Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1905 31 octobre 1905
Description : 1905/10/31 (A5,N52). 1905/10/31 (A5,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264518
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 299
318 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NO 52 — OCT. 1905
des observations sur lesquels s'appuie cette
estimation.
Nous nous proposons de publier prochai-
.nement le résumé d'une note ( « Trop. Agri-
culturist » janvier 1905, pp. 486-487) de
M. A. C. J\IATTHEw, dWlliawatio Estate,
Moneragalla, Ceylan, qui vient seulement
de commencer à saigner ses Castilloa et n'en
a encore obtenu que des rendements relati-
vement insignifiants, mais a su préparer
une marchandise de qualité exceptionnelle
taxée plus haut que le Para. Ce planteur a
l'air de parfaitement connaître ses arbres et
il y a bien des choses à prendre dans sa
communication précipitée.
Nous avons déjà maintes fois signalé,
dans ce Journal, l'incertitude qui existe
quant aux espèces et variétés de Castilloa
question d'autant plus nécessaire à débrouil-
ler que les différentes primes ne sont certai-
nement pas équivalentes comme rendement
économique. On sera sous peu, à Ceylan, en
mesure de comparer les arbres issus de l'in-
troduction initiale de CROSS (Darien), avec
ceux élevés de graines importées plus ré-
cemment du Mexique et d'ailleurs.
Préparation du Jus d'Ananas
D'après le « Tropical Agriculturist »
Pour préparer le jus d'ananas, on choisit
des fruits bien mûrs ; on les lave bien, puis
on les coupe en rondelles. Vingt-quatre heu-
res après, on soumet celles-ci à une forte
pression; le jus obtenu est mis à bouillir :
on a soin d'écumer pendant toute la durée
de l'ébullition.
Après cette opération, on laisse se dépo-
ser les impuretés pendant quelques heures ;
le liquide clair qui surnage est alors mis
en bouteilles; au préalable, on doit soigneu-
sement laver celles-ci à l'eau chaude.
Enfin le jus embouteillé est stérilisé. A
cet effet, on bouche les flacons au fil de fer
ou à la grosse ficelle ; on les place ensuite
sur un lit de paille, de 10 centimètres d'épai-
seur au moins, qui recouvre le fond d'une
chaudière (un double fond percé de trous
vaut encore mieux que la paillè). On rem-
plit le récipient d'eau froide. On chauffe,
lentement, jusqu'à l'ébullition; on continue
celle-ci pendant une heure environ.
Lorsqu'on veut concentrer le jus, il est
prudent d'évaporer sous pression réduite
pour éviter d'atténuer le parfum du pro-
duit. — M. C.
Inefficacité de la Râpe à manioc d'Agege
Dans notre n° 43 nous avons publié une
note du Comité d'Économie Coloniale, de
Berlin, et une lettre de M. BERNEGAU, au
sujet d'une râpe à manioc qui serait en
usage parmi les indigènes d'Agege, Lagos.
L'appareil en question ayant été « très
remarqué » à la récente Exposition agricole
de Lagos, nous supposions qu'il devait être
pratique et bien compris, malgré son aspect
grossier. Une lettre d'un correspondant ap-
partenant à l'Administration de la colonie,
nous enlève cette illusion. « L'appareil
mentionné dans votre n° 43, nous écrit-il,
ne vaut pas grand'chose et n'a pas trouvé
amateurs; il n'en a pas été construit, à ma
connaissance, d'autre exemplaire après
l'Exposition. »
La Culture du Cocotier
DESLOY (PAUL) : La culture pratique du
cocotier sur la côte Nord-Ouest de Ma-
dagascar. Petit 8°. 37 pp. Librairie Gau-
thier-Villars, Paris 1905. Prix : 1 fr. 50.
Les monographies agricoles du cocotier
sont bien peu nombreuses ; nous n'en con-
naissons même qu'une seule en français, en
tant qu'ouvrage relativement récent paru en
librairie : c'est le petit volume de DAVILLÉ,
très élémentaire, basé principalement sur
des observations faites aux Niles Hébrides.
Depuis quelques années, c'est de préférence
sur Madagascar que se porte le choix des
colons français voulant faire du cocotier.
