Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1905 31 octobre 1905
Description : 1905/10/31 (A5,N52). 1905/10/31 (A5,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264518
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 299
1\052 — OCT. 1905. JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3i9
quelques conférences à Paris, qui vont être,
nous a-t-il été dit, développées en un ou-
vrage d'ensemble.
M. DESLOY, lui, n'appartient à aucun titre
à l'Administration; c'est un jeune colon,
ingénieur-agronome planteur à Mosorolava
(Nossi-bé); ce qu'il recommande, il l'a pra-
tiqué lui-même; comme tout débutant, il a
payé de quelques écoles coûteuses l'igno-
rance des mille petits détails qui n'ont l'air
de rien, et qui sont tout. Il a voulu éviter
les mêmes petits déboires à ceux qui se-
raient tentés de suivre son exemple.
Sur les 37 pages, il y en a 20 .pour le
choix des noix de semence (chapitre re-
marquable!), l'aménagement et l'entretien
de la pépinière, la transplantation, la dé-
fense contre le nasicorne, etc. Nous nous
proposons de reproduire quelques-uns des
paragraphes de cette partie, mais nous ne
saurions préciser quand exactement; car
le Journal est encombré de copie en ce mo-
ment.
C'est dire que les colons ayant des inté-
rêts du coté du cocotier, feront bien de ne
pas attendre et de se procurer de suite la
brochure.
Ils y trouveront à la fin un devis financier
susceptible de rendre des services. L'utilisa-
tion des noix de coco est à peine effleurée,
ce qui n'a rien d'étonnant, la plantation de
M. DESLOY étant encore jeune. La difficulté
n'est d'ailleurs pas de tirer parti de la ré-
colte, mais bien de la faire venir.
L'exploitation du Caoutchouc Mangabeira
au Matto Grosso.
D'après M. CH. A. CADIOT.
Les renseignements qui suivent sont extraits
d'une notice sur L'extraction des caoutchoucs
dans l'Etat de Matto Grosso, qui a pour auteur
M. CH. A. CADIOT, conseiller du commerce
extérieur de la France, résidant à Cuyaba;
nous l'avons trouvée dans la revue « Les Actua-
lités diplomatiques et coloniales » (Avril 1905)
laquelle, de son côté, l'a puisée dans la revue
« France-Brésil ». Les renseignements donnés
par M. CADIOT, quoique bien sommaires,
complètent utilement ceux réunis dans notre
adaptation française des Plantes à caoutchouc de
WARBURG.
Rappelons que l'auteur allemand s'y prononce
en faveur de la mise en culture du mangabeira
en tant qu'arbre à caoutchouc (et à la fois
arbre fruitier, tandis que, dans un post-scriptum
assez long ajouté par. nous-même et, basé sur
des documents plus récents, nous arrivons à une
conclusion opposée : Les mangabeiras ont une
croissance trop lente pour rémunérer une cul-
ture commerciale.
M. CADIOT semble avoir négligé ce côté de
la question; du moins, il ne donne d'indications
ni dans un sens ni dans l'autre.
Voici le passage essentiel de sa notice, en ce
qui concerne le mangabeira (Hancornia) ; le
reste est consacré au caoutchoutier dit de Para
(Hevea) :
« Les caoutchoucsde mangabeira se récol-
tent sur les terrains élevés, rocailleux, secs,
et s'exploitent généralement autour des
fermes agricoles, car les pluies s'opposent
à des transports de longue durée; néanmoins
ce n'est pas d'un rapport à dédaigner car
cette seconde qualité [quoique très inférieure
au caoutchouc d'Hevea. (N. de la R.) ] est
également fort appréciée.
» En outre, ces arbres fournissent beau-
coup de lait; mais comme il se coagule à l'air
plus vite que celui desHeuea, le procédé d'ex-
traction estplus énergique. L'arbre estsaigné
brutalementdans tousles endroits où l'ouvrier
croit que le lait se rencontre et il place sur
le même arbre autant de godets qu'il a fait
de piqûres. Il en est quitte pourne recommen-
cer l'opération qu'au bout de quinze jours ou
trois semaines jusqu'au moment où l'arbre
soit mort des suites de blessures trop vigou-
reuses et rapprochées.
» Les pains [de caoutchouc de mangabeira]
sont semblables à ceux de l'lleoen mais l'in-
térieur reste blanc-rosé tandis que l'exté-
rieur, moins sensible à l'air, conserve plus
longtemps sa teinte primitive. Toutefois,
l'odeur en est aussi désagréable, mais avec
moins d'intensité. Ces odeurs disparaissent
d'ailleurs entièrement lors du traitement du
caoutchouc.
quelques conférences à Paris, qui vont être,
nous a-t-il été dit, développées en un ou-
vrage d'ensemble.
