Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 23
dans la Virginie orientale et dans la Caroline du Nord; pour en augmenter le rendement et donner
un regain à cette culture qui peut produire facilement 100 boisseaux par acre, on recommande de ne
pas constamment faire succéder une récolte d'arachide à une culture de la même plante ; il faut faire
la rotation; le mieux est d'ensemencer avec des Cow-pea (Vigna catjang) ou Soja, puis de cul-
tiver des arachides, puis des patates douces. L'engrais à appliquer avant la culture de l'arachide
devrait être composé comme suit :
300 livres d'acide phosphorique ;
100 - de phosphate;
300 - de tourteau de coton ;
65 - de nitrate de potasse ;
30 de kaïnite;
cela par acre. Tous les trois ou quatre ans, il faut ajouter au sol 25 boisseaux de chaux par acre. Ce
sont là d'utiles indications pour cette culture en d'autres régions.
Pour comhattre la maladie du Cacaoyer occasionnée par le Diplodia cacaoicola, il faut soi.
gner les plantes et leur fournir des engrais, couper les plants malades, abriter les arbres, ce qui
-.emble empêcher le développement du champignon, enfin injecter dans le sol du sulfure du car-
bone. L'effet de ces recommandations publiées par M. G. S. Hudson sera à suivre.
D'après une note du « Monatsschrift des Deustch-Brasilischen Verein », n° 10, 1903, 3 sacs et
demi de riz semés dans le Serro Branco (Rio Grande do Sul) ont donné une récolte de 500 sacs
dans de bonnes conditions d'irrigation.
Le Cacaoyer peut se cultiver avec grand succès dans la République de l'Equateur (Amérique
centrale) il y aurait encore place pour 6.000.000 d'arbres. De même le riz pourrait être produit en
plus grande quantité qu'il ne l'est actuellement, car il donne par an 200.000 cwt. Cette quantité ne
suffit pas à la consommation, car des chargements considérables sont importés du Pérou et des
Indes (Rangoon).
A titre de document, signalons le tableau de la production mondiale du sucre en 1900-1901,
1901-1902 et 1902-1903, tel qu'il a été donné par M. F. J. Licht et par MM. Willet et Gray et tel
qu'il est republié par les « Questions diplomatiques et coloniales », n° 150, 1903. Cette production est
iaiÉrinirr en 1902-1903, à celle des années précédentes ; elle atteint pour le sucre total
9.024.112. tonnes.
D'après M. B. Boutet, la culture du Sorgho à balais pourrait donner, dans certaines parties
de l'Algérie,–les expériences ont été faites à Hussein- Dey, - 725 francs de bénéfices à l'hectare; le
rendement de 3.000 kilos de paille et 5.900 kilos de graines pourrait être augmenté par l'emploi
d'un engrais complet à la dose de 200 kilos.
La « Feuille de renseignements économiques » de Tamatave attire l'attention sur les dégâts
causés aux fruits, dans les environs de Fort-Dauphin, par une mouche, Cerafilis hispanica, qui
attaque surtout les oranges, mais détruit également : pêches, mandarines, goyaves, litchis,
pommes decythère, avocats, ananas, citrons, mangues. Les moyens d'enrayer le fléau sont peu
connus; il faudra, en tout cas, enfouir très profondément les fruits et les brûler. On pourra éviter des
dégâts dans une culture d'orangers en plantant des variétés à peau épaisse et à maturation tardive.
Le a Monatsschrift des Deutsch-Brasilischen Verein », rendant compte de l'ouvrage de
M. H. Meyer : « Korrespondenzblatt von Dr Hermann Meyers Ackerbankolonien Neu-Wurttem-
berg im Xinguini in Rio-Grande do Sul (Brésil), publie le « Calendrier de l'Agriculteur » dans cette
l"l'ëion. Nous espérons pouvoir revenir bientôt sur cette intéressante publication.
Parmi les produits d'origine végétale exportés, en 1902j de la Guyane française, nous trouvons :
balata, 11.359 kilos, valant 45.436 francs, près de 3.000 kilos en plus qu'en 1901 ; essence de
bois de rose, 3.239 kilos en augmentation sui\1901 ; cacao, 4.181 kilos, plus de 9.000 kilos de
moins qu'en 1901.
Il vient de paraitre à Batavia le volume suivant dont nous aurons. sans doute l'occasion d'en,
tretenir nos lecteurs ultérieurement : « Verslag einer reis naar de theedistricten van British-Indie
en Ceylon, ondernomen door de IIH. H.-J. Th. Netscher en A.-A. Holle », publié par la« Cultuur
Maatschappy Parakan-Salak ».
Afin de faciliter la vente du matériel agricole français en Egypte, où il est encore fort peu
représenté, M. Gelé préconise, dans le « Bulletin de la Chambre de commerce française » à Alexan-
drie, la création d'un syndicat qui offrirait les avantages suivants : créer à Alexandrie un magasin
d'exposition permanente, centraliser les commandes et, par suite, diminuer les frais de transport, etc.,
donc réaliser un fort chiffre d'affaires avec minimum de frais.
