Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31. 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6428107f
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Table des matières
- Année 1930
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 4
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 17
- La culture du sisal au Congo Belge L. PYNAERT Chef de Bureau au Ministère des Colonies de Bruxelles........... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- FÉVRIER - N° 50
- .......... Page(s) .......... 81
- AVRIL - N° 52
- .......... Page(s) .......... 201
- JUIN - N° 54
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 331
- SEPTEMBRE - N° 57
- .......... Page(s) .......... 381
- NOVEMBRE - N° 59
- .......... Page(s) .......... 461
- .......... Page(s) .......... 481
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 494
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 13
Les cultures de sisal
de Diakandapé
La Société Anonyme des Cultures de Diakandapé a été officiellement fondée
le 23 avril 1919. Elle avait pour but l'établissement et l'exploitation de la culture
du sisal sur diverses concessions situées près de Kayes, sur le bord du fleuve Sé-
négal. Primitivement, de 900 hectares, ces concessions se sont étendues sur 3.000
hectares, dont 2.400 sont actuellement plantés en sisal, le reste étant utilisé pour
les cultures accessoires.
Cette initiative venait à une heure particulièrement opportune. La France, dont"
la consommation en sisal dépasse aujourd'hui 100 millions de francs par an, était
encore complètement tributaire de l'étranger. Diverses de nos possessions d'Afri-
que se prêtant excellemment à cette culture, il était normal que celles-ci deviennent
rapidement les fournisseurs de la métropole.
Notons que là situation économique du sisal sur le marché français et mondial
pouvait permettre aux groupements qui englobent la Société Anonyme des Cul-
tures de Diakandapé d'envisager une production totale de 12 à 15.000 tonnes.
Cette ambition modeste laissait place à des créations indépendantes à ce groupe
sans qu'on puisse craindre les conséquences d'une surproduction. On sait en effet
que ces 12 à 15.000 tonnes ne représentent qu'une partie, la moitié à peine, de
la consommation française actuelle et que cette fraction devient insignifiante com-
parée à la consommation mondiale. On sait aussi que l'emploi du sisal est en voie
d'extension, et qu'on est en droit de compter pour l'avenir sur les débouchés nou-
veaux. En dehors de quelques tonnes provenant de Madagascar, les fibres des
plantations d'Afrique Occidentale sont les seules pour l'instant à alimenter dans
une très faible mesure les besoins de l'industrie française qui, intéressée par cette
initiative, n a pas hésité à lier partie avec le groupe de Diakandapé et à le soutenir
de ses capitaux et de ses conseils.
Avec Diakandapé, - le Soudan français possède aujourd'hui une avance consi-
dérable. Le sisal de ces provenances jouit sur le marché d'une faveur toute parti-
culières. Le plateau de Kayes, très homogène et sans bas-fonds, convient justement
à cette culture, qui est en passe de devenir pour cette région une source importante
de richesse.
Le sisal de la région de Kayes a, dès son apparition, été nettement classé au-
dessus des sortes mexicaines. La mise au point du matériel et des procédés de défi-
brage en améliore de plus en plus la qualité et la régularité de présentation. Déjà
la préparation des terrains de culture et leur entretien sont effectués par des trac-
teurs et des pulvérisateurs à disques. Le personnel indigène s'est tout à fait adapté
à la conduite des appareils de motoculture et ce mode de travail donne des résul -
tats excellents.
Le traitement industriel est opéré sur place. Il est assuré à la S. A. C. D. par
trois usines situées le long du fleuve Sénégal; chacun dessert environ 1.000 hec-
tares. Celles-ci permettent d'ores et déjà d'assurer le traitement de 1.500 tonnes
de sisal. Un matériel très complet de transport, 20 kilomètres environ de voie
Les cultures de sisal
de Diakandapé
La Société Anonyme des Cultures de Diakandapé a été officiellement fondée
le 23 avril 1919. Elle avait pour but l'établissement et l'exploitation de la culture
du sisal sur diverses concessions situées près de Kayes, sur le bord du fleuve Sé-
négal. Primitivement, de 900 hectares, ces concessions se sont étendues sur 3.000
hectares, dont 2.400 sont actuellement plantés en sisal, le reste étant utilisé pour
les cultures accessoires.
Cette initiative venait à une heure particulièrement opportune. La France, dont"
la consommation en sisal dépasse aujourd'hui 100 millions de francs par an, était
encore complètement tributaire de l'étranger. Diverses de nos possessions d'Afri-
que se prêtant excellemment à cette culture, il était normal que celles-ci deviennent
rapidement les fournisseurs de la métropole.
Notons que là situation économique du sisal sur le marché français et mondial
pouvait permettre aux groupements qui englobent la Société Anonyme des Cul-
tures de Diakandapé d'envisager une production totale de 12 à 15.000 tonnes.
Cette ambition modeste laissait place à des créations indépendantes à ce groupe
sans qu'on puisse craindre les conséquences d'une surproduction. On sait en effet
que ces 12 à 15.000 tonnes ne représentent qu'une partie, la moitié à peine, de
la consommation française actuelle et que cette fraction devient insignifiante com-
parée à la consommation mondiale. On sait aussi que l'emploi du sisal est en voie
d'extension, et qu'on est en droit de compter pour l'avenir sur les débouchés nou-
veaux. En dehors de quelques tonnes provenant de Madagascar, les fibres des
plantations d'Afrique Occidentale sont les seules pour l'instant à alimenter dans
une très faible mesure les besoins de l'industrie française qui, intéressée par cette
initiative, n a pas hésité à lier partie avec le groupe de Diakandapé et à le soutenir
de ses capitaux et de ses conseils.
Avec Diakandapé, - le Soudan français possède aujourd'hui une avance consi-
dérable. Le sisal de ces provenances jouit sur le marché d'une faveur toute parti-
culières. Le plateau de Kayes, très homogène et sans bas-fonds, convient justement
à cette culture, qui est en passe de devenir pour cette région une source importante
de richesse.
Le sisal de la région de Kayes a, dès son apparition, été nettement classé au-
dessus des sortes mexicaines. La mise au point du matériel et des procédés de défi-
brage en améliore de plus en plus la qualité et la régularité de présentation. Déjà
la préparation des terrains de culture et leur entretien sont effectués par des trac-
teurs et des pulvérisateurs à disques. Le personnel indigène s'est tout à fait adapté
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