Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31. 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321711
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
32 REVUE INTERNATIONALE DÈS PRODUITS COLONIAUX
parallèles tendant à pourvoir de plus en plus en matières coloniales françaises la
consommation et les industries de la Métropole, et à contribuer dans une propor-
tion de plus en plus appréciable à approvisionner les autres pays en ces mêmes
produits, dont le monde entier a besoin. Nous avons conscience, en poursuivant
ce double but, de travailler à la fois à l'amélioration de notre économie nationale
et à la défense de notre domaine d'outre-mer.
Nous nous efforcerons donc de remplir cette double tâche à laquelle nous
désirons imprimer une orientation essentiellement pratique pour le maintien de
la paix que favoriseront par-dessus tout la multiplication et l'intensification des
relations économiques entre les peuples et entre les continents.
Que se passe-t-il, par exemple, dans les Etats de l'Europe centrale et orien-
tale, qui sont — par excellence — ceux auxquels s'applique le vœu précité ?
Si l'on excepte quelques articles, importants d'ailleurs, tels que les bois et les
phosphates, presque tous les produits d'origine coloniale qui parviennent sur ces
marchés sont originaires des possessions britanniques ou néerlandaises. Il y a,
comme il est facile de le comprendre, un intérêt commercial réciproque à intensifier
les échanges entre nos possessions d'outre-mer et les Etats de l'Europe centrale
et orientale pour favoriser l'acquisition de produits coloniaux français. Mais il
y a là une question de propagande nationale coloniale.
Lorsqu'on parle de propagande coloniale, on a uniquement en vue celle -
essentielle, nous le répétons — qui s'adresse aux milieux français pour leur mon-
trer tout ce que représente le facteur colonial dans notre économie nationale, et
les engager à faire de plus en plus appel aux ressources multiples et variées de
notre domaine d'outre-mer et à contribuer à leur mise en valeur par l'apport de
leurs énergies et de leurs capitaux. On ne songe pas qu'il y a aussi toute une
action à entreprendre à l'étranger en faveur de l'œuvre coloniale française, si
méconnue et si calomniée, dans le but de réfuter les stupides accusations d'impé-
rialisme oppressif et d'accaparement économique répandues contre la France
par tous ceux qui se découvrent quelques titres à une succession qui n'est nulle-
ment ouverte.
Or, le moyen le plus efficace d'appuyer une œuvre d'éclaircissement tendant
à combattre ces campagnes intéressées consiste précisément à créer une solidarité
entre nos possessions d'outre-mer et les Etats précités, par l'établissement d'un
courant d'échanges entre matières premières coloniales et produits manufacturés,
dans la mesure où ces derniers ne feront pas dans nos colonies une concurrence
préjudiciable à nos articles français.
La Revue Internationale des Produits Coloniaux, en travaillant à ce résultat
depuis 8 ans, a déjà réalisé à l'étranger la plus efficace propagande coloniale
française.
*
* *
Partant de ce principe que nous devons être dans le monde les répartiteurs
de nos matières premières coloniales en excédent, il faut donc essayer d'établir
d'une part les disponibilités de produits coloniaux français pour l'exportation à
l'étranger, d'autre part les possibilités d'absorption de ces mêmes articles par
les pays étrangers, moyen d'en développer la vente (transport, conditionnement,
standardisation, crédits, etc.), les raisons qui motivent l'achat des produits simi-
laires étrangers au détriment des nôtres.
parallèles tendant à pourvoir de plus en plus en matières coloniales françaises la
consommation et les industries de la Métropole, et à contribuer dans une propor-
tion de plus en plus appréciable à approvisionner les autres pays en ces mêmes
produits, dont le monde entier a besoin. Nous avons conscience, en poursuivant
ce double but, de travailler à la fois à l'amélioration de notre économie nationale
et à la défense de notre domaine d'outre-mer.
Nous nous efforcerons donc de remplir cette double tâche à laquelle nous
désirons imprimer une orientation essentiellement pratique pour le maintien de
la paix que favoriseront par-dessus tout la multiplication et l'intensification des
relations économiques entre les peuples et entre les continents.
Que se passe-t-il, par exemple, dans les Etats de l'Europe centrale et orien-
tale, qui sont — par excellence — ceux auxquels s'applique le vœu précité ?
Si l'on excepte quelques articles, importants d'ailleurs, tels que les bois et les
phosphates, presque tous les produits d'origine coloniale qui parviennent sur ces
marchés sont originaires des possessions britanniques ou néerlandaises. Il y a,
comme il est facile de le comprendre, un intérêt commercial réciproque à intensifier
les échanges entre nos possessions d'outre-mer et les Etats de l'Europe centrale
et orientale pour favoriser l'acquisition de produits coloniaux français. Mais il
y a là une question de propagande nationale coloniale.
Lorsqu'on parle de propagande coloniale, on a uniquement en vue celle -
essentielle, nous le répétons — qui s'adresse aux milieux français pour leur mon-
trer tout ce que représente le facteur colonial dans notre économie nationale, et
les engager à faire de plus en plus appel aux ressources multiples et variées de
notre domaine d'outre-mer et à contribuer à leur mise en valeur par l'apport de
leurs énergies et de leurs capitaux. On ne songe pas qu'il y a aussi toute une
action à entreprendre à l'étranger en faveur de l'œuvre coloniale française, si
méconnue et si calomniée, dans le but de réfuter les stupides accusations d'impé-
rialisme oppressif et d'accaparement économique répandues contre la France
par tous ceux qui se découvrent quelques titres à une succession qui n'est nulle-
ment ouverte.
Or, le moyen le plus efficace d'appuyer une œuvre d'éclaircissement tendant
à combattre ces campagnes intéressées consiste précisément à créer une solidarité
entre nos possessions d'outre-mer et les Etats précités, par l'établissement d'un
courant d'échanges entre matières premières coloniales et produits manufacturés,
dans la mesure où ces derniers ne feront pas dans nos colonies une concurrence
préjudiciable à nos articles français.
La Revue Internationale des Produits Coloniaux, en travaillant à ce résultat
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française.
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de nos matières premières coloniales en excédent, il faut donc essayer d'établir
d'une part les disponibilités de produits coloniaux français pour l'exportation à
l'étranger, d'autre part les possibilités d'absorption de ces mêmes articles par
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