Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31. 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321711
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 25
Chapitre Il. - La construction coloniale
La construction métallique
Au cours de ces dix dernières années, nous avons assisté à la création et au
développement de nombreuses entreprises aux Colonies. Toutes ces entreprises,
exploitations industrielles, minières, forestières, exploitations commerciales créant
des comptoirs, des factoreries, etc., trouvèrent au premier plan de leur programme
le problème de la construction.
Pour ralenties que soient ces affaires par la crise mondiale, le problème garde
son intérêt. Nous dirons même qu'il acquiert, dans un de ses aspects, une impor-
tance plus grande, puisque les questions financières obligent à un examen plus
serré des frais de premier établissement et des frais d'entretien.
De prime abord, il apparut que les ressources locales et les procédés anciens
ne pouvaient convenir dès que l'installation projetée avait une certaine importance.
Qu'il s'agit d'abriter un matériel industriel coûteux, ou des approvisionnements
importants de matières, ou de pourvoir au logement des Services ou du personnel
européen, un mode de construction robuste et confortable s'imposait.
Il vint donc naturellement à l'esprit de rechercher dans les procédés employés
à la Métropole ceux qui pouvaient être conciliés au irieux avec les nécessités
spéciales à la Colonie.
Ayant envisagé l'emploi du béton armé, de la maçonnerie massive, de la char-
pente en bois et de la construction métallique, les techniciens reconnurent à cette
dernière une telle supériorité que son usage se généralisa rapidement.
Nous essaierons de justifier ici les raisons de cette faveur méritée.
Quelles sont, dans l'ensemble, les données du problème ?
Pour les examiner successivement, adoptons un ordre inverse de l'ordre chro-
nologique. Nous supposerons d'abord le bâtiment achevé et mis en service.
Quelles conditions doit-il remplir ?
La première, évidemment, est la bonne stabilité, puis un minimum de frais
d'entretien et de réparation. En outre, s'il s'agit de locaux habités, maximum
de confort.
La stabilité est fonction de deux éléments : la détermination des matériaux,
la mise en œuvre de ces matériaux.
La détermination des matériaux, c'est l'étude complète et -détaillée du projet
de construction, en conformité des conditions climatériques locales, des surcharges
imposées, des taux de résistance admis pour les matériaux.
De la qualité de cette étude préalable dépend la vie du bâtiment. Il est donc
normal de la confier à des spécialistes opérant en accord avec la Direction de
l'entreprise coloniale, ce qui, dans la plupart des cas, revient à dire que cette
étude doit être faite dans la Métropole.
Chapitre Il. - La construction coloniale
La construction métallique
Au cours de ces dix dernières années, nous avons assisté à la création et au
développement de nombreuses entreprises aux Colonies. Toutes ces entreprises,
exploitations industrielles, minières, forestières, exploitations commerciales créant
des comptoirs, des factoreries, etc., trouvèrent au premier plan de leur programme
le problème de la construction.
Pour ralenties que soient ces affaires par la crise mondiale, le problème garde
son intérêt. Nous dirons même qu'il acquiert, dans un de ses aspects, une impor-
tance plus grande, puisque les questions financières obligent à un examen plus
serré des frais de premier établissement et des frais d'entretien.
De prime abord, il apparut que les ressources locales et les procédés anciens
ne pouvaient convenir dès que l'installation projetée avait une certaine importance.
Qu'il s'agit d'abriter un matériel industriel coûteux, ou des approvisionnements
importants de matières, ou de pourvoir au logement des Services ou du personnel
européen, un mode de construction robuste et confortable s'imposait.
Il vint donc naturellement à l'esprit de rechercher dans les procédés employés
à la Métropole ceux qui pouvaient être conciliés au irieux avec les nécessités
spéciales à la Colonie.
Ayant envisagé l'emploi du béton armé, de la maçonnerie massive, de la char-
pente en bois et de la construction métallique, les techniciens reconnurent à cette
dernière une telle supériorité que son usage se généralisa rapidement.
Nous essaierons de justifier ici les raisons de cette faveur méritée.
Quelles sont, dans l'ensemble, les données du problème ?
Pour les examiner successivement, adoptons un ordre inverse de l'ordre chro-
nologique. Nous supposerons d'abord le bâtiment achevé et mis en service.
Quelles conditions doit-il remplir ?
La première, évidemment, est la bonne stabilité, puis un minimum de frais
d'entretien et de réparation. En outre, s'il s'agit de locaux habités, maximum
de confort.
La stabilité est fonction de deux éléments : la détermination des matériaux,
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