
dolphia Kirldi, qui est connu comme fournissant un bon produit ; la masse était malheureusement
assez mal préparée. Le caoutchouc analysé a donne :
Eau. 5,7
Résine. 5,0
Caoutchouc 84,2
Cendres. 4,0
Un échantillon de caoutchouc reçu de Monbasa rappelle beaucoup le produit de Takaungu; son
origine botanique est inconnue; il provient des forêts de Wadruma dans le voisinage de Shimba,
La constitution chimique est :
Eau 4.2
Résine. .,. 4,2
Caoutchouc. ,. 87,7
Cendres. 2,5
à cause même du genre de flamme. Les lampes employées contiennent environ un tiers de litre ; elles
brûlent six heures avec pétrole, trois heures avec alcool; l'alcool est trois fois aussi cher que le
pétrole, de sorte que l'emploi de l'alcool coûte six fois autant que l'emploi du pétrole.
Sous le titre de « Rubber in Madras », le « The tropical Agriculturist » publie une courte
notice sur le développement du Landolphia florida dans le Jardin botanique ; la plante paraît
devoir s'y bien développer, elle a fleuri et fructifié, malheureusement, au point de vue économique,
on ne sait peut-être pas encore assez que cette plante est sans utilité ; elle ne produit pas de caout-
chouc, mais bien une matière résineuse, dure, inemployable.
M. R.-R. KAUNDINYA, un planteur du Coorg méridional, aurait réussi, après de nombreuses
tentatives, à cultiver la.vanille et à en obtenir des gousses vendues à fort beau prix. Il aurait
inventé une nouvelle méthode de préparation protégée par un brevet.
La culture de la banane s'est développée dans la lagune de Bocas del Toro, grâce surtout
à la fondation du trust américain « United fruit Company » de Boston. Les cultures exigent un assez
fort capital, la plus grande partie des fruits est embarquée à destination de Mobile d'où ils sont
répartis à l'intérieur des Etats-Unis. Les premières classes de bananes sont celles qui ont au moins
9 mains, la seconde classe a 7 mains, chacune des mains contenant de 16 à 24 doigls de fruits pro-
prement dits. Les terrains argilo-sablonneux, humides et meubles conviennent le mieux au bana-
nier qui, dans les sols compacts et peu perméables pour les racines, dégénèrent rapidement. La bana-
neraie épuise le sol; aussi les Américains ont-ils fait tout : canaux, lignes de chemin de fer, leur
permettant d'exploiter des régions situées plus à l'intérieur des terres.
Le « Bulletin of the Impérial Institute » supplément au « The Board of trade Journal » n° 2,
1903, attire l'attention sur un échantillon de coton provenant de Bornéo. Ce coton provient d'un arbre
« Kapas-rampit » pouvant atteindre 13 pieds de haut et de 15 à 16 pouces de circonférence et vivre
sept à huit ans. Il est cultivé comme curiosité par les indigènes. On ne connaît pas la production
de ce cotonnier dont les fibres mesurent 27 millimètres environ de long et valent 4 sh. par livre. Il
se pourrait que cette plante ne soit pas indigène à Bornéo. Des essais de culture faits à Singapore
ont été peu profitables. De nouvelles expériences de culture ont été tentées à Boentok.
:–Le n° 74 de l' « Agricultural Ledger » 1903, n° 5, est consacré à une étude sur une série de
légumineuse donnant des graines comestibles. Les plantes cultivées dans l'Assam sont : Cajanus -
indiens, Dolichos biftorns, Phaseolus Mungo et var. radiatns, Lathyrns sativus, Lens
esenlenta ou Ervum Lens, Pisum arvense, Pneraria phaseoloïdes, Glycine hispida
ou Glycine Soja. Outre ces espèces le plus fréquemment cultivées, on trouve parfois encore -., Doli-
chos Lablab, Vigna Catjang et Phaseolus lunatus.
Le n° 7, 1903, n° 4, est consacré à l'étude des maladies du Solanum tuberosum ou pommes
de terre dans les Indes. L'auteur examine successivement : Phytophthora infestans, bangle
blight, probablement due également à un Phytophthora, puis une série de maladies moins importantes
dues à des Pythium, Fusisporium, et à Aliernaria solani. L'auteur indique la cause pro-
bàble de ces maladies et les modes de culture les plus favorables pour éviter ces maladies ; il faut
opérer un bon drainage et brûler toutes les parties malades afin d'éviter la propagation de la maladie
par les détritus : on fera aussi bien de faire la rotation qui empêche le développement dans le sol.
--'- « LeBulletin of the Imperial Institute, n° 2,1903» publie quelques notes sur les plantes à caout-
ehoue de l'Est africain anglais. Le produit du Landolphia Watsoniana se présente sous forme
d'une masse blanche à l'intérieur devenant brune à l'air, à odeur assez acide; il renferme 67,2 de
caoutchouc pur et 11,9 de résine, 12,9 d'eau. Un produit très analogue provenant également
de Nandi renferme 20,8 d'eau, 9,7 de résine, 61,9 de caoutchouc et la même quantité
1,3 de cendres. Le meilleur des échantillons provenait de Takaungu; il était produit par le Lan-
dolphia Kirldi, qui est connu comme fournissant un bon produit ; la masse était malheureusement
assez mal préparée. Le caoutchouc analysé a donne :
Eau. 5,7
Résine. 5,0
Caoutchouc 84,2
Cendres. 4,0
Un échantillon de caoutchouc reçu de Monbasa rappelle beaucoup le produit de Takaungu; son
origine botanique est inconnue; il provient des forêts de Wadruma dans le voisinage de Shimba,
La constitution chimique est :
Eau 4.2
Résine. .,. 4,2
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Cendres. 2,5
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