Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31. 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6428107f
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Table des matières
- Année 1930
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 4
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 17
- La culture du sisal au Congo Belge L. PYNAERT Chef de Bureau au Ministère des Colonies de Bruxelles........... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- FÉVRIER - N° 50
- .......... Page(s) .......... 81
- AVRIL - N° 52
- .......... Page(s) .......... 201
- JUIN - N° 54
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 331
- SEPTEMBRE - N° 57
- .......... Page(s) .......... 381
- NOVEMBRE - N° 59
- .......... Page(s) .......... 461
- .......... Page(s) .......... 481
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 494
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 21
de largeur et de 3 à 5 centimètres d'épaisseur à la partie épaisse et étroite de la
base; l'épine terminale est longue de 1 à 2 centimètres.
La fibre se distingue par sa finesse, sa souplesse et sa couleur blanche; sa soli-
dité est remarquable. Elle est en général plus courte que celle de l' A. sisalana
qui est en outre plus épaisse.
En ce qui concerne la préférence à donner à l'une ou l'autre des deux espèces,
on estime aux Indes Néerlandaises qu'il faut s'en rapporter aux circonstances
locales. Les deux espèces présentent des avantages et des inconvénients. C'est le
sol et le climat qui doivent décider du choix de l'espèce à mettre en culture.
On avait avancé que l'A. fourcroydes, Lemaire (A. elongata, Jacobi, A. ixili,
Karv., A. rigida, Mill, var. elongata et var. longifolia) pouvait être cultivée avec
succès à Java, bien qu'appartenant originairement à un climat sec et chaud et
habitant des terres calcaires légères, particulièrement perméables. Mais le pro-
fesseur Van Iterson a émis une opinion contraire. Il n'est pas vraisemblable, dit-il,
que les agaves appartenant au climat particulièrement sec du Mexique septentrional
(25 à 50 cm. de pluies par an, irrégulièrement réparties) et croissant sur des mon-
tagnes calcaires puissent s'acclimater aux Indes Néerlandaises.'
L'Agave Zapupe, dont on a vanté la qualité de la fibre, est originaire du Mexi-
que et comprend une ou plusieurs espèces botaniques.
Cette plante appartient à un climat chaud caractérisé par deux saisons bien
distinctes au point de vue des pluies. Elle serait peu sensible à l'humidité comme
à la sécheresse. Quoique; se développant très bien en bon terrain, elle ne craint
pas les terres pauvres pourvu que la couche de terre arable ait au moins une
épaisseur de 12 centimètres et soit perméable.
L'A. tequilana Weber est une des espèces cultivées dans les régions ouest du
Mexique qui fournit une fibre réputée en même temps qu'une liqueur distillée,
merzcal, appelée aussi mes-cal. Elle se propage par rejets. Au moment de l'appa-
rition de la hampe Borale qui cause la mort de la plante, soit 8 à 10 ans après
la plantation, on coupe les feuilles pour en récolter les fibres. Les troncs sont dis-
tillés pour en retirer la liqueur alcoolique appelée tequila.
Les diverses espèces d'agave dont nous avons parlé furent introduites au Congo
Belge et multipliées dans les jardins d'essais de Congo da Lemba, de Kisantu
et au jardin botanique d'Eala. Elles furent ensuite propagées dans d'autres loca-
lités. A cette époque, deux agronomes de l'Etat, MM. Pierre Miny et Paul
Janssens, étaient chargés de missions d'études aux Indes Néerlandaises et en Afri-
que Orientale. Ils publiaient à la suite de ce voyage, dans le Bulletin agricole du
Congo Belge, le premier une étude relative à l'exploitation des agaves textiles à
Java (année 1912, p. 430); le second, un rapport sur la culture du sisal en Afrique
Orientale allemande et anglaise (année 1913, p. 905).
Les agaves cultivées dans les diverses stations de la colonie furent soumises à
des expériences d'extraction de fibres. Le rendement était comparable à celui
obtenu dans le pays d'origine ou dans d'autres colonies. Quoiqu'étant cultivé à
des altitudes très diverses, notamment au Katanga à 1.200 mètres, au Maniéma à
500 mètres et au jardin botanique, en pleine région équatoriale, à 360 mètres, le
sisal a montré des conditions de végétation très favorables.