L'administration y encourage cette culture
et M. PRUDIIOMME, Directeur de l'Agriculture
de la Colonie, lui a consacré dernièrement
des observations sur lesquels s'appuie cette
estimation.
Nous nous proposons de publier prochai-
.nement le résumé d'une note ( « Trop. Agri-
culturist » janvier 1905, pp. 486-487) de
M. A. C. J\IATTHEw, dWlliawatio Estate,
Moneragalla, Ceylan, qui vient seulement
de commencer à saigner ses Castilloa et n'en
a encore obtenu que des rendements relati-
vement insignifiants, mais a su préparer
une marchandise de qualité exceptionnelle
taxée plus haut que le Para. Ce planteur a
l'air de parfaitement connaître ses arbres et
il y a bien des choses à prendre dans sa
communication précipitée.
Nous avons déjà maintes fois signalé,
dans ce Journal, l'incertitude qui existe
quant aux espèces et variétés de Castilloa
question d'autant plus nécessaire à débrouil-
ler que les différentes primes ne sont certai-
nement pas équivalentes comme rendement
économique. On sera sous peu, à Ceylan, en
mesure de comparer les arbres issus de l'in-
troduction initiale de CROSS (Darien), avec
ceux élevés de graines importées plus ré-
cemment du Mexique et d'ailleurs.
Préparation du Jus d'Ananas
D'après le « Tropical Agriculturist »
Pour préparer le jus d'ananas, on choisit
des fruits bien mûrs ; on les lave bien, puis
on les coupe en rondelles. Vingt-quatre heu-
res après, on soumet celles-ci à une forte
pression; le jus obtenu est mis à bouillir :
on a soin d'écumer pendant toute la durée
de l'ébullition.
Après cette opération, on laisse se dépo-
ser les impuretés pendant quelques heures ;
le liquide clair qui surnage est alors mis
en bouteilles; au préalable, on doit soigneu-
sement laver celles-ci à l'eau chaude.
Enfin le jus embouteillé est stérilisé. A
cet effet, on bouche les flacons au fil de fer
ou à la grosse ficelle ; on les place ensuite
sur un lit de paille, de 10 centimètres d'épai-
seur au moins, qui recouvre le fond d'une
chaudière (un double fond percé de trous
vaut encore mieux que la paillè). On rem-
plit le récipient d'eau froide. On chauffe,
lentement, jusqu'à l'ébullition; on continue
celle-ci pendant une heure environ.
Lorsqu'on veut concentrer le jus, il est
prudent d'évaporer sous pression réduite
pour éviter d'atténuer le parfum du pro-
duit. — M. C.
Inefficacité de la Râpe à manioc d'Agege
Dans notre n° 43 nous avons publié une
note du Comité d'Économie Coloniale, de
Berlin, et une lettre de M. BERNEGAU, au
sujet d'une râpe à manioc qui serait en
usage parmi les indigènes d'Agege, Lagos.
L'appareil en question ayant été « très
remarqué » à la récente Exposition agricole
de Lagos, nous supposions qu'il devait être
pratique et bien compris, malgré son aspect
grossier. Une lettre d'un correspondant ap-
partenant à l'Administration de la colonie,
nous enlève cette illusion. « L'appareil
mentionné dans votre n° 43, nous écrit-il,
ne vaut pas grand'chose et n'a pas trouvé
amateurs; il n'en a pas été construit, à ma
connaissance, d'autre exemplaire après
l'Exposition. »
La Culture du Cocotier
DESLOY (PAUL) : La culture pratique du
cocotier sur la côte Nord-Ouest de Ma-
dagascar. Petit 8°. 37 pp. Librairie Gau-
thier-Villars, Paris 1905. Prix : 1 fr. 50.
Les monographies agricoles du cocotier
sont bien peu nombreuses ; nous n'en con-
naissons même qu'une seule en français, en
tant qu'ouvrage relativement récent paru en
librairie : c'est le petit volume de DAVILLÉ,
très élémentaire, basé principalement sur
des observations faites aux Niles Hébrides.
Depuis quelques années, c'est de préférence
sur Madagascar que se porte le choix des
colons français voulant faire du cocotier.
L'administration y encourage cette culture
et M. PRUDIIOMME, Directeur de l'Agriculture
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