Pour se débarrasser de l'Helopeltis, parasite du Cacaoyer, M. Zehtner conseille d'employer
des lampes à alcool pour flamber les plantes malades ; l'alcool est de beaucoup préférable au pétrole
dans la Virginie orientale et dans la Caroline du Nord; pour en augmenter le rendement et donner
un regain à cette culture qui peut produire facilement 100 boisseaux par acre, on recommande de ne
pas constamment faire succéder une récolte d'arachide à une culture de la même plante ; il faut faire
la rotation; le mieux est d'ensemencer avec des Cow-pea (Vigna catjang) ou Soja, puis de cul-
tiver des arachides, puis des patates douces. L'engrais à appliquer avant la culture de l'arachide
devrait être composé comme suit :
300 livres d'acide phosphorique ;
100 - de phosphate;
300 - de tourteau de coton ;
65 - de nitrate de potasse ;
30 de kaïnite;
cela par acre. Tous les trois ou quatre ans, il faut ajouter au sol 25 boisseaux de chaux par acre. Ce
sont là d'utiles indications pour cette culture en d'autres régions.
Pour comhattre la maladie du Cacaoyer occasionnée par le Diplodia cacaoicola, il faut soi.
gner les plantes et leur fournir des engrais, couper les plants malades, abriter les arbres, ce qui
-.emble empêcher le développement du champignon, enfin injecter dans le sol du sulfure du car-
bone. L'effet de ces recommandations publiées par M. G. S. Hudson sera à suivre.
D'après une note du « Monatsschrift des Deustch-Brasilischen Verein », n° 10, 1903, 3 sacs et
demi de riz semés dans le Serro Branco (Rio Grande do Sul) ont donné une récolte de 500 sacs
dans de bonnes conditions d'irrigation.
Le Cacaoyer peut se cultiver avec grand succès dans la République de l'Equateur (Amérique
centrale) il y aurait encore place pour 6.000.000 d'arbres. De même le riz pourrait être produit en
plus grande quantité qu'il ne l'est actuellement, car il donne par an 200.000 cwt. Cette quantité ne
suffit pas à la consommation, car des chargements considérables sont importés du Pérou et des
Indes (Rangoon).
A titre de document, signalons le tableau de la production mondiale du sucre en 1900-1901,
1901-1902 et 1902-1903, tel qu'il a été donné par M. F. J. Licht et par MM. Willet et Gray et tel
qu'il est republié par les « Questions diplomatiques et coloniales », n° 150, 1903. Cette production est
iaiÉrinirr en 1902-1903, à celle des années précédentes ; elle atteint pour le sucre total
9.024.112. tonnes.
D'après M. B. Boutet, la culture du Sorgho à balais pourrait donner, dans certaines parties
de l'Algérie,–les expériences ont été faites à Hussein- Dey, - 725 francs de bénéfices à l'hectare; le
rendement de 3.000 kilos de paille et 5.900 kilos de graines pourrait être augmenté par l'emploi
d'un engrais complet à la dose de 200 kilos.
La « Feuille de renseignements économiques » de Tamatave attire l'attention sur les dégâts
causés aux fruits, dans les environs de Fort-Dauphin, par une mouche, Cerafilis hispanica, qui
attaque surtout les oranges, mais détruit également : pêches, mandarines, goyaves, litchis,
pommes decythère, avocats, ananas, citrons, mangues. Les moyens d'enrayer le fléau sont peu
connus; il faudra, en tout cas, enfouir très profondément les fruits et les brûler. On pourra éviter des
dégâts dans une culture d'orangers en plantant des variétés à peau épaisse et à maturation tardive.
Le a Monatsschrift des Deutsch-Brasilischen Verein », rendant compte de l'ouvrage de
M. H. Meyer : « Korrespondenzblatt von Dr Hermann Meyers Ackerbankolonien Neu-Wurttem-
berg im Xinguini in Rio-Grande do Sul (Brésil), publie le « Calendrier de l'Agriculteur » dans cette
l"l'ëion. Nous espérons pouvoir revenir bientôt sur cette intéressante publication.
Parmi les produits d'origine végétale exportés, en 1902j de la Guyane française, nous trouvons :
balata, 11.359 kilos, valant 45.436 francs, près de 3.000 kilos en plus qu'en 1901 ; essence de
bois de rose, 3.239 kilos en augmentation sui\1901 ; cacao, 4.181 kilos, plus de 9.000 kilos de
moins qu'en 1901.
Il vient de paraitre à Batavia le volume suivant dont nous aurons. sans doute l'occasion d'en,
tretenir nos lecteurs ultérieurement : « Verslag einer reis naar de theedistricten van British-Indie
en Ceylon, ondernomen door de IIH. H.-J. Th. Netscher en A.-A. Holle », publié par la« Cultuur
Maatschappy Parakan-Salak ».
Afin de faciliter la vente du matériel agricole français en Egypte, où il est encore fort peu
représenté, M. Gelé préconise, dans le « Bulletin de la Chambre de commerce française » à Alexan-
drie, la création d'un syndicat qui offrirait les avantages suivants : créer à Alexandrie un magasin
d'exposition permanente, centraliser les commandes et, par suite, diminuer les frais de transport, etc.,
donc réaliser un fort chiffre d'affaires avec minimum de frais.
Pour se débarrasser de l'Helopeltis, parasite du Cacaoyer, M. Zehtner conseille d'employer
des lampes à alcool pour flamber les plantes malades ; l'alcool est de beaucoup préférable au pétrole
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