Cette constatation décida quelques organismes financiers à tenter, après la
guerre, l'exploitation du sisal dans la région des Cataractes, le long de la voie
de largeur et de 3 à 5 centimètres d'épaisseur à la partie épaisse et étroite de la
base; l'épine terminale est longue de 1 à 2 centimètres.
La fibre se distingue par sa finesse, sa souplesse et sa couleur blanche; sa soli-
dité est remarquable. Elle est en général plus courte que celle de l' A. sisalana
qui est en outre plus épaisse.
En ce qui concerne la préférence à donner à l'une ou l'autre des deux espèces,
on estime aux Indes Néerlandaises qu'il faut s'en rapporter aux circonstances
locales. Les deux espèces présentent des avantages et des inconvénients. C'est le
sol et le climat qui doivent décider du choix de l'espèce à mettre en culture.
On avait avancé que l'A. fourcroydes, Lemaire (A. elongata, Jacobi, A. ixili,
Karv., A. rigida, Mill, var. elongata et var. longifolia) pouvait être cultivée avec
succès à Java, bien qu'appartenant originairement à un climat sec et chaud et
habitant des terres calcaires légères, particulièrement perméables. Mais le pro-
fesseur Van Iterson a émis une opinion contraire. Il n'est pas vraisemblable, dit-il,
que les agaves appartenant au climat particulièrement sec du Mexique septentrional
(25 à 50 cm. de pluies par an, irrégulièrement réparties) et croissant sur des mon-
tagnes calcaires puissent s'acclimater aux Indes Néerlandaises.'
L'Agave Zapupe, dont on a vanté la qualité de la fibre, est originaire du Mexi-
que et comprend une ou plusieurs espèces botaniques.
Cette plante appartient à un climat chaud caractérisé par deux saisons bien
distinctes au point de vue des pluies. Elle serait peu sensible à l'humidité comme
à la sécheresse. Quoique; se développant très bien en bon terrain, elle ne craint
pas les terres pauvres pourvu que la couche de terre arable ait au moins une
épaisseur de 12 centimètres et soit perméable.
L'A. tequilana Weber est une des espèces cultivées dans les régions ouest du
Mexique qui fournit une fibre réputée en même temps qu'une liqueur distillée,
merzcal, appelée aussi mes-cal. Elle se propage par rejets. Au moment de l'appa-
rition de la hampe Borale qui cause la mort de la plante, soit 8 à 10 ans après
la plantation, on coupe les feuilles pour en récolter les fibres. Les troncs sont dis-
tillés pour en retirer la liqueur alcoolique appelée tequila.
Les diverses espèces d'agave dont nous avons parlé furent introduites au Congo
Belge et multipliées dans les jardins d'essais de Congo da Lemba, de Kisantu
et au jardin botanique d'Eala. Elles furent ensuite propagées dans d'autres loca-
lités. A cette époque, deux agronomes de l'Etat, MM. Pierre Miny et Paul
Janssens, étaient chargés de missions d'études aux Indes Néerlandaises et en Afri-
que Orientale. Ils publiaient à la suite de ce voyage, dans le Bulletin agricole du
Congo Belge, le premier une étude relative à l'exploitation des agaves textiles à
Java (année 1912, p. 430); le second, un rapport sur la culture du sisal en Afrique
Orientale allemande et anglaise (année 1913, p. 905).
Les agaves cultivées dans les diverses stations de la colonie furent soumises à
des expériences d'extraction de fibres. Le rendement était comparable à celui
obtenu dans le pays d'origine ou dans d'autres colonies. Quoiqu'étant cultivé à
des altitudes très diverses, notamment au Katanga à 1.200 mètres, au Maniéma à
500 mètres et au jardin botanique, en pleine région équatoriale, à 360 mètres, le
sisal a montré des conditions de végétation très favorables.
Cette constatation décida quelques organismes financiers à tenter, après la
guerre, l'exploitation du sisal dans la région des Cataractes, le long de la voie
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