M. DESLOY, lui, n'appartient à aucun titre
à l'Administration; c'est un jeune colon,
ingénieur-agronome planteur à Mosorolava
(Nossi-bé); ce qu'il recommande, il l'a pra-
tiqué lui-même; comme tout débutant, il a
payé de quelques écoles coûteuses l'igno-
rance des mille petits détails qui n'ont l'air
de rien, et qui sont tout. Il a voulu éviter
les mêmes petits déboires à ceux qui se-
raient tentés de suivre son exemple.
Sur les 37 pages, il y en a 20 .pour le
choix des noix de semence (chapitre re-
marquable!), l'aménagement et l'entretien
de la pépinière, la transplantation, la dé-
fense contre le nasicorne, etc. Nous nous
proposons de reproduire quelques-uns des
paragraphes de cette partie, mais nous ne
saurions préciser quand exactement; car
le Journal est encombré de copie en ce mo-
ment.
C'est dire que les colons ayant des inté-
rêts du coté du cocotier, feront bien de ne
pas attendre et de se procurer de suite la
brochure.
Ils y trouveront à la fin un devis financier
susceptible de rendre des services. L'utilisa-
tion des noix de coco est à peine effleurée,
ce qui n'a rien d'étonnant, la plantation de
M. DESLOY étant encore jeune. La difficulté
n'est d'ailleurs pas de tirer parti de la ré-
colte, mais bien de la faire venir.
L'exploitation du Caoutchouc Mangabeira
au Matto Grosso.
D'après M. CH. A. CADIOT.
Les renseignements qui suivent sont extraits
d'une notice sur L'extraction des caoutchoucs
dans l'Etat de Matto Grosso, qui a pour auteur
M. CH. A. CADIOT, conseiller du commerce
extérieur de la France, résidant à Cuyaba;
nous l'avons trouvée dans la revue « Les Actua-
lités diplomatiques et coloniales » (Avril 1905)
laquelle, de son côté, l'a puisée dans la revue
« France-Brésil ». Les renseignements donnés
par M. CADIOT, quoique bien sommaires,
complètent utilement ceux réunis dans notre
adaptation française des Plantes à caoutchouc de
WARBURG.
Rappelons que l'auteur allemand s'y prononce
en faveur de la mise en culture du mangabeira
en tant qu'arbre à caoutchouc (et à la fois
arbre fruitier, tandis que, dans un post-scriptum
assez long ajouté par. nous-même et, basé sur
des documents plus récents, nous arrivons à une
conclusion opposée : Les mangabeiras ont une
croissance trop lente pour rémunérer une cul-
ture commerciale.
M. CADIOT semble avoir négligé ce côté de
la question; du moins, il ne donne d'indications
ni dans un sens ni dans l'autre.
Voici le passage essentiel de sa notice, en ce
qui concerne le mangabeira (Hancornia) ; le
reste est consacré au caoutchoutier dit de Para
(Hevea) :
« Les caoutchoucsde mangabeira se récol-
tent sur les terrains élevés, rocailleux, secs,
et s'exploitent généralement autour des
fermes agricoles, car les pluies s'opposent
à des transports de longue durée; néanmoins
ce n'est pas d'un rapport à dédaigner car
cette seconde qualité [quoique très inférieure
au caoutchouc d'Hevea. (N. de la R.) ] est
également fort appréciée.
» En outre, ces arbres fournissent beau-
coup de lait; mais comme il se coagule à l'air
plus vite que celui desHeuea, le procédé d'ex-
traction estplus énergique. L'arbre estsaigné
brutalementdans tousles endroits où l'ouvrier
croit que le lait se rencontre et il place sur
le même arbre autant de godets qu'il a fait
de piqûres. Il en est quitte pourne recommen-
cer l'opération qu'au bout de quinze jours ou
trois semaines jusqu'au moment où l'arbre
soit mort des suites de blessures trop vigou-
reuses et rapprochées.
» Les pains [de caoutchouc de mangabeira]
sont semblables à ceux de l'lleoen mais l'in-
térieur reste blanc-rosé tandis que l'exté-
rieur, moins sensible à l'air, conserve plus
longtemps sa teinte primitive. Toutefois,
l'odeur en est aussi désagréable, mais avec
moins d'intensité. Ces odeurs disparaissent
d'ailleurs entièrement lors du traitement du
caoutchouc.
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