Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31. 1933/01/01 (A8,N85)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321711
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/11/2012
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX ?
du moteur à huile lourde, même parmi les principaux usagers des transports
automobiles. Est-ce leur faute ? Non, car tous ne demandent qu'à être renseignés
mais les constructeurs n'ont fait jusqu'ici aucun effort pour les initier et surtout
n'ont entrepris aucune démonstration sur place, et dam toute l'A. O. F. (sauf
à Gao où aboutit en Mars dernier le concours Alger-Gao et retour) je n'ai pas
rencontré 10 personnes ayant vu un moteur d'automobile à huile lourde.
Il faut en matière d'industrialisation coloniale, tenir compte de ce fait que le
technicien français est rarement au courant des questions coloniales et que le
colonial est rarement un technicien. Il faut donc l'intervention d'un élément cen-
tralisateur entre la technique de l'un et la pratique de l'autre. L'idéal serait un
bureau technique centralisateur inter-métropolitain et colonial qui coordonnerait tou-
tes les questions poséés par les coloniaux et les solutions proposées par les
métropolitains. Un premier pas est fait par l'enquête ouverte par la Revue Inter-
nationale des Produits Coloniaux, c'est pourquoi je félicite M. Letzgus d'avoir
eu l'idée de cette enquête sur le matériel colonial, mais je ne crains pas d'ajouter
que cet effort n'aurait encore que peu de résultats s'il n'était continué pari la
création d'un organisme semblable à l'Association belge pour le perfectionne-
ment du matériel colonial, où seraient coordonnés tous les desiderata des usagers
coloniaux et toutes les possibilités d'exécution des constructeurs français et au)
sein duquel des experts ayant à la fois l'expérience coloniale et la connaissance
technique métropolitaine rassembleraient tous les éléments d'information et de
perfectionnement du matériel colonial qui va plus que jamais devenir nécessaire
à la mise en valeur des immenses territoires auxquels la France a entrepris la
lourde tâche d'apporter la Prospérité par leur mise en valeur.
A. CHARLES-ROUX.
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du moteur à huile lourde, même parmi les principaux usagers des transports
automobiles. Est-ce leur faute ? Non, car tous ne demandent qu'à être renseignés
mais les constructeurs n'ont fait jusqu'ici aucun effort pour les initier et surtout
n'ont entrepris aucune démonstration sur place, et dam toute l'A. O. F. (sauf
à Gao où aboutit en Mars dernier le concours Alger-Gao et retour) je n'ai pas
rencontré 10 personnes ayant vu un moteur d'automobile à huile lourde.
Il faut en matière d'industrialisation coloniale, tenir compte de ce fait que le
technicien français est rarement au courant des questions coloniales et que le
colonial est rarement un technicien. Il faut donc l'intervention d'un élément cen-
tralisateur entre la technique de l'un et la pratique de l'autre. L'idéal serait un
bureau technique centralisateur inter-métropolitain et colonial qui coordonnerait tou-
tes les questions poséés par les coloniaux et les solutions proposées par les
métropolitains. Un premier pas est fait par l'enquête ouverte par la Revue Inter-
nationale des Produits Coloniaux, c'est pourquoi je félicite M. Letzgus d'avoir
eu l'idée de cette enquête sur le matériel colonial, mais je ne crains pas d'ajouter
que cet effort n'aurait encore que peu de résultats s'il n'était continué pari la
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ment du matériel colonial, où seraient coordonnés tous les desiderata des usagers
coloniaux et toutes les possibilités d'exécution des constructeurs français et au)
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technique métropolitaine rassembleraient tous les éléments d'information et de
perfectionnement du matériel colonial qui va plus que jamais devenir nécessaire
à la mise en valeur des immenses territoires auxquels la France a entrepris la
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A. CHARLES-ROUX.
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