Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31. 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321711
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 37
Madagascar ne peuvent livrer de la farine de manioc pour l'alimentation du bétail
(l'importation norvégienne de ce produit s'élevait en 1929 à plus de 30 millions
de francs), car elles ne fournissent que les matières premières, à savoir, les racines
de manioc desséchées, et aucune entreprise norvégienne ne peut traiter ces racines.
Nous ne pouvons rien faire contre le handicap résultant de la situation géogra-
phique de la Norvège, et qui fait que les importateurs norvégiens s' approvi-
sionnent de préférence à des ports de transit comme Copenhague et Hambourg,
mais il n'y a aucun doute que les ventes de produits coloniaux français peuvent
être développées en Norvège. Pour arriver à ce but il importe tout d'abord que
les offres de nos exportateurs soient adaptées aux besoins du marché, tant en ce
qui concerne la nature du produit que pour ce qui touche les conditions de crédit.
Il faut se rappeler aussi que, la concurrence étant très âpre, la qualité des produits
livrés ne doit soulever aucune réclamation de la part de l'acheteur.
Pour ce qui touche les transports, étant donné la faible importance de nos
ventes, il semble difficile de pouvoir les améliorer à l'heure actuelle. C'est ainsi
que la ligne de navigation norvégienne, qui entretient des services réguliers entre
la Norvège et Madagascar, a de grosses difficultés à se procurer du fret de retour.
Dans les pays baltes, il y a lieu de noter à propos des importations de produits
coloniaux que la part de la France n'est pas considérable en tant qu'importations
directes.
En effet, les achats des pays baltes se traitent toujours à Hambourg, centre
d'importation très important et en relations séculaires avec la Baltique Orientale.
Les négociants hambourgeois connaissent leur clientèle, et lui font les condi-
tions de crédit assez longues, 4, 6 et 9 mois, chose que les exportateurs français
ne peuvent ou ne veulent faire. De plus, ils consentent à faire des petits envois
de 5, 10 et 20 tonnes, alors que chez nous on exige des tonnages plus forts : 50-
100 tonnes. Comme la capacité d'absorption des pays baltiques n'est pas consi-
dérable, on ne peut vendre des cargaisons complètes de cacao, café, thé, épices
diverses. Les gros importateurs de Lithuanie, Lettonie et Esthonie préfèrent donc
payer 10 ou 15 plus cher et s'approvisionner à Hambourg à leur convenance,
d'autant plus qu'ils ont des facilités plus grandes. Ils se rendent deux fois l'an à
Hamboug (au printemps et en automne), où ils achètent les produits qui leur
paraissent le plus avantageux, quelle qu'en soit la provenance. C'est donc à
Hambourg que les propositions de vente pour produits coloniaux français pour-
raient être faites.
Il serait trop long d'énumérer ici, en dehors des causes générales que vous
connaissez tous, les causes particulières qui font que la France n'occupe pas la
place à laquelle elle a droit dans chacun des Etats faisant l'objet de nos études.
L'essentiel vient d'être fait puisque nous connaissons maintenant, de sources
officielles et privées, les besoins de chaque Etat en produits coloniaux, ainsi que
les voies et moyens que nous devrions employer pour améliorer notre situation
commerciale à l'étranszer
Demain, ce sera déjà le passé, et ce dernier ne sera intéressant pour nous,
commercialement parlant, que dans la mesure où nous saurons y puiser les éléments
Madagascar ne peuvent livrer de la farine de manioc pour l'alimentation du bétail
(l'importation norvégienne de ce produit s'élevait en 1929 à plus de 30 millions
de francs), car elles ne fournissent que les matières premières, à savoir, les racines
de manioc desséchées, et aucune entreprise norvégienne ne peut traiter ces racines.
Nous ne pouvons rien faire contre le handicap résultant de la situation géogra-
phique de la Norvège, et qui fait que les importateurs norvégiens s' approvi-
sionnent de préférence à des ports de transit comme Copenhague et Hambourg,
mais il n'y a aucun doute que les ventes de produits coloniaux français peuvent
être développées en Norvège. Pour arriver à ce but il importe tout d'abord que
les offres de nos exportateurs soient adaptées aux besoins du marché, tant en ce
qui concerne la nature du produit que pour ce qui touche les conditions de crédit.
Il faut se rappeler aussi que, la concurrence étant très âpre, la qualité des produits
livrés ne doit soulever aucune réclamation de la part de l'acheteur.
Pour ce qui touche les transports, étant donné la faible importance de nos
ventes, il semble difficile de pouvoir les améliorer à l'heure actuelle. C'est ainsi
que la ligne de navigation norvégienne, qui entretient des services réguliers entre
la Norvège et Madagascar, a de grosses difficultés à se procurer du fret de retour.
Dans les pays baltes, il y a lieu de noter à propos des importations de produits
coloniaux que la part de la France n'est pas considérable en tant qu'importations
directes.
En effet, les achats des pays baltes se traitent toujours à Hambourg, centre
d'importation très important et en relations séculaires avec la Baltique Orientale.
Les négociants hambourgeois connaissent leur clientèle, et lui font les condi-
tions de crédit assez longues, 4, 6 et 9 mois, chose que les exportateurs français
ne peuvent ou ne veulent faire. De plus, ils consentent à faire des petits envois
de 5, 10 et 20 tonnes, alors que chez nous on exige des tonnages plus forts : 50-
100 tonnes. Comme la capacité d'absorption des pays baltiques n'est pas consi-
dérable, on ne peut vendre des cargaisons complètes de cacao, café, thé, épices
diverses. Les gros importateurs de Lithuanie, Lettonie et Esthonie préfèrent donc
payer 10 ou 15 plus cher et s'approvisionner à Hambourg à leur convenance,
d'autant plus qu'ils ont des facilités plus grandes. Ils se rendent deux fois l'an à
Hamboug (au printemps et en automne), où ils achètent les produits qui leur
paraissent le plus avantageux, quelle qu'en soit la provenance. C'est donc à
Hambourg que les propositions de vente pour produits coloniaux français pour-
raient être faites.
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Demain, ce sera déjà le passé, et ce dernier ne sera intéressant pour nous